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2011
rierte Parteiorganisation aufzubauen. Auch konnten sich seine Parteiaktivisten, von denen viele laut Art zu den Moderaten zu za¨hlen sind und die u¨ber einen guten sozioo¨konomischen Status verfu¨gten, in jahrzehntelanger Parteiarbeit u¨ben. In den 1990er und 2000er Jahren fiel es der Partei, inzwischen in Alleanza Nazionale umbenannt, denn auch nicht schwer, als Koalitionspartner in den Regierungen Silvio Berlusconis mitzumachen und sich das Image einer rechtskonservativen Partei zu geben. In seiner lesenswerten, filigran aufgebauten Studie ist es David Art gelungen, die vielgestaltige und sich fortwa¨hrend wandelnde Parteienfamilie der radikalen Rechten in zwo¨lf west-und nordeuropa¨ischen La¨ndern zu erfassen. Sprachlich und analytisch souvera¨n bietet er eine differenziert argumentierende Analyse, die insbesondere von ihrer historischen Tiefenscha¨rfe auf die Zeit nach 1945 lebt und so die feinen Unterschiede zwischen den einzelnen La¨ndern und Akteuren wie auch die parteipolitischen, organisatorischen und ideologischen Kontinuita¨ten in den Griff bekommt. Selbstversta¨ndlich kann man u¨ber bestimmte definitorische Positionen sowie die Einordnungen der jeweiligen Parteiaktivisten streiten, u¨ber La¨ngen in der Darstellung historischer Entwicklungen monieren oder einzelne faktuelle Ungenauigkeiten, wie beispielsweise James Schwarzenbachs angebliche Wahl 1967 in den Zu¨rcher Kantonsrat, beanstanden. Doch insgesamt zeigt David Art mit seiner Studie anschaulich und u¨berzeugend die Vorteile akteurszentrierter, diachroner Ansa¨tze, um die Gru¨nde fu¨r die unterschiedliche Konsistenz, Performanz und Konstanz rechtsradikaler Parteien zu erkla¨ren.
Swiss Political Science Review, 2012
2014
La conversion des pratiques quotidiennes : prouver son engagement et la pertinence du modele partisan de société .
Le désarroi démocratique. L’extrême droite en Belgique, 1995
Cultures & conflits, 2008
Coradini est professeur de sciences sociales et chercheur à l'Universidade Federal de Rio Grande do Sul, au Brésil. Ses recherches portent notamment sur des sujets relatifs au militantisme, à la participation et à la représentation politiques.
Nous voulons présenter dans cette communication un exemple du concept de différend, originaire et paradigmatique, le cas de Jean-François Lyotard luimême, qu'on pourra nommer « autobiographique », jusqu'à un certain point. Il s'agit de l'épreuve intellectuelle, pratique et affective, subie lors du retrait du politique, en l'occurrence celui du marxisme, et de la perte concomitante des amis du militantisme. Lyotard s'est engagé dans le militantisme politique en 1954, quand il a pris part aux activités pratiques et théoriques du groupe qui publiait la revue Socialisme ou Barbarie. Il a milité dans ce groupe marxiste au cours de douze ans. Le militantisme était compris par tous les membres du groupe comme une exigence d'engagement existentiel. Cet engagement existentiel exigeait une manière de vivre spécifique. Cela veut dire que le sens d'une vie d'activiste politique est indissociable de sa manière de penser et d'agir dans la guerre entre exploiteurs et exploités. Mais, un évènement surviendrait qui fera une fissure au coeur de cet engagement. Le tournant s'ouvrira lors qu'un sentiment de soupçon sur la légitimation du discours marxiste se signalera. Ce sentiment ouvre une blessure dans le militant, au fur et à mesure qui commençait à suspecter « la validité du marxisme à exprimer les changements du monde contemporain ». Ce sentiment signale qu'il y a là « quelque chose » et c'est précisément la recherche de ce « quelque chose » que va travailler le militant, c'est-à-dire, exigera de lui un nouveau labeur de transformation de soi. Ce qui nous intéresse ici spécialement, c'est la manière dont Lyotard travaille cette blessure de la légitimation et la perte de l'amitié des camarades de lutte et du militantisme ; pertes irrémissibles qui l'obligeront à reprendre à nouveau frais le principe orientant sa manière de penser et de vivre.
2012
Par rapport à d’autres pays de l’Union européenne, la France est moins encline à voir s’exprimer des intérêts spécifiques (ethniques ou religieux) dans la vie politique. Ceci vient de sa conception de la nation, civique et non ethnique et se retrouve dans l’article premier de la Constitution de 1958 qui affirme que la République assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens « sans distinction d'origine, de race ou de religion ». Ainsi toute revendication formulée en vertu de l’appartenance à un groupe ethnique ou religieux est considérée comme compromettant l’intérêt général. La République ne reconnaît pas les corps intermédiaires et doit préserver une relation verticale entre le citoyen et l’Etat.
