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2001, Etude du conditionnel français et de ses traductions en anglais
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Le Conditionnel : temps ou mode ? Chapitre consacre au statut du conditionnel dans le système verbal du français, depuis Destutt de Tracy 1803, qui le classe dans les temps de l'indicatif, a juste titre, en passant par Girault-Duvivier 1811 qui le classe parmi les modes en le coupant du futur, au mépris de toute cohérence. Il faudra deux siècles pour que le conditionnel rejoigne le futur au sein de l'indicatif. L'argument en faveur de ce classement incohérent, toujours répété au 21e siècle, négligé le fait que le futur français s'est forme sur le modèle du conditionnel, et non l'inverse: le conditionnel n'est pas morphologiquement le résultat d'une fusion du futur français et de l'imparfait, mais de l'infinitif et de l'imparfait de "avoir", tandis que le futur résulte de la fusion de l'infinitif et du présent de "avoir".
Studies in African Linguistics
In the Bantu language Kirundi (JD62), the verbal prefix oo- has traditionally been described as either conditional or potential. In this article, we show by means of a corpus-based analysis of its uses that it is first and foremost a modal prefix, and its conditional use is only a secondary development. Dans la langue bantoue kirundi (JD62), le préfixe verbal oo‑ a été décrit comme un marqueur soit du conditionnel, soit du potentiel. Dans cet article, nous montrons à partir d’une analyse de corpus qu’il est avant tout un préfixe modal et que son usage comme marque du conditionnel n’est qu’un développement secondaire
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020
Sarah de Vogüé Les modes et les temps dans le texte, Au Concours de Recrutement des Professeurs d'École (CRPE) et dans la classe : des balises et des trames, L'information grammaticale 167, (2020), 25-34. Version auteur encore à la façon dont l'analyse peut être organisée, ce pour quoi la prise en compte des types de discours est comme on le verra particulièrement utile. avoir, en quel cas il y a plus de chance que l'auxiliaire être ne serve pas à construire un temps composé.
Alexandre Declos et Claudine Tiercelin (dir.) La métaphysique du temps : perspectives contemporaines Modes d'être et temps, 2020
Le but de cet article est de présenter une théorie ontologique, que nous nommerons le « Pluralisme Temporel », selon laquelle il existe deux modes d’êtres distincts : un mode d’être atemporel, qui est celui des entités indépendantes de l’esprit, et un mode d’être temporel qui est celui des êtres conscients et des entités qui en dépendent. Le mode d’être atemporel correspond au monde décrit par la Thèse de l’Espace-Temps alors que le mode d’être temporel correspond à celui de la Théorie Dynamique du Temps. Nous souhaitons montrer que le Pluralisme Temporel combine les avantages des deux théories du temps. Le Pluralisme Temporel est en adéquation avec la Théorie de la Relativité Restreinte et ne nie pas l’existence du changement. De plus, cette théorie permet d’accepter à la fois des entités tridimensionnelles et quadridimensionnelles. Nous procèderons de la façon suivante. Dans une première partie, nous présenterons la Théorie Dynamique du Temps et la Thèse de l’Espace-temps en exposant les principales thèses qui les composent. Puis, dans une seconde partie, nous examinerons les principaux arguments contre ces deux théories. La troisième partie sera consacrée à la présentation du pluralisme ontologique. Enfin, dans la dernière partie nous présenterons le Pluralisme Temporel et montrerons les avantages que cette théorie possède à la fois sur la Théorie Dynamique du Temps et sur la Thèse de l’Espace-Temps.
