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2022, Raison Présente
https://doi.org/10.3917/rpre.220.0071…
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L’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima Dai Chi en mars 2011 reste sans aucun doute l’une des catastrophes industriel- les aux enjeux politiques cruciaux dans la période que nous traver- sons. Voici un monde lancé dans la recherche frénétique de sources énergétiques viables et respectueuses de l’environnement. Si l’indus- trie nucléaire fut présentée comme telle durant de longues années, les accidents successifs aux conséquences profondes et durables interrogent ce choix. La volonté politique, fondée sur un investis- sement industriel conséquent, de montrer que l’on serait capable de surmonter un tel accident a pourtant conduit le gouvernement japo- nais à décréter la réouverture totale de la zone évacuée autour de la centrale. Cette décision fut rendue possible par les recommandations de la CIPR (Commission internationale de protection radiologique) selon laquelle la limite d’exposition peut passer de 1 (seuil en temps normal) à 20 msv/an1 en période de reconstruction après un acci- dent2. Il s’agit là d’une première au monde qui n’est cependant pas sans conséquences humaines et matérielles. En premier lieu, cette reconstruction génère d’innombrables déchets dont il paraît impor- tant d’élaborer un bilan provisoire. Mais par-delà des débris, ce sont des questions éthiques fondamentales qui sont en jeu. Nonobstant celles que suscite la politique de communication sur le risque afin de stimuler une résilience qui n’irait pas assez bon train3, nous nous intéresserons ici à l’élaboration des méthodes planificatrices peu soucieuses de nos environnements de vie.
Urbanisme, 2007
Bientôt trois ans que le Tsunami a affecté les côtes indiennes du Tamil Nadu. Plus de 150 000 maisons ont été détruites ou endommagées dans environ deux cents localités, essentiellement rurales. Aujourd'hui, on estime que deux tiers des logements ont été reconstruits. En France, la série de polémiques sur le trop plein d'argent ou son utilisation tardive a focalisé le débat sur le bon usage des dons et la performance des humanitaires. Si cette solidarité exceptionnelle est à saluer, il semble néanmoins utile de réfléchir sur les conséquences de cette mobilisation mondiale sur les modalités et les stratégies mises en oeuvre par les opérateurs. Où l'on s'aperçoit que l'efficacité tant exigée de l'aide humanitaire d'urgence peut entraver les processus d'une reconstruction pourtant souhaitée par tous. Il n'aura pas fallu longtemps aux autorités gouvernementales indiennes pour se rendre compte que la reconstruction allait être problématique. Quelques jours seulement après le Tsunami du 24 décembre 2004, l'immense solidarité internationale et locale qui a inondé de fonds et de volontaires la côte dévastée a d'emblée créé une surchauffe du système, incapable de maitriser les flux d'une aide dispersée et disparate. Ce fut une des particularités de cette crise humanitaire : une mobilisation financière inégalée en un temps record, des besoins en urgence médicale très vite couverts, peu de blessés, des centaines d'ONG locales et étrangères présentes sur place, une population de victimes très homogène, habitant des constructions souvent rudimentaires et mal protégées des risques naturels. Un an après le Tsunami, 80% des victimes indiennes vivaient dans des conditions très précaires, dans des abris en tôle ondulée, sans ouvertures ni ventilation. Ces baraquements ont dû être réhabilités après six mois, en prévision des effets de la mousson. Sur les 130 000 logements à reconstruire, seuls 37 000 avaient été planifiés, 9 000 mis en chantier et 1000 terminés. Aujourd'hui, la plupart des projets engagés sont en phase d'achèvement, mais il reste bon nombre de sans-abris et de mal-logés. Il faudra encore quelque temps pour mesurer l'impact et l'efficacité de la reconstruction.
Antiquités africaines , 2012
Les récentes fouilles d'Uchi Maius conduites par une équipe tuniso-italienne ont livré un important lot d'inscriptions latines qui constitue un apport capital tant à la connaissance du site qu'à l'histoire sociale et à l'organisation institutionnelle de tout le territoire de la grande colonie de Carthage, la pertica Carthaginiensium. Il n'est guère étonnant que, parallèlement à ces nouvelles recherches, des études érudites axées aussi bien sur l'histoire institutionnelle de cette ville que sur celle de son urbanisme se soient multipliées ces dernières années. C'est à partir de plusieurs articles récents que nous réexaminerons le dossier juridique de cette cité romaine tout en proposant une reconstruction de son histoire municipale.
