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2005
Cubisme et tradition, ces deux mots peuvent paraître antinomiques au premier abord. C'est pourtant au coeur de ce paradoxe que semble résider la spécificité de l'oeuvre de Roger de La Fresnay (1885-1925). Ayant été l'un des représentants les plus caractéristiques de ce que l'histoire de l'art a pu appeler le " cubisme français ", ce peintre a proposé une articulation originale entre avant-garde et classicisme. Le présent ouvrage accompagne la plus grande rétrospective consacrée à l'artiste depuis celle présentée en 1950 par le musée national d'Art moderne à Paris. Grâce à des prêts exceptionnels de nombreuses collections publiques et privées, près de deux cents oeuvres réalisées entre 1901 et 1925 permettent de retracer l'ensemble du parcours de l'artiste à travers les quatre domaines dans lesquels il a oeuvré : peinture, sculpture, décoration et illustration d'oeuvres littéraires. L'ouvrage met en lumière la place occupée par La Fresnaye au sein de la scène artistique des années 19140-1925, tout en s'attachant à mieux faire connaître une oeuvre qui mérite d'être montrée et étudiée pour ses qualités intrinsèques. Roger de La Fresnaye Aquarelles & Dessins by Roger de La Fresnaye and a great selection of .
Cubiste, Rivera le fut tardivement, intensément et... brièvement
Racines populaires du cubisme. Art savant et partiques ordinaires de création, 2016
Les papiers collés et les constructions cubistes opèrent une rupture sans précédent avec les manières traditionnelles de créer. Exécutées avec des matériaux hétéroclites, ces oeuvres emploient des techniques complètement étrangères au monde des beaux-arts. Comment les cubistes ont-ils eu l'idée de coller et d'assembler des morceaux de papiers peints, de journaux, de cartons, de boîtes de conserve pour faire de l'art ? Quelles sont les conditions qui ont rendu possible et pensable l'apparition d'une telle révolution dans les méthodes de création ? Ce livre propose de repenser l'origine des innovations cubistes en examinant l'environnement dans lequel elles sont nées. Au moyen d'une enquête historique et ethnographique, il nous plonge au coeur du Montmartre du début du xxe siècle où vivaient Georges Braque, Pablo Picasso, Juan Gris et Henri Laurens pour comprendre comment ces artistes ont découvert, au contact des milieux populaires de la Butte, une culture matérielle et technique extrêmement innovante qu'ils vont adapter à leurs propres préoccupations artistiques. En s'appuyant sur les livres de travaux manuels de l'époque, l'auteur dessine les contours de cette culture créative quotidienne et compare les activités ordinaires de création contemporaines aux pratiques cubistes afin d'évaluer le rôle joué par ces usages créatifs domestiques dans l'histoire du cubisme. This book tries to understand the innovative techniques and materials used by cubists and the conditions in which they appeared. Traditional analyses have not paid enough attention to the context in which the cubists innovations occurred whereas their very nature – the introduction of inartistic materials and processes – and the unprecedented break they constituted in method, calls into question the part played by contextual factors. Through an historic and ethnographic enquiry into the Montmartrian avant-garde, this study begins by describing the environment in which G. Braque, P. Picasso, J. Gris and H. Laurens lived in order to reveal how this background played a part in the creation of cubist’s pasted paper and constructions. Thus, the common practice of making objects with everyday or second-hand items appear to be an important source for these innovations. Subsequently, in order to estimate the way these domestic practices of fabrication prepared the way for the introduction of heteroclite materials and techniques, this study provides a comparative analysis of ordinary handicraft activities and Cubists’ practices. For the former, it examines the artisanal handbooks and manuals of the period. For the latter, it examines the works of art as well as the commentaries left behind by the artists. The aim is to point out the interactions between the historical context, the sociological environment, prevalent ideologies, the technical background of the artists and artistic expression in order to highlight how the cubist’s innovations were a product of the social history of this period.
