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Phainomenon
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The author examines the several phases of Derrida’s interpretation of Husserl phenomenology of time consciousness. The main issue is a–non-husserlian–thesis about the deferred action of primordial impression, always intermingled with retention, allowing a of Husserl’s metaphysics of presence, and an approximation with Freud’s views about the Nachträglichkeit structure of psychic life. Consequently, the author stresses that Freud will allow, despite Husserl’s explicit assertions, a completion of phenomenology beyond the limits Husserl imposes on it (and on himself) as he remains dominated by the assumption of the absolute priority of primordial impression over retention.
L'Origine de la Géométrie de Husserl, que traduit Derrida en 1962, fait un pas supplémentaire dans la reconnaissance du rôle constitutif de l'écriture dans l'élaboration de la science, même si cette élaboration reste encore pensée comme seconde par rapport à l'intuition originaire de l'idéalité. Cette écriture a pourtant un statut tout-à-fait singulier : la phénoménologie y côtoie son dehors puisqu'elle requiert les signes d'écriture même quand ils ne sont considérés par personne : dans la nuit, dans la mort. La longue présentation que propose Derrida du texte de Husserl fait apparaître une tension dont De la grammatologie déploiera les conséquences.
2012
Cette etude est une introduction a la critique que Derrida a engagee a l'endroit de la phenomenologie de Husserl. Il s’agit precisement d’une critique dont l’epicentre est la « metaphysique de la presence », expression forgee par Derrida, pour rendre evident l’unite conceptuelle parfois insoupconnee ou continue de s’operer la jointure entre phenomenologie et metaphysique. Cette unite conceptuelle reste l’attachement au presuppose de l’etre comme « presence », que Derrida ne manque pas de deconstruire au motif de son impossibilite a apparaitre dans sa plenitude. Dans cette etude divisee en deux grandes parties, nous avons voulu montrer comment Derrida part de la question de la signification chez Husserl dont il critique l’idealisation extreme, pour ensuite operer la deconstruction de la phenomenologie a partir de l’une de ses idees fortes, a savoir la reduction de tout phenomene a son fondement originaire dans la conscience. On peut voir que de part et d’autre, il releve et denon...
Etude sur la question animale dans l'œuvre de Jacques Derrida à partir de la question du langage. Présenté lors du Séminaire : « Animalité et Vulnérabilité », 7 novembre 2017, Université de Rouen Normandie sous la responsabilité d'Annie Hourcade et Enrique Utria . Œuvres traitées: La voix et le phénomène (1967), De la Grammatologie (1967), La dissémination (1972), Heidegger et la question (1990), Khora (1993), L'animal que donc je suis (2006).
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 2016
Rue Descartes, 2006
Distribution électronique Cairn.info pour Collège international de Philosophie. © Collège international de Philosophie. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. EVELYNE GROSSMAN Appartenir, selon Derrida* Que signifie « appartenir » ? C'est une interrogation qui revient, sous une forme ou une autre, à travers toute l'oeuvre de Jacques Derrida. Plus largement, la question résonne à nouveau dans bien des domaines de la pensée actuelle, qu'elle émane de la philosophie, de la littérature ou, plus largement, des sciences humaines. On y entend aussi bien la volonté d'interroger les actuelles crispations identitaires que la remise en cause de toute idée d'appartenance, qu'elle soit linguistique, nationale, communautaire ou sexuelle. Nul doute qu'il soit nécessaire de mettre en parallèle ces « crispations » et ces « remises en cause », tant il est vrai qu'il s'agit là des deux pôles d'un même symptôme. De ce point de vue, la question posée à travers bien des textes de Jacques Derrida est au moins double. Premièrement : que reste-t-il de nos appartenances, de ce qui, d'une certaine façon et selon des voies multiples sans doute, nous faisait tenir ensemble ? Question incontestablement nostalgique mais qui, plus largement, recouvre celle du sens partagé et de la communauté. Deuxièmement : faut-il tenter de réinventer de nouvelles formes d'appartenance, sous quelles conditions, dans quelles limites ? Question qui, cette fois, concerne l'à-venir, comme disait Jacques Derrida, et là encore, plus essentiellement, le sens à donner à toute oeuvre, qu'elle soit littéraire ou philosophique,-oeuvre d'art ou oeuvre de vie. Et nul doute que Jacques Derrida entendait de faire de sa vie aussi une oeuvre d'art-fantasme qui n'est pas seulement, comme l'on sait, un fantasme d'écrivain. Comme toujours ou presque, on peut repérer à l'intérieur des textes de Jacques Derrida une double attitude apparemment contradictoire. D'une part le refus de l'appartenance au sens de l'identité, de l'enracinement, du propre, du soi-même, etc. On reconnaît là un certain nombre de thèmes familiers de sa philosophie, à tel point que Geoffrey Bennington évoque son « impatience devant l'identification grégaire, devant le militantisme de l'appartenance en général » : « Ce mal de l'appartenance, on dirait presque de l'identification, je crois qu'il affecte toute l'oeuvre de Jacques Derrida et la "déconstruction du propre" en est, me semble-t-il, la pensée même 1. » D'autre part, et 6 | * Communication présentée à l'occasion du colloque «Après-coup. L'inevitabile ritardo», organisé par Manlio Iofrida à l'Université de Bologne, les 13 et 14 juin 2005.
