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2003
Depuis au moins deux siecles le jeu flirte avec l'education, mais dans une grande confusion quant au lien reel entre les deux notions. C'est en rompant ce lien, en pensant le jeu comme activite frivole, divertissement a l'egal des autres, y compris des moins "nobles", que l'on pourra le comprendre a la fois comme origine du loisir et lieu d'apprentissages sociaux et informels.
Formation doctorale CUS Anthropologie historique. Mondes anciens et modernes; Workshop 'Jeu et apprentissage', Université de Fribourg, 26-27 octobre 2017, organisé par Véronique Dasen
La diffusion de l’approche interculturelle est indispensable dans toutes les écoles, même dans les classes «homogènes», puisque celles-ci réunissent des enfants et des professeurs d’origines différentes. Ainsi dans cette étude, la notion d’éducation interculturelle ne signifie pas seulement une rencontre de cultures nationales, mais aussi une rencontre de cultures individuelles. Il s’agit d’une procédure dynamique et non statique, interactive et interdépendante entre des personnes différentes, mais de même nationalité et classes sociales. La motivation finale étant de bâtir une société ouverte caractérisée par l’isonomie, la compréhension mutuelle, l’acceptation de tous et la solidarité. L’objectif principal de cette étude est d’apprécier le rôle du jeu dans la formation d’une conscience interculturelle en examinant et en analysant les opinions et les comportements des enfants eu égard aux questions afférentes à l’éducation interculturelle. La méthode scientifique suivie au cours de cette étude est la recherche action. Elle fut introduite pendant trois mois et de manière quotidienne dans la population de deux écoles maternelles publiques d’une île grecque. Le recueil des données s’est appuyé sur le carnet de bord rassemblant les observations du chercheur-éducateur, sur des entretiens avec les enfants du groupe étudié et de l’équipe de contrôle au début et à la fin de l’étude, ainsi que sur l’organisation d’une série d’activités ludiques, lesquelles traitent des notions fondamentales de l’éducation interculturelle (connaissance de soi et acquisition d’une image de soi positive, adoption de l’identité du groupe, échange, interaction, collaboration, réciprocité- solidarité, reconnaissance des similitudes et des différences, tolérance et respect des différences, identification et action contre les stéréotypes). L’analyse qualitative des données a dévoilé que l’approche de l’éducation interculturelle par l’intermédiaire du jeu a permis aux enfants d’aborder la différence non comme un obstacle inévitable à la communication, mais plutôt comme un stimuli pour se rapprocher l’un de l’autre. De plus, elle a confirmé les conclusions d’autres études qui soulignent que les connaissances que les enfants ont acquises concernant toutes sortes de différences divergent suivant leur environnement social et culturel. Enfin, l’environnement familial et d’une façon plus général, le contexte social a constitué un obstacle au changement de l’attitude des enfants quant aux différences de race et de sexe.
À partir d’une enquête ethnographique menée par observation dans un accueil périscolaire, cet article explore les différentes formalisations des activités ludiques qu’elles soient à l’initiative d’enfants ou d’animateurs. En premier lieu dans une perspective goffmanienne, l’analyse montre comment les opérations de cadrage des animateurs orientent les activités ludiques vers des intentions éducatives quitte à occulter les pratiques qui se déroulent entre enfants. En second lieu, l’analyse des documents produits à l’occasion de la réforme des rythmes scolaires croisée au cas-négatif de la garderie permet de comprendre ce processus de formalisation éducative, voire de scolarisation, des jeux enfantins au profit d’activités « encadrées ». Au final, il s’agit d’interroger la prédominance de la « forme scolaire de socialisation » dans le champ du loisir des enfants.
Sens Public, 2006
Cet article propose, à partir d'un cadre théorique élaboré par Winnicott, une étude des processus en jeu dans l'activité de jeu dramatique menée en classe. L'acte d'apprentissage comme celui de création est une prise de risque. En intégrant le jeu dramatique en son sein, l'école intègre au parcours de formation qu'elle propose, la prise de risque inhérente à l'acte d'apprentissage comme à celui de création. L'accent est placé sur, d'une part les conditions nécesaires à l'émergence du jeu des élèves dans ses rapports avec la réalité, et d'autre part sur la gestionen classe de la conduite de l'activité.