Le monde politique ne semble présenter qu'un attrait limité – voire déclinant – pour la jeune génération d'électeurs européens. Les chercheurs qui s'intéressent au lien entre jeunes et politique sont majoritairement d'accords pour avancer que la jeunesse est une période de latence en matière de pratique politique (Muxel 1992). Toutefois, les événements de mai 2011 sur la place « Puerta del Sol » à Madrid montrent que les jeunes gens sont capables de se mobiliser politiquement et de donner naissance à un mouvement large et vigoureux comme celui des Indignés. En partant d'une définition de la jeunesse qui respecte la complexité de cette catégorie sociale et son caractère multidimentionnel (socio-historique, culturel, économique, etc.), nous cherchons à savoir ce qui a motivé de jeunes Suisses romands à s'engager dans le Mouvement des Indignés (MI). Nous avons interrogés sept personnes sur leurs motivations et leur expérience au sein, ou à la périphérie, du MI. L'approche méthodologique de notre recherche s'inspire de la théorie ancrée sous sa forme constructiviste. Après avoir posé le cadre théorique, construit à partir des repères épistémologiques de l'histoire des Mouvements sociaux, nous y avons développé notre analyse, qui fait ressortir un point central : l'engagement politique des membres de notre échantillon présente un caractère original – si on le compare avec la militance traditionnelle (celle de l'ouvrier des Trente Glorieuses) – qui peut être qualifié de « distancié ». Cette forme de participation politique singulière amène les Indignés à une pratique qui se distance de la politique institutionnelle et que l'un de nos répondants appelle la « politique citoyenne ». Nous en donnons la définition suivante : la politique citoyenne est l'expression publique d'un individu soucieux du bien commun – désireux d'apporter une contribution utile au plus grand nombre – qui prend part à une action concertée ayant pour but de faire connaître un message (basé sur un savoir personnel et élaboré collectivement) en direction du grand public – ou indirectement adressé aux instances du pouvoir institué – en vue d'un changement qui présente un caractère nécessaire, urgent et global. Notre étude vise à fournir des éléments conceptuels aux parents, aux éducateurs en général et aux agents politiques afin de favoriser l'accueil des jeunes dans le jeu démocratique.
Reflets: Revue d’intervention sociale et communautaire, 2017
Tous droits réservés © Reflets, Revue d'intervention sociale et communautaire, 2017 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'
Depuis les années 1990, l'électorat de dix pays d'Amérique latine s'est porté de façon massive vers des dirigeants, coalitions de partis et/ou partis situés sur la gauche de l'échiquier politique 1. En Argentine, en Bolivie, au Brésil, en Équateur, au Nicaragua, au Paraguay, au Salvador, en Uruguay, au Venezuela et au Chili (avant mars 2010), ces responsables ont remporté la présidence de la république et ont gouverné leurs pays respectifs en cherchant à développer des politiques progressistes. Ils bénéficient pratiquement tous d'une majorité parlementaire également située à la gauche du système des partis. C'est ce que l'on a appelé, dans la région, le « virage à gauche » 2. Les hommes d'État qui ont remporté ces scrutins sont tous différents les uns des autres. Leur style, le contenu de leurs politiques publiques affichées « à gauche », leur façon de mettre en place les réformes du système, d'envisager le changement politique, les rapports qu'ils entretiennent avec leurs partisans, leurs concitoyens, leurs organisations partisanes et les institutions démocratiques montrent d'importantes dissemblances qui ne doivent pas nous surprendre. Dans un contexte où les relations entre idéologie et programme, entre électeurs et partis ne sont ni homogènes ni stables, on ne s'étonnera pas qu'il y ait des différences dans la façon de comprendre, de diriger et de gouverner au nom de la gauche, dans les divers pays de la région 3. La littérature spécialisée insiste sur l'existence d'au moins deux types de gauche au pouvoir en Amérique latine, à partir de la fin des années 1990. Les différences entre les programmes, les politiques et les stratégies mises en place par ces chefs 1 La traduction de ce texte a été effectuée par Fabienne Favre Gouy.
Distribution électronique Cairn.info pour Editions du Croquant. © Editions du Croquant. Tous droits réservés pour tous pays.
2014
La conversion des pratiques quotidiennes : prouver son engagement et la pertinence du modele partisan de société .
