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2015, Caire, Anne-Blandine (éd) Actes de colloque : Les fictions en droit, Centre Michel de l’Hospital
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La fiction juridique est l’un des procédés de ce que Chaïm Perelman appelait la logique juridique, c’est-à-dire l’ensemble des procédés qui permettent de surmonter les difficultés conceptuelles et pratiques – les résul- tats inacceptables – que rencontre chaque ontologie juridique5. Pour lui, la fiction en droit était d’autant plus répandue que le système juridique était formaliste et rigide. La fiction permettait ainsi de faire pièce à cette rigidité. Inversement, Plus une culture juridique ménage la possibilité d’assouplir les règles, moins le recours au procédé de la fiction est indispensable. L’objectif de cet article est de contribuer à une définition de la fiction en droit, notamment en mettant en cause l’une des idées les plus tenaces en théorie du droit, celle d’après laquelle la fiction a quelque chose à voir avec le faux. Le propos est également positif, puisque nous proposerons une nouvelle définition de la fiction juridique.
Czesław Grzesiak, Quêtes littéraires nº 1, 2011 : Ecrire l'absence
The French nouveau roman is characterised by lack of numerous elements typical of the traditional, commonly called Balzacian, novel. This lack involves the rejection of plot, omniscient narrator, psychological, moral and ideological factors, social and political engagement, the decomposition of character, the indeterminacy and gradual implosion of time and space as well as the text generation based on some lack or void. The aim of the article is to present these missing elements of the represented world and to discuss their functions in the works of leading practitioners of the nouveau roman, such as Samuel Beckett (predecessor), Michel Butor, Marguerite Duras, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute and Claude Simon.
Études littéraires, 2000
Pour réconcilier en lui l'enfant juif marocain,…
Eugenia Enache, Quêtes littéraires nº 2, 2012 : Aux confins de l'absence
Our approach is focused on the issue of the “markers” of absence as well as on the expression and materialization of that absence in a corpus of works formed of the following plays: L’Intruse, Les Aveugles, Intérieur by Maurice Maeterlinck. The acceptions the concept of “absence” may receive throughout our analysis are parts of the phenomenon of progressive alienation seen, for instance, as separation (stressing the idea of distance and departure), or as solitude, then omission (in the sense of forgetting), and culminating with the inability of perception that anticipates isolation, physical imprisonment and announces death (designated through a privative prefix) as an absence that is always present and obscurity. We attempt to reveal the “markers” of absence on the level of certain constituents of the play: the character, formed of a discursive feature, infinitely simple and repetitive, much more diminished and developing without individuality, like a silent, mysterious ghost; and the action where it is rather inaction that represents our primary direction of research. As a secondary direction, we consider the markers of absence in a language that, in the case of Maeterlinck, is remarkably pure and lacks any syntactic or lexical complication, from lexical structures (the reassessment of short expressions makes the utterances seem captivatingly strange, revealing, beyond words, unutterable, unspeakable) and the grammar, especially the semantics of its forms – the 3rd person pronouns, a form we may consider as deprived of referential content, the indefinite pronouns which indicate absence –, the semantics of punctuation, especially that of the suspension points.
2013
Lors de mon travail de terrain sur Pangrati, qui consiste essentiellement à y vivre puisqu’il s’agit de mon quartier de résidence, j’expérimentais ce que j’appellerai la théorie de l’absence. N’ayant pas de date limite pour la remise du film ou du texte, je décidais de prendre le temps nécessaire pour aller à la rencontre de ceux qui allaient devenir les protagonistes de mon film. Fidèle à ma démarche, et afin de ne pas brusquer les enquêtés, j’attendais que les personnes elles-mêmes me deman..
Renata Bizek-Tatara, Quêtes littéraires nº 1, 2011 : Ecrire l'absence
In the works of Jean Muno the absenteeism theme has got diffrent features and forms. Escape from grey and sad reality to world of imagination is the best way to deal with mental and physical absenteeism: weary figure is looking for loneliness away from his everyday reality. He wants to dream and reflect in peace and quite. The absence has been showed as a lack, also has been presented in the perspective of ontological. Characters created by J. Muno have personality problems cause by time reality and society. Society determined who character should become. All efforts being yourself ends failure. Muno in his works presents french speakers Belgians, called la belgitude. Heroes of Muno have problem with find them national identity, they suffer because of double culture. They are able to accept and take advantage of this situation.
Cet article s’intéressera au travail de photographes qui, tournant le dos à l’évènement, montrent le témoin/regardeur plutôt que ce qu’il regarde. Le témoin, présent pendant les 102 minutes au cours desquelles les tours ont été attaquées et détruites, se distingue ainsi du regardeur qui, après la chute, après que le nuage de débris se soit répandu dans Manhattan, après que l’évènement soit circonscrit dans le temps, se rend sur les lieux pour voir — et contempler — la destruction avérée. À quoi servent les photographies qui montrent l’absence des tours non par le vide du ciel mais par le visage des passants? Quels sont les tropes de ces images qui se détournent du spectaculaire pour en montrer l’effet? Quels rôles jouent-elles dans la construction du rapport à l’évènement? Trois séries photographiques serviront d’ancrage: Empty Sky : Pélerinage à Ground Zero/Pilgrimage to Ground Zero, de Steve Simon et Pilgrimage : Looking at Ground Zero, de Kevin Bubriski, toutes deux publiées en 2002, et la série Autour: New York 2001-2002, parue en partie dans le numéro hors-série du magazine Le Monde en 2011. Il s’agira dans un premier temps de voir de quelle manière le spectaculaire et les difficultés de montrer la destruction en cours ont mis en forme le 11 septembre, une réflexion sur les images du 11 septembre 2001 ne pouvant faire abstraction de ses conditions de représentation. Dans un second temps, je me tournerai vers les photographies des trois séries afin de questionner le rôle des photographies de témoins/regardeurs dans ce que j’appellerai la création du 11-Septembre, c’est à dire dans sa cristallisation en moment charnière de l’entrée dans le 21e siècle. M’intéresseront ici à la fois les tropes mis en place par les différentes séries et les motivations des photographes, telles que présentées dans les textes accompagnateurs.