Ebisu, 2012
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise Eguchi Kumi est chercheure invitée, UMR CNRS LAVUE 7218 (Laboratoire architecture, ville, urbanisme, environnement), équipe AUS (Architecture, urbanisme et société). Kubota Aya est maître de conférences au département d'ingénierie urbaine, faculté d'ingénierie, université de Tokyo ; président du Conseil du paysage de la commune d'Urayasu (Urayasu-shi Keikan shingikai 浦安市景観審議会), membre du Conseil environnemental du département de Tokyo (Tōkyō-to Kankyō shingikai 東 都環境審 議会). Nagase Setsuji est maître assistant en système de conservation urbaine, Research Center for Advanced Science and Technology, université de Tokyo, lauréat 2010 du prix Yuasa 湯浅賞 de soutien à la recherche (prix de thèse de doctorat). Kurose Takefumi est ingénieur, maître assistant au département d'ingénierie urbaine, faculté d'ingénierie, université de Tokyo. Lauréat 2006 du prix du Doyen de la faculté d'ingénierie. 、 p. 175-187 | | Ebisu 47 printemps-été 2012
Le ndjuka tongo, ou okanisi tongo 1 , est l'un des créoles de base lexicale anglaise originaire du Surinam, parlé par les descendants des Noirs Marrons qui vivent en Guyane sur certaines portions du fleuve Maroni (commune de Grand Santi), frontière naturelle avec le Surinam, et dans les communes de l'Ouest guyanais (à Saint-Laurent du Maroni, la sous-préfecture; à Mana et sur les routes départementales qui la relient à Saint-Laurent). Le ndjuka fait partie du groupe linguistique des créoles de base lexicale anglaise du Surinam, qui regroupe les langues suivantes: -le sranan tongo, langue des Créoles 2 du Surinam et langue véhiculaire dans tout l'Ouest guyanais, -l'aluku, le ndjuka, le paramaka, langues des différents groupes businenge (ou Noirs Marrons) de Guyane française, -le saramaka, créole de base anglaise partiellement relexifié en portugais, parlé également par des Noirs Marrons. Ces langues entretiennent entre elles des relations d'ordre dialectal, dans deux sous-groupes distincts, l'un regroupant le saramaka et le matawai (non parlé en Guyane française), et l'autre, l'ensemble des autres variantes. Pour des raisons identitaires cependant, les différents groupes ethniques tiennent à garder une dénomination propre à chaque langue: on parlera alors de ndjuka tongo (langue des Ndjuka, de tongo < 'tongue' angl.), d'aluku tongo, langue des Aluku ou Boni, de paamaka tongo, langue des Paramaka.
Droit et ville, 2003
Cureghem : de la démolition à la revitalisation Cet article s'intéresse aux changements initiés par les nouvelles politiques publiques de revitalisation urbaine des quartiers "fragilisés" à Bruxelles. L'étude des Contrats de quartier à Cureghem permet à la fois de mieux comprendre comment le contexte préexistant façonne une innovation institutionnelle et comment une nouvelle politique publique contribue à transformer l'agir politique. Avec l'introduction des Contrats de quartier, les autorités communales d'Anderlecht sont passées d'un projet de démolition à celui d'une revitalisation de Cureghem. Cependant, ce changement a été progressif. A ses débuts, la mise en oeuvre de ce dispositif à Cureghem révélait une grande inertie de la part de la commune, provenant de sa culture politicoadministrative et de son manque d'implication dans ce nouveau projet. C'est avec la recomposition partielle du paysage politique local et les phénomènes d'apprentissage engendrés par le dispositif que les objectifs de cette politique régionale se sont concrétisés. Le cas de Cureghem montre ainsi le rôle des acteurs locaux dans la production d'une politique publique.
Selon mes hypothèses astronomiques précédentes, Cuchulainn serait le Chien « astronomique » (Sirius ou Procyon) accompagnant Orion juste après le Passage de la Voie lactée par les équinoxes (vers-4300, avant le début de l'ère du Taureau), à la fin de la « 1 e Séquence du Taureau » (note 1). Il serait le véritable « organisateur » de la Réforme que son père Lug-SH aurait voulue pour le calendrier celtique ; une réforme qui ne devrait être que druidique, mais fondamentale puisqu'elle vient de Lug, chef religieux de cette « secte tardive ». Seule cette Réforme justifierait le découpage du temps différent des ères des Gémeaux et du Taureau que j'ai envisagé précédemment… Et la vie de Cuchulainn devrait donc contenir tous les éléments de cette réforme, puisqu'il aurait été conçu pour la réaliser en tous points : il serait l'âme du début de ce temps religieux des druides… C'est cette thèse qui est défendue ici en fonction de textes irlandais, quoique tardifs (note 2). Photo n° 1 (Monnaie de Rhénanie) : Cuchulainn, fils de Lug en contorsions, avec sa fronde et son gae bolga, (le « javelot-foudre ») … → Rappelons que, selon mes hypothèses calendaires précédentes : 1 : On lira mes hypothèses sur ce sujet surAcademia.edu, article « Il était une fois le Chaudron et le Calendrier », 2019 2 : Ce mythe peut être lu dans le cycle irlandais du Patrimoine littéraire européen, De Boeck université, 1992, pp. 140 & sq. Un autre livre pourrait être source d'inspiration, malgré ses « bizarreries », donc moins sûr : G. Roth, La geste de Cuchulainn, Paris 1927 L'édition d'art
Ambiances, 2017
Ce document a été généré automatiquement le 21 avril 2019. Ambiances is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.
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Ambiances: Revue internationale sur l'environnement sensible, l'architecture et l'espace urbain, 2017
l'Expansion Management Review, 2006
Hakan Yilmaz. 2010. « La Reformation Bourgeoise En Turquie : Opportunités Et Menaces » In Institut Du Bosphore, Paris, Note No. 04, 26/11/2010.
Espace Populations Sociétés, 2016
Mondes en développement, 2005
LA VALORISATION ECONOMIQUE DES PROPRIETES PUBLIQUES EN AFRIQUE NOIRE FRANCOPHONE : LE CAS DU TOGO. Par KOUPOKPA Tikonimbé, Maître-assistant à la Faculté de Droit de l’Université de Lomé.
Journal de la société des océanistes, 2006
CNRS Journal, 2020