Exhibition Magazine, 2020
Création, destruction et mémoire Construire est toujours vouloir durer, défier le temps, lui opposer des remparts. Ainsi du travail de l'architecte, et de toute production humaine assez solide et massive pour prétendre résister aux saisons et aux intempéries, s'effriter sans s'effondrer. Ainsi encore, des institutions sociales et des traditions de pensée, persistant à travers les époques, contre le vent du changement. Derrière ce que l'on a construit, l'on s'abrite, matériellement et symboliquement, du passage du temps, c'est-à-dire de l'instabilité, mais aussi plus généralement du désordre, de l'imprévu et du non-sens : de la même façon que les murs des immeubles, des pyramides ou des cathédrales protègent les esprits et les corps du chaos du monde, les traditions et institutions offrent des refuges pérennes mais aussi des points d'ancrage et de mémoire, à partir desquels il devient possible d'organiser le réel et d'y agir selon des valeurs stables. La mode agit exactement à l'inverse. Force de renouvellement, elle est aussi, en cela, puissance de déstabilisation. Car le temps de l'innovation dans lequel elle s'inscrit, temps sériel du surgissement et du pur événement, est un temps de la destruction rituelle, où chaque renaissance opère comme une table rase, rejetant le passé récent dans le domaine de l'inexistence, mais aussi, dans celui de l'oubli et de l'impensé. Dès lors, elle ne protège jamais pour longtemps les corps qu'elle recouvre, mais les entoure seulement de pellicules fragiles, d'abris de fortune, provisoires et branlants, toujours voués à un effondrement précoce. Ainsi des vêtements eux-mêmes mais aussi des tendances, et à une échelle plus large de certaines marques qui ne vivent que quelques saisons ou années, le temps de propositions aussi fortes qu'invivables sur le long terme, ou encore, de celles qui entrent dans la postérité à coup d'apostasies en série. Il n'est pas jusqu'aux plus illustres directeurs artistiques qui n'habitent aujourd'hui les grandes maisons de mode qu'à la manière d'abris précaires : ainsi de Nicolas Ghesquière chez Balenciaga, de Raf Simons chez Dior, d'Alber Elbaz chez Lanvin, ou encore de Phoebe Philo chez Céline, qui, si brillants furent-ils en leurs rôles, restent des noms parmi d'autres sur une liste toujours en cours d'écriture, et dont rien n'arrêtera le mouvement. N'est donc pas du ressort de la mode ce qui résiste au temps, mais au contraire ce qui accompagne son mouvement, ce qui lui cède et le seconde, voire même ce qui se confond avec lui : matière d'un présent volatil, elle serait, plutôt que la cathédrale qui se maintient et persiste dans sa présence, les averses et les incendies auxquelles celle-ci doit résister.
Les modes indiquent la façon de présenter l’action ou l’état.
JOURNAL OF PHILOLOGY AND INTERCULTURAL COMMUNICATION, 2021
Abstract: Greenberg (1966) in “Some universals of grammar with particular reference to the order of Meaningful elements” attests that: “in the conditional statements, the conditional clause precedes the conclusion as the normal order in all languages”. This statement, as part of a set of 45 axioms categorizing characteristics common to languages, is called Universal 14. For him, therefore, the Universal 14 is a reality in all the languages of the world. However, does such a rule actually apply to an idiom like Bété - a Kru language of Côte d'Ivoire - knowing that no Kru language has been taken into account in the examination of its author? In this study, the purpose is to describe the syntactic structure of the Bété statement establishing a condition. Thus, one will be likely to know the form of the marks of the conditional, their different positions in sentences in order to judge a possible structural conformity with the “greenberguian” prediction. When analyzing the data of the Bété, the observation is that this language generally uses a morpheme (kʌ ̀ ) to express different types of conditions, namely the factual, the hypothetical, the counterfactual among others. However, it appears in the protasis in the non-negative form and very often in the apodosis when it is negative. The presence of aspectual marks in the different utterances of the Bété, allows to specify the typology of the conditional. Keywords: conditional, protasis, apodosis, syntax, Bété.
Conditional clauses are examined from two points of view : 1) their distribution, 2) their informational status. The semantic polysemy of subordinators is presented as well as the distribution between subordinators and connectors and the cooccurrence restrictions between the subordinators and some head nouns. The subordinate clauses associated with jiu and those associated with cai are opposed in terms of both the semantic and the informational roles they play. A tentative explanation of the distribution of jiu in main clauses is proposed. To conclude, some distributional characteristics of counterfactuals (the distribution and scope of the negative marker) are sketched.
2009
Le fascicule « Modes et Temps » (FR 106) souleve certains problemes de syntaxe propres au verbe francais, et notamment ceux relatifs aux notions de mode, de temps et d’aspect. La premiere partie est consacree a la theorie (« Cours »), ou, apres une introduction qui presente le verbe, sont traites, chacun dans une lecon a part, les differents modes, ainsi que les notions de « temps » et d’ « aspect ». La deuxieme partie, appelee « Documents », propose quelques rappels, ainsi que des mises au point que le temps imparti au cours en classe ne permet pas de developper. Ce choix est delibere car l’etudiant rechigne souvent a consulter des manuels ou tout simplement ignore leur existence. La troisieme et derniere partie est consacree aux « Travaux Diriges., ou l’etudiant trouvera un assez large eventail d’exercices lui permettant de verifier les connaissances qu’il connait deja et celles qu’il vient d’acquerir ainsi que trois corriges complets. Une liste des symboles est placee en debut du...
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Gouvernement et action publique, 2018
Psychotherapies, 2011
Le conditionnel (en français), Recherches linguistiques, 2001
Revue de métaphysique et de morale, 2011
Etudes sémantiques et pragmatiques sur le temps, l' …, 2007