La linguistique saussurienne inscrit le signe linguistique dans deux sortes de rapports : les rapports associatifs et les rapports syntagmatiques. Dès lors, l’« in absentia » et l’ « in praesentia » sont posés. Opérant à partir du second, la sémiotique greimassienne se positionne donc comme une sémiotique de la présence qui peut être complétée par ce qu’il conviendrait d’appeler la sémiotique de l’absence. Celle dernière, inductive, permettrait de montrer comment l’ « in praesentia » est conditionné par l’ « in absentia » dans une relation de cooccurrence, car si le non-dit est d’une certaine manière dit, il serait alors légitime de questionner la présence signifante de l’absence. Sa deuxième tâche sera de montrer comment cette absence fait sens. À travers des productions connues comme étant des classiques de la littérature et du cinéma africains, en tant qu’ils sont des médias relevant, l’un du lisible et l’autre du visible, l’analyse montre la présence signifante de l’absence. En ce sens, l’on pourrait postuler une sémiotique de l’absence qui serait un cadre théorique de formulation et de prise en charge du phénomène.
Cross-cultural studies review
While the concepts of heterochrony and heterotopia forged by Michel Foucault have an explanatory scope that goes far beyond their original one, their contributions to the field of mobility and migration are examined in this paper through narratives of absence. It will be a question of grasping the way in which these stories put into perspective the experience of absence, as a separate space and time, due to the uncertainty that weighs over a condition of becoming a migrant. In this article will see through three illustrative accounts of situations of absence that they open up broader questions about a missing presence and the reasons behind it.
Maria Litsardaki, Quêtes littéraires nº 2, 2012 : Aux confins de l'absence
Considering poetry as a literary form in close relation with absence and scarcity; this paper deals with some of the most frequent and significant forms of absence that appear in poetic texts. The physical absence of the other, due either to death or to the distance between the two individuals, is the most common kind in lyric poetry. Modern poetry often deals with Gods’ absence, which represents an important loss for the contemporary human being, trying to understand or face it. There is also the lack of inspiration and words with efficient expressive capacity that make poets suffer. However, poetry is the only way in which they express their situation and create a meaningful language. Finally, absence in poetry is also a fundamental sign of its generic specificity in connection with the means that it uses, as well as with its printed representation on paper, especially in the contemporary production. In all cases, poetry, based on the dialectic of being – not being, operates as a material, sensible and intellectual presence, which like the primordial logos fillsthe vacuum, eliminates absence and scarcity, generates and animates the human world and en-riches it with presence and meaning.
La linguistique saussurienne inscrit le signe linguistique dans deux sortes de rapports : les rapports associatifs et les rapports syntagmatiques. Dès lors, l’« in absentia » et l’ « in praesentia » sont posés. Opérant à partir du second, la sémiotique greimassienne se positionne donc comme une sémiotique de la présence qui peut être complétée par ce qu’il conviendrait d’appeler la sémiotique de l’absence. Celle dernière, inductive, permettrait de montrer comment l’ « in praesentia » est conditionné par l’ « in absentia » dans une relation de cooccurrence, car si le non-dit est d’une certaine manière dit, il serait alors légitime de questionner la présence signifante de l’absence. Sa deuxième tâche sera de montrer comment cette absence fait sens. À travers des productions connues comme étant des classiques de la littérature et du cinéma africains, en tant qu’ils sont des médias relevant, l’un du lisible et l’autre du visible, l’analyse montre la présence signifante de l’absence. En ce sens, l’on pourrait postuler une sémiotique de l’absence qui serait un cadre théorique de formulation et de prise en charge du phénomène.
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Spirale : Arts • Lettres • Sciences humaines, 2009
Denis Bjaï, Quêtes littéraires nº 1, 2011 : Ecrire l'absence
Presses universitaires de Rennes eBooks, 2022
Studi Francesi, 2015
Voix et Images, 1976
Maria Concetta La Rocca, Quêtes littéraires nº 5, 2005 : De l'image à l'imaginaire
Altera pars laboris
In Marguerite Duras. (D)écrire, dit‐elle. Actes du colloque international de Vérone (26‐28 octobre 2006). P/ Ligas & A. Giauffret. Presses U. de Vérone, Qui Edit, 2008.
Anna Ledwina, Quêtes littéraires nº 1, 2011 : Ecrire l'absence
Savoirs en Prisme, 2019
Karolina Kapołka, Quêtes littéraires nº 2, 2012 : Aux confins de l'absence
Quêtes littéraires, 2012