La bêtise chez Derrida et la question animale.
1999
On peut assurément appliquer à l'œuvre de Jacques Derrida le jugement que ce dernier portait sur celle de Claude Lévi-Strauss voici plus de trente ans: «il s'agit là d'une pensée qui pèse fortement sur la conjoncture théorique contemporaine.» (1) Le mouvement de déconstruction lancé par ce philosophe est en effet devenu le lieu de rassemblement d'une génération de critiques et d'étudiants, particulièrement aux États-Unis.
Etudes de lettres, 2020
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg
à travers un long détour, une sorte de remarque marginale. Mais c'est une marge qui engage a contrario l'essentiel de l'autre politique entraperçue par Derrida : « un monde sans ami, sans ennemi » 1. Une de ses stratégies discursives pour dégager une politique à venir de l'amitié, au fondement d'une autre démocratie, consiste à prendre le biais d'une déconstruction de la politique d'hostilité de Schmitt. Il est nécessaire de s'arrêter sur le cas de ce penseur de l'hostilité absolue, attaché efectivement à son ennemi, alors que notre époque, l'époque de la déconstruction, verrait au contraire le phénomène d'une perte du sens de l'ennemi. La dichotomie ne peut être plus tranchée entre la politique de l'hospitalité absolue 2 et la polémologique de l'hostilité absolue. Ce qui vaut même au plan de la forme : la « dislocation absolue » provoquée par la déconstruction de tout champ d'appartenance rend obscur le « désir même d'une axiomatique » 3 , là où Carl Schmitt tient fermement à son axiomatique. Il faut néanmoins justiier ce détour, et Derrida se justiie à cause de l'engagement nazi de Schmitt, aucunement dénié, en invoquant l'eicience de Schmitt sur une « certaine extrême gauche, dans plus d'un pays » : voilà l'enjeu ! Derrida n'entend donc pas se laisser « détourner d'une lecture sérieuse » 4 qui permette une « déconstruction prudente »
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Cahiers ERTA, Déformer le réel, 2017
Studia Phaenomenologica, 2017
Der Tradition der negativen Theologie in der deutschen und französichen Philosophie, 2018
Hermeneia. Journal of Hermeneutics, Art Theory and Criticism, 2012
Les usages philosophiques de Montaigne (Book, ed. P. Desan, Hermann eds.), 2018
Síntesis. Revista de filosofía, 2021
Les classiques à l'épreuve. Actualité de l'histoire de la philosophie, 2018
Kant-Studien, 2017
Jacques Derrida La dissémination à l’œuvre, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, Sara Guindani et Alexis Nuselovici dir., 2021
World literature studies, 2024
Rue Descartes, 2014/3 n° 82, p. 140-144., 2014
Après la zoopolitique. Derrida pour actvistes. , 2020
Philosophiques, 2000
Cahiers critiques de philosophie
Ecrire - la vérité. Une lecture de Derrida, 2021