La présence du jeu à l' école est ancienne et se décline autant sous la forme du jeu sans finalité pédagogique apparente de la récréation, que de l'activité ludique en classe. Cependant, depuis les quarante dernières années, le jeu s' est transformé. Le jeu numérique des années 70 s' est en effet popularisé pour devenir, aujourd'hui, une industrie multimilliardaire. Forme d'art qui a maintenant sa place au musée, le jeu numérique a de multiples finalités, qui relèvent du domaine commercial ainsi que de ceux de l' éducation et de la formation. Nous proposons, à l' enseignant et au formateur qui désirent faire usage de jeux numériques, deux approches que sont le jeu sérieux et le « détournement sérieux de jeu ».
Canadian Journal of Children's Rights / Revue canadienne des droits des enfants
Le chemin de l’école fait partie du quotidien de tout enfant scolarisé-es. Il se révèle être l’un des rares moments non structurés et non strictement surveillés par les adultes où les enfants sont libres et autonomes. Issu d’un projet de recherche portant sur les expériences enfantines sur le chemin de l’école dans trois cantons suisses, cet article étudie plus spécifiquement les activités ludiques qui s’y déroulent. Ce faisant, un paradoxe est mis en évidence. D’une part, les données montrent que le chemin de l’école offre aux enfants un espace-temps de liberté, d’amusement pendant lequel ils et elles peuvent se livrer dans des jeux spontanés et autodirigés. D’autre part, elles dévoilent l’influence – plus ou moins marquée selon les cas – de contraintes parentales sur l’organisation de ces déplacements qui par conséquent réduisent la marge de liberté de l’enfant. Leur droit au jeu est donc mis en question.
2019
Cet article rend compte des principaux résultats d'une recherche qualitative visant à comprendre les conduites des élèves entre eux – entre filles, entre garçons, entre filles et garçons – dans les établissements d'enseignement secondaire : s'agit-il, comme le disent le plus souvent les élèves, de jeux bénins, ou bien ces comportements sont-ils aussi constitutifs de violences ? À l'aide d'observations de type ethnographique, on met en évidence chez les élèves des fonctionnements sociolinguistiques appelant des interprétations difficiles et des conduites de contrôle réciproques asymétriques, par lesquelles les élèves se socialisent aux normes de l'hétérosexisme. Cet ensemble constitue bien, même à l'intérieur de jeux, un système de violence de genre. Les adultes de l'institution semblent ne percevoir ni certaines violences manifestes, ni le sens violent de conduites anodines – sans doute la conformité de ces conduites aux normes du genre et de l'hé...
Muséologies: Les cahiers d'études supérieures
Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) Association Québécoise de Promotion des Recherches Étudiantes en Muséologie (AQPREM)
Pro[e,seur de philo,ophie a Florida Arlanric Univers;r)'. 1. Tr<lduir d e Lmglais (Erat-Unis) par L. VIENS. Une prel))iere ve rsion de ce texte a ete prese ntee dans Ie cadre tlu congres de la Soc iete japonai se d 'est hetique tenu it Hiroshima en octobre 2002 Les intertitres qui suivent sont de la redaction.