À l'approche des élections européennes qui auront lieu en 2014, les observateurs ont pu constater des tentatives de rassemblement des partis d'extrême-droite européens, dont le but affiché est de devenir la troisième force du Parlement Européen. Il est vrai que depuis quelques années, ces partis ont le vent en poupe. Un peu partout en Europe, l'extrême-droite est en bonne position électorale ; troisième force politique dans certains pays, elle participe même au gouvernement de quelques autres. Un rassemblement de l'extrême-droite, qui jouerait de cette position de force, semblerait donc logique. Pourtant, on constate que ces partis ont des difficultés à s'unir. Leurs objectifs semblent parfois différents et beaucoup sont sceptiques sur une éventuelle alliance. L'extrême-droite européenne, sous l'apparence d'un tout unitaire, ne serait-elle pas beaucoup plus diverse et divisée qu'elle ne semble ? Dans un premier temps, nous allons nous intéresser aux marqueurs qui fondent l'unité historique et idéologique de l'extrême-droite ; cela permettra de définir ce terme, et de montrer les points communs des extrêmes-droites européennes. Dans un second temps, nous nous pencherons sur ce qui divise aujourd'hui l'extrême-droite en Europe, en particulier dans le cadre des nouvelles stratégies que certains partis ont choisi de mettre en place.
Cahier de l'Irsem n°17, 2012
"Postface au rapport: La gestion de la diversité ethnique dans les armées. Le cas du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de la Belgique et des Pays-Bas, par Anaïs Reding, Matt Bassford, Claire Celia, Kristin Weed, Emmanuel Hassan (Rand Europe), 2012"
Agora débats/jeunesses, 2016
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2016
La litterature tend a caracteriser le populisme par deux dimensions : l'appel au peuple contre les elites et un type particulier de rapport au leader. A partir d'entretiens approfondis avec des militants de l'Union Democratique du Centre (UDC) menes dans le cadre d'une etude sur la pluralite des logiques d'engagement dans ce parti, ce texte traite du role de ces deux dimensions dans l'attachement au parti. Nous constatons d'une part que ces dimensions ne sont pas systematiquement presentes chez les militants rencontres ; l'attachement au parti peut meme s'operer en depit du discours « populiste » du parti. Nous montrons d'autre part que les formes que prennent ces dimensions different en fonction des proprietes sociales et des parcours de vie des activistes. En definitive, la notion de populisme, lorsqu'elle entend rendre compte de la « demande » d'attachement a ce type de parti venant des militants et/ou des electeurs, provoque plus d...
Emulations - Revue de sciences sociales
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Questions de communication, série Actes (3): Espaces et territoires de l'engagement, 2006
Le texte analyse la manière dont se sont développés différents collectifs d'opposants au projet routier dit du "tunnel de Somport" en vallée d'Aspe (Pyrénées). Comment comprendre leurs différences, et parfois leurs difficultés à coexister, alors qu'ils s'opposent au même projet d'infrastructure? Au contraire d'analyses qui pourraient rester à de simples différences rhétoriques ou argumentatives, le texte s'intéresse aux formes d'engagement dans chacun des collectifs, en montrant comment ils s'engagent dans des épreuves spécifiques et font alors face à des tensions différentes.
L’Europe a toujours connu des flux migratoires de différentes origines et la diversité intrinsèque de la population européenne est un fait. Pour Kirchberger et Niessen (2011), cette altérité culturelle peut avoir des effets positifs sur le bien-être de tout un chacun, ainsi que le développement humain et économique du continent : elle permet, par exemple, de disposer d’une variété quasi infinie de ressources culturelles sous de multiples formes linguistiques, techniques, artistiques, culinaires, etc. Ces ressources sont autant de solutions ou d’inspirations qui enrichissent nos pratiques culturelles et citoyennes, les produits que nous consommons, comment nous les consommons, les activités que nous réalisons, les informations et expériences auxquelles nous accédons... Si les diversités culturelles permettent ainsi d’engranger de nouvelles connaissances, elles génèrent aussi une force créatrice à travers les interrogations et les étonnements qu’elles nous inspirent. Les variations culturelles incitent, en effet, à l’exploration de nouvelles approches et stimulent l’innovation dans de nombreux domaines. Elles renforcent, enfin, la « résistance », entendue comme la capacité d’un système à pouvoir s’adapter à de nouvelles conditions. Comme la biodiversité est la clé d’un environnement sain et durable, les diversités culturelles peuvent être vues, selon Marglin (1990), comme la clé de la survie de nos démocraties.
in Oscar Mazzoleni et Hervé Rayner, Les partis politiques suisses : traditions et renouvellements, Paris, Michel Houdiard, 2009
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