2016
Distribution électronique Cairn.info pour L'Harmattan. © L'Harmattan. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Base en ligne du musée des Tissus, 2014
, élève de Pierre Révoil et d'Augustin Thierriat à l'École des Beaux-Arts de L yon, est dessinateur de fabrique et metteur en carte. Il travaille, notamment, pour la maison Champagne et Rougier, distinguée, à l'Exposition universelle de Paris en 1855 d'une médaille d'honneur pour ses « beaux tissus de soie façonnés ou brochés à disposition » et pour le « développement considérable de la fabrication d'étoffes pour robes pour la grande consommation ». Joseph Gérard, le sévère auteur des Lettres d'un marchand de Paris sur l'exposition universelle des soieries suivies de nouvelles lettres sur la fabrique de Lyon, publiées en 1855, souligne d'ailleurs surtout ce dernier aspect lorsqu'il aborde la production de la maison. Mais quand il évoque les portraits que Jules Reybaud présente sous son propre nom, c'est pour les opposer au Portrait du Pape Pie IX de Michel-Marie Carquillat, dont le musée des Tissus possède une édition originale de 1848 (inv. DET 438) et un retissage de 1865 (inv. MT 24579), non plus seulement avec le cynisme qu'il réserve à Champagne et Rougier, mais avec un franc mépris : « M. Carquillat, ce lauréat de la gravure à la Jacquard, a effectivement fait le portrait de Sa Sainteté Pie IX. Cette oeuvre a déjà été exposée à Londres ; elle est remarquable par la simplicité avec laquelle elle est ex écutée. C'est un trait, pour ainsi dire ; les ombres sont indiquées avec une sobriété de ton qui m'avait déjà frappé, et qui m'a de nouveau étonné. Les portraits de M. Reybaud sont moins heureusement traités. L'emploi du liseré et le mélange du broché couleur rappellent le genre de l'ombrelle d'exportation, sur laquel le s'épanoui ssent un berger enrubanné et Perrette avec son pot au lait obligé. » Ces portraits, des taffetas façonnés double-chaîne, à décor par flottés de chaîne, liseré et lancé, n'ont rien de commun avec la complexité des velours ciselés quadruple corps présentés par la maison Furnion père et fils à cette même Exposition (inv. MT 42745, Portrait de Napoléon I er ; MT 42746, Portrait de Napoléon III ; MT 34320, Portrait de Joseph-Marie Jacquard d'après J ean-Claude Bonnefond). Pourtant, ils marquent aussi une Notice Joseph-Marie-J ules Reybaud , dit Jules Reybaud (Carpentras, 12 octobre 1807-Lyon, 30 octobre 1872) (dessinateur) ; Jean-Jacques Ringard (tisseur) Portrait d'Antoine Berjon Taffetas façonné, à décor par flottés de chaîne (effets dérivés du satin et du cannelé simpleté), 1 lat de liseré non lié et lié en satin, sergé et plusieurs effets, et 2 lats de lancé, non et liés à plusieurs effets (à la mise en carte). Liage d'envers des trames lancées en sergé de 3 lie 1, S. Soie.
LÉAL Brigitte (dir.) : Dictionnaire du cubisme, Paris, Robert Laffont/Bouquin, 2018, p.45-53, 2018
Quels sont les liens entre le cubisme et les arts populaires ? Quelle a été l’influence de ces derniers sur le travail de Braque et Picasso ? Cet article fait le point sur l’historiographie des rapports entre arts populaires et cubisme de manière à montrer la place capitale que ceux-ci ont eu dans l’élaboration de ce mouvement et l’invention des papiers collés et des constructions.
Notes sur la tradition du De rebus in oriente mirabilibus », dans J. Elfassi, C. Lanéry, A.-M. Turcan-Verkerk (éd.), Amicorum societas. Mélanges offerts à François Dolbeau pour son 65e anniversaire, Florence, 2013, p. 237 270.
Critique d’art, 2017
Revue d'anthropologie et d'histoire des arts 26 | 2017 En croire ses sens Claire Le Thomas, Racines populaires du cubisme. Pratiques ordinaires de création et art savant Dijon, Les presses du réel, coll. « OEuvres en sociétés », 2016
Organe de la Jeune Turquie Première année. — N° 5. Lundi, le 1 ier Juin 1891. Le Pouvoir Personnel du Sultan Abdülhamid II (Critique jeune-Turque de l'autoritarisme du Calife Ottoman (1876-1909) à travers un journal d'opposition qui paraissait à Paris à la fin du XIX e siècle). … suivi d'un article sur son frère ainé, présenté sous des aspects plus sympathiques et dont le malheur est attribué principalement à Abdülhamid II Mourad V
Un métier, une passion, ingénieur céramiste, 2019
A biography of Dupagny, a master of Pierrefonds and other early twentietch century ceramic firms in France.