Archives de Pédiatrie, 2012
Today's juveniles are the first generation to be raised in an environment where gambling is very accessible and socially acceptable. The recent legalization of Internet gambling has increased this accessibility. With 28,8 millions of gamblers in France in 2010, many believe that gambling is an innocent leisure activity. The first results of the national survey on the prevalence of gambling practices conducted in France show that in 2010, 1.3% of the population had a gambling problem. Also, despite the prohibition of gambling to minors, the mean age of onset of gambling behavior in the world is 11.5 years. Gambling (even non-problematic) in adolescence is associated with poor school performance, criminal behavior and family conflict. Recreational gambling shares with pathological gambling high rates of psychiatric comorbidities in adults, and risk behaviors among adolescents. Similarly, international studies show prevalence of problem gambling 2 to 4 times higher among adolescents than among adult, 3.5% to 8% of adolescents between 12 and 17 are pathological gamblers. The validity of the screening instruments and the frequency of spontaneous recovery in adulthood are discussed to explain the high prevalence in adolescence. This article proposes a focus on the practice of gambling in adolescence and its characteristics when the practice becomes pathological. We discuss the epidemiological, diagnostic, etiologic and therapeutic aspects of this problem. Three major types of risk factors implicated in gambling problems are identified: some of them are related to the subject (individual factors), others are related to the object of the addiction, here the gambling activity by itself (structural factors) like Internet with the recent legalization of gambling online, and the last are related to environment (contextual or situational factors). Thus, the development and maintenance of pathological gambling in youth seems to be conditioned by the interaction of a person and a gambling activity, in a particular context. This conceptual model is based on
Dans ces pages, je voudrais me concentrer sur la vie intellectuelle propre à l’université. L’université est aujourd’hui au centre des profondes transformations que connaissent l’Europe et le monde entier : elle n’est plus celle qui a existé pendant des siècles et que nous avons connue les dernières décennies. En dépit pourtant de ces profonds changements, il est encore possible de parler de l’université comme du lieu privilégié de la vie intellectuelle : d’une vie intellectuelle qui soit libre et gratuite. Les transformations sont importantes et profondes, mais l’université porte en elle quelques anticorps qui lui permettent d’opposer une certaine résistance à un aplatissement — par ailleurs voulu, recherché, poursuivi et non remis en cause — sur le modèle d’un marché global qui s’auto-légitime et s’impose comme norme évidente en soi.
Intermédialités: Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques, 2000
2014
Rencontres Pédagogiques du KansaI 2014 : Hors-thèmes Co-auteurs : Ludovic Helme et Kevin Tortissier
Concrétiser le potentiel des jeux vidéos pour l'apprentissage, c'est peut-être avant tout répondre à des questions à la fois fondamentales et pratiques : comment intégrer le contenu d'apprentissage dans un jeu ? Comment, dans un jeu pédagogique, ne sacrifier ni le gameplay, ni la qualité pédagogique, ni les deux ? Pour cela, après une rapide analyse de deux jeux pédagogiques de qualité, nous proposons une analyse systémique/sémiotique des jeux pour disséquer le concept d'intégration jeu -apprentissage et en définir quelques sousdimensions : intégration des mécaniques, intégration des fictions et intégration des temporalités. MOTS-CLÉS : Apprentissage par le jeu, intégration jeu-apprentissage, jeu, jeu pédagogique, game design. Mieux comprendre la notion d'intégration entre l'apprentissage et le jeu 1 2 Mieux comprendre la notion d'intégration entre l'apprentissage et le jeu
« Jeux n’est pas jouer » — Le jeu des enfants et les animateurs dans un centre de loisirs, 2012
À partir de la réalisation d’une démarche ethnographique dans un centre de loisirs, ce mémoire se propose d’explorer la complexité, à différents niveaux, des places consacrées au jouer des enfants et aux jeux des animateurs. En se centrant sur l’objet « jeu », trois questions sont discutées : la présence de formes ludiques différentes, la variété et les variations de la formalisation des moments de la journée, les relations des animateurs avec les enfants. Si les analyses réalisées ne divergent pas des travaux antérieurs, cette recherche montre la persistance et la résistance d’une forme éducative de l’animation depuis les années 1960 profitant de la domination de la forme scolaire. En se basant sur une conception de l’enfance comme un être en devenir, cette forme inscrit le loisir des enfants dans une visée pédagogique : le loisir éducatif ; un « semi-loisir » qui limite les jeux des enfants au profit des jeux organisés des animateurs supposés (plus) éducatifs.
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