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2001
Archives de sciences sociales des religions, 2001
L'isolement de l'Asie centrale durant les quelque sept décennies de soviétisme a produit une configuration très particulière des relations entre islam, politique et vie sociale, du fait que la religion musulmane, persécutée, se soit maintenue, comme les autres religions, dans la clandestinité ou le cadre d'un clergé-croupion officiel. Mais la décennie qui suivit les indépendances de 1991 a, d'une certaine manière, réintégré l'Asie centrale dans les grands courants du monde musulman contemporain : une réislamisation conservatrice de la société, un islam officiel bien contrôlé par les gouvernements et un islam radical qui, soit rentre dans le jeu politique (Tadjikistan), soit devient l'expression d'une contestation sociale face à un régime autoritaire (Ouzbékistan), tandis que le soufisme tend à être apolitique.
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Revue internationale de politique comparée, 2009
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. La sphère du religieux en Asie de l'Est connaît une grande diversité de formes et de pratiques au sein de chaque société, mais dans le cadre d'un paradigme des « trois traditions » incluant confucianisme, bouddhisme, et diverses traditions nationales. Une césure fondamentale subsiste entre l'Asie de l'Est continentale, où sont maintenues des structures rigides de contrôle du religieux et l'Asie de l'Est maritime où les modes de régulation du religieux s'assouplissent. Par-delà ces différences politiques, cependant, la majorité des acteurs religieux d'Asie de l'Est approuvent l'ordre politique et socio-économique existant, qui tend à les favoriser.
Le christianisme syriaque en Asie centrale et en Chine, 2015
Overview of the history of Christianity in Central Asia from the earliest reference in the works of Bardaisan to allusions in various sources to the final state of Christianity in the Timurid realm
École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses, 2010
2017
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
La Turquie en Asie centrale
Le Grand Inquisiteur parle avec le Christ, qui arrive à la hauteur de l'inquisition, et fait des miracles. Les gens le reconnaissent, commencent à l'adorer, puis l'Église arrive et ordonne qu'il soit brûlé sur le bûcher le lendemain de son arrestation. Dans la nuit, dans la prison, le Grand Inquisiteur vient et parle au Christ, et il lui dit que lui-même et l'église savent que le Christ est tellement bon, mais il raconte au Christ que sa venue serait maintenant un danger pour la mission de l’Église. Et il décrit la mission de l'Église dans les termes de problème de la liberté: « As-tu oublié que l'Homme préfère le repos, et même la mort, au libre choix dans la connaissance du bien et du mal ? Il n'y a rien de plus tentant pour l'homme que la liberté de sa conscience, mais rien de plus douloureux », Fiodor Dostoïevski, Les Frères Karamazov, 1880. « Pour un peuple privé de son indépendance politique, la religion est la seule expression de son unité nationale » Vassili Bartold au début du XX ème siècle. 3
École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses
Outre-Terre, 2004
Distribution électronique Cairn.info pour Outre-terre. Distribution électronique Cairn.info pour Outre-terre. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2004-1-page-109.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Vécus de la pluralité religieuse et réflexivité en Asie du Sud Aminah Mohammad--Arif & Grégoire Schlemmer English summary Religious plurality and Reflexivity in South Asia.
Transcontinentales. Sociétés, idéologies, …, 2007
c h r i s t o p h e j a f f r e l o t e t a m i n a h m o h a m m a d -a r i f 11
Pouvoirs, 2003
Distribution électronique Cairn.info pour Le Seuil. © Le Seuil. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, 2015
Éditeur Centre d'Etudes Mongoles & Sibériennes / École Pratique des Hautes Études Référence électronique « Aurélie Biard, État, religion et société en Asie centrale post-soviétique. Usages du religieux, pratiques sociales et légitimités politiques au Kirghizstan », Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines [
On observe actuellement dans le monde une tendance à traiter l'Islam en tant que civilisation totale et pas seulement comme une religion, mais également comme un système politique et social avec un droit divinement révélé à sa base, qui justifierait la totalité des pensées des musulmans, leurs actions, leurs manières d'être... C'est une approche parfois très générale. La partie la plus frappante de l'Histoire islamique est son expansion extrêmement rapide à partir de l'exil du Prophète de La Mecque à Médine (qui marque le début de l'époque islamique-l'Hégire-en 622) jusqu'à sa mort dix ans plus tard, quand toute la Péninsule Arabe fut unifiée. Plus tard, sous les quatre califes rashiduns, on assista à une expansion territoriale spectaculaire qui soumit rapidement des pants entiers des empires sassanide et byzantin, et jusqu'en Afrique du Nord. Sous le califat Omeyyade de 661 à 750, une nouvelle expansion eut lieur de la péninsule Hispanique jusqu'à au Pakistan actuel et certaines parties de l'Inde. Cette expansion dans un espace de 130 ans, est extraordinaire, mais aussi une source de fierté, et un symbole de la puissance de cette nouvelle religion et de sa capacité à organiser les gens. À partir de 750 commence le califat Abbasside, réputé « âge d'or » de l'Islam. La capitale est déplacée à Bagdad, qui fut fondée en 762. Cette nouvelle ville devint très vite la métropole qui attirait savants, artistes, écrivains et commerçants de partout dans le monde. Cet « âge d'or » de l'Islam fut caractérisé par : 1 une grande tolérance, 2 une grande efficacité administrative. Cette période qui s'étala sur environ 400/500 ans est probablement la période la plus riche de la civilisation islamique. C'est une de période d'apogée à laquelle renvoient les musulmans contemporains quand ils font référence à leur religion comme religion de tolérance. Le califat abbasside prit fin en 1258 par la destruction de Bagdad lors des invasions Mongols qui avaient quitté les steppes d'Asie centrale voyageant à travers le monde. Le calife abbasside fut obligé de fuir au Caire, et continua d'exister mais sous une forme beaucoup plus modeste ce qui donna naissance à une califat rival à Cordoba, Al Andalus, territoire de l'Espagne actuelle. L'unité du monde islamique fut ainsi brisée. Après une période d'expansion territoriale, après un âge d'or de consolidation, c'était désormais une période de rivalités et de fragmentation. Le califat abbasside tomba aux mains des Ottomans en 1517 qui continua d'exister jusqu'en 1924, date de son abolition après la fondation de la République de Turquie par Mustafa Kemal, dit « Atatürk ». Sous les dynasties successives, souvent issues d'esclaves militaires émancipés, le calife-qui était officiellement chef du gouvernement et commandant des croyants-était devenu l'instrument du pouvoir, soumis aux militaires. C'est de ce système d'esclaves militaires, de mercenaires, que dépendait la sécurité des dirigeants. Légalement le calife était chef spirituel des croyants, mais de facto c'était le sultan qui gouvernait et qui dépendant à son tour du bon vouloir de ses mercenaires. Globalement, le calife faisait perdurer chez les fidèles la loyauté que le Prophète avait naturellement instituée, mais en réalité il devenait avec le temps une personne de plus en plus impuissante. « C'est un échec de base de la pensée politique islamique que de venir avec une théorie réaliste de gouvernement, qui tienne compte de la réalité de ces autorités divisées entre chef spirituel et chef politique. C'est une approche problématique de l'État. Cet idéal dogmatique a continué de se construire sur le premier modèle du Prophète, mais a de moins en moins de liens avec la réalité », Ebrahim Afsah 2 .
Transcontinentales Societes Ideologies Systeme Mondial, 2007
Les religions sur la scène mondiale, 2010
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