Les reliques au service de la mémoire en Serbie (xv e -xix e s.)
L’Art social de la Révolution à la Grande Guerre, 2014
Développée en France au lendemain de la Révolution, l'idée d'art social, qui interroge la fonction de l'art dans une société postrévolutionnaire, industrielle et marchande, recouvre des acceptions diverses. Si elle a d'abord participé à l'abolition des classes sociales, contribué au développement de l'éducation populaire et finalement renouvelé le concept même d'art, elle a pu aussi servir, sous la Troisième République, le maintien des hiérarchies existantes et être pensée dans le cadre de la politique artistique de l'État. Ce n'est donc pas une mais des conceptions de l'art social qui ont été défendues, soutenues par des théoriciens politiques, des philosophes et des artistes. Cette notion a fait l'objet d'une recherche menée sous la direction de Neil McWilliam, Catherine Méneux et Julie Ramos, et a débouché sur deux publications : un volume de 23 essais qui permettent de mesurer la diversité et l'originalité des formes qu'a pu revêtir l'idée d'art social (coédition INHA-Presses universitaires de Rennes), et cette anthologie en ligne, riche de plus de 110 textes sources présentés, commentés et illustrés.
L’Art social de la Révolution à la Grande Guerre, 2014
Développée en France au lendemain de la Révolution, l'idée d'art social, qui interroge la fonction de l'art dans une société postrévolutionnaire, industrielle et marchande, recouvre des acceptions diverses. Si elle a d'abord participé à l'abolition des classes sociales, contribué au développement de l'éducation populaire et finalement renouvelé le concept même d'art, elle a pu aussi servir, sous la Troisième République, le maintien des hiérarchies existantes et être pensée dans le cadre de la politique artistique de l'État. Ce n'est donc pas une mais des conceptions de l'art social qui ont été défendues, soutenues par des théoriciens politiques, des philosophes et des artistes. Cette notion a fait l'objet d'une recherche menée sous la direction de Neil McWilliam, Catherine Méneux et Julie Ramos, et a débouché sur deux publications : un volume de 23 essais qui permettent de mesurer la diversité et l'originalité des formes qu'a pu revêtir l'idée d'art social (coédition INHA-Presses universitaires de Rennes), et cette anthologie en ligne, riche de plus de 110 textes sources présentés, commentés et illustrés.
L'art avant l'art, 2022
reproduit de grandes fresques réalisées par les San, chassés de ces territoires vers 3 000 avant J.-C. Des silhouettes animales et humaines, des hommes près d'un lac, des antilopes et des boucs des savanes africaines manifestent une sorte de fluidité et d'harmonie entre le monde humain et animal dans ces temps anciens. Si les figures originales sont représentées 15/12/2023 16:24 L'art avant l'art-La collection Frobenius et l'art moderne-ENS Éditions
Voix et Images, 1995
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
2017
Ce mémoire de master croise les vies et les œuvres de deux représentants du symbolisme : l'artiste français Lucien Lévy-Dhurmer (1865-1953) et l'écrivain belge Georges Rodenbach (1855-1898). L'étude considère dans un premier temps leur relation sociale, celle d'un jeune artiste à un critique d'art et d'un portraitiste à son modèle. Elle aborde ensuite leur relation artistique à travers l'analyse de trois cas de transposition de l’œuvre littéraire de Rodenbach au pastel par Lévy-Dhurmer.
Actes de la journée d’étude organisée à l’Université de Rouen en juin 2016, publié par Françoise Court-Perez. © Publications numérique du CÉRÉdI, 2017
Le présent texte est consacré à Apollinaire et aux liens unissant ce grand auteur de la littérature française aux peintres de son époque. Connu principalement comme l’illustre poète et grand novateur littéraire du XXe siècle, Apollinaire fut également un remarquable critique d’art militant avec courage pour la nouvelle peinture. Après avoir introduit le lecteur dans l’ambiance de Paris du début du XXe siècle, une époque extraordinaire où Apollinaire vécut et créa, entouré d’artistes, l’auteur du mémoire développe les deux grands thèmes de la critique apollinarienne: celui de l’art de Pablo Picasso et celui du cubisme. Le lecteur trouvera dans l’ouvrage la description des rapports du poète avec les jeunes peintres de l’avant-garde, un portrait d’Apollinaire critique d’art, des citations d’écrits du poète consacrés à la peinture de Picasso et au cubisme, – témoignage unique de la profonde admiration qu’il vouait tout au long de sa vie à ce grand artiste d’origine espagnole, et de sa fascination pour la « philosophie » cubiste –, ainsi qu’une analyse de nombreuses analogies entre la peinture cubiste et sa poésie.
2019
Type de publication: Collectif Directeurs d'ouvrage: Cuillé (Lionel), Gleize (Jean-Marie), Gorrillot (Bénédicte) Éditrice scientifique adjointe: Frisson (Marie) Résumé: Quarante ans après un premier colloque, ce second colloque cerisyien fait le point sur les recherches concernant cet auteur capital dans le paysage poétique du XX siècle, montrant comment la lecture critique de ses textes s'est largement décalée, hors des premiers pôles « formaliste » et « réaliste »… Nombre de pages: 659
Annales de Normandie, 66e année, n° 1, 2016, pp. 47-63
2010
Les problèmes liés à la construction textuelle du point de vue (PDV) dans L'Herbe (H) et La Route des Flandres (RF) ont déjà fait l'objet d'une bibliographie qui, quoique fort abondante, n'épuise nullement un sujet aussi vaste et aussi complexe. En effet, la plupart des critiques (cf. a contrario , Roubichou 1976) abordent la question sous un angle purement narratologique, ce qui ne permet pas de décrire assez précisément les « choix de référenciation du monde » (Rabatel 2008 : 13) mis en évidence dans les premiers Nouveaux Romans simoniens. De surcroît, la perspective herméneutique est faussée par un a priori qui sous-tend bon nombre d'études, à savoir le postulat de « [l]'unité du point de vue » (Viart 1997 : 85) qui sous-tendrait des récits à dominante « phénoménologique » comme H ou RF 1 . Or, il semble en réalité peu plausible que la matière fictionnelle dans ces deux romans puisse être subordonnée à la perspective unitaire d'un sujet narrant dont on transcrirait le « flux de conscience » à la manière de Joyce dans le monologue de Molly Bloom 2 . Nous nous proposons donc ici de prendre la question par l'autre bout, en montrant que la profonde unité stylistique de H et de RF découle paradoxalement d'une multiplication des centres de perspective donnant lieu à un enchevêtrement quasi-inextricable de PDV énonciatifs qui se juxtaposent, s'affrontent, se recoupent et/ou s'interpénètrent totalement ou partiellement 3 . Pour ce faire, nous nous appuierons sur deux modèles heuristiques : d'une part les travaux d'Alain Rabatel (1997 sur le PDV, défini lato sensu comme la somme des « moyens linguistiques par lesquels un sujet envisage un objet » (Rabatel 2008 : 21) 4 ; d'autre part un corpus d'ouvrages d'histoire de l'art consacrés à ce qu'il est convenu d'appeler le « cubisme analytique ». Le problème du PDV projeté sur le référent est central dans la peinture cubiste, puisque celle-ci se propose d'envisager l'objet simultanément « sous tous ses aspects, même ceux qui sont invisibles » (Sérullaz 1963 : 9 ; italiques de Sérullaz). Or, Simon, qui a reçu luimême une formation de peintre dispensée par un théoricien du cubisme (André Lhote), connaît fort bien les techniques picturales cubistes et insiste dans plusieurs interviews sur les similitudes entre ces Fig. 1A : « rabattement de plans » pré-cubiste Neveu F., Muni Toke V., Durand J., Klingler T., Mondada L., Prévost S. (éds.) Congrès Mondial de Linguistique Française -CMLF 2010 978-2-7598-0534-1, Paris, 2010, Institut de Linguistique Française Linguistique du texte et de l'écrit, stylistique Picasso, Portrait de Wilhelm Uhde (1910), détail Fig. 1B : « rabattement de plans » cubiste Braque, Broc et violon (1910) techniques et les innovations scripturales qu'il a expérimentées pour sa part dans ses romans. Comme le souligne effectivement une critique anglophone dans un article consacré à RF, « [t]he evolution of Simon's narrative technique calls to mind the compositions of cubist painters » (Kelly 1985 : 111).
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