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2010
The explosion at the government buildings in Oslo and the massacre at Utøya Island 22 July 2011 were the deadliest attacks in Norway since World War II. It has often been said that terrorism did not exist in Norway before Anders Behring Breivik, and nothing in the Norwegian public debate during the latest years could foresee such an attack. This paper questions both assertions. A closer look at right wing extremism in Norway since the 1970s and at the threat of militant Islamism after 9/11 shows that political and ideological factors contributed to generate a climate that made 22/7 possible. This paper also suggests that the killing of five Norwegian nationals during the hostage-taking at In Amenas in Algeria in January 2013 represents a new challenge to Norwegians’ efforts to adapt to the new realities of terrorism.
Revista Légua & Meia
Este artigo trata da visão celiniana sobre a vida humana a partir da linguagem simbólica da noite na obra de Céline. O simbolismo noturno é concebido a partir da perspectiva aquitípica que ganha uma extensão pós-iunguiana (Yung, Neumann, Hilman, Giegerich) na leitura de Ostrovsky (1967) e de d´Aebersold (2008). Enquanto para Ostrovsky a obra deliniana manifesta traços do existencialismo e para Aebesorld é uma obra cripto-religiosa na qual o conteúdo é um ``conteúdo sagrado latente, fragmentado ou degradado``, neste artigo aspiramos identificar uma visão do noturno que se inscreve nas teorias literárias iunguianas nas quais o aspecto principal é a percepção do autor como uma voz do inconsciente coletivo da sua época. Circunstãncia esta que desestabiliza as profundezas do incosnciente do homem moderno e que ameaça a sua existência diurna enquanto racionalidade organizada
SociologieS, 2020
Non, publier en français n'est pas une coquetterie ! [Texte intégral] Paru dans SociologieS, Débats, Pourquoi publier en langue française quand on est sociologue ? Enquêter sur nos attachements. Comment hériter de William James ? [Texte intégral] D'une sociologie de la médiation à une pragmatique des attachements [Texte intégral] Retour sur un parcours sociologique au sein du CSI Paru dans SociologieS, Théories et recherches Alexandre Monnin Enseignant-chercheur à l'ESC Clermont BS, directeur scientifique d'Origens Medialab (France) [email protected] Articles du même auteur Les ressources, des ombres récalcitrantes [Texte intégral] Objet(s) et objectivation sur le Web : entre attachement, enquête et instauration Paru dans SociologieS, Théories et recherches
Evolution psychiatrique/L'Evolution psychiatrique, 2024
En prolongeant l'analyse d'un cas recensé par Ludwig Binswanger, le cas Jürg Zünd, à l'aide d'une grille philosophique inspirée de la phénoménologie, on s'efforce de montrer que le patient -c'est ce qui donne sens à son trouble -tente d'afficher la pertinence (échec de la raison) autant que les limites (la raison reste opérative) d'une doctrine qui lui a été rendue familière par son psychiatre : l'analyse existentielle, notamment sa représentation de l'espace et du langage. Il s'agit ainsi d'illustrer les dangers que fait peser un dialogue trop insistant entre patient et soignant lorsque ce patient est associé au diagnostic et à la thérapie. Il s'agit enfin de mieux marquer l'écart subsistant entre le champ pratique et le champ expérientiel. La malade a renoncé à la rationalité de son agir mais il continue de souscrire à celle de son expérience, seul moyen de « preuve » qui lui reste. Prolonger l'analyse du psychiatre en établissant une correspondance entre les symptômes de la maladie d'une part, et les validations/réfutations de cette même analyse. Le principal danger de l'analyse ici menée est une hyper-rationalisation du trouble mental, Mais si, dans le trouble mental, ne subsiste aucun élément de raison, aucune psychiatrie ne peut non plus voir le jour. Il est cependant clair que le simple échec de la raison ne peut suffire à relativiser l'exploitation scientifique du trouble mental. On ne peut donc que suivre l'auteur dans ses références fréquentes, parfois implicites, aux textes fondamentaux de la phénoménologie. On pourrait dire que notre analyse revêt un caractère expérimental. Une analyse approfondie du cas montre qu'il existe en effet un lien entre le système d'attitude et de comportement du patient et une volonté de tester la pertinence de l'analyse phénoménologique appliquée par le soignant au malade. Dans la troisième Critique, dite de la Faculté de Juger, Kant s'efforce de restituer à une raison invalidée dans son usage pur une voie, un champ d'expression sensible qui, enjambant entendement et langage, permette à cette raison de se « dire ». Mais cette conduite est à son tour frappée d'impuissance, du fait de sa structure antinomique. Seul le corps, laissé pour compte de l'analyse kantienne, permet à la raison de trouver son équilibre car il est déjà en lui-même pénétré, corseté, pétri de raison. Mais aussi, par là-même, broyé par cette raison, une raison qui, en accablant le seul moyen d'expression qui lui reste, surinvestit ce corps et se rend de nouveau inaudible. Il faudra donc rendre le corps à lui-même, le libérer de l'emprise de la raison, le réifier et laisser, du même coup, reparaître ce qui, peut-être, reste en l'homme de raison : la folie, raison faible habitant un corps affaibli. Contredire la raison, c'est la dire à claire-voie, dans l'expérience de sa perte quasi-définitive, jamais tout à fait définitive pourtant, suspendue qu'elle est à son propre souvenir. D'objet d'une clinique, la folie en devient ainsi le critère. Elle instaure son propre régime de preuve, une preuve qui, bien sûr, ne peut être administrée par le moyen d'un langage désormais disqualifié. La folie a son mot à dire dans l'échec de la raison, un échec déjà contrarié par l'examen invalidant auquel l'a soumise la doctrine critique d'inspiration kantienne, laquelle s'efforce de « raisonner » une raison qui outrepasse ses droits.
2007
C'est au debut du XX eme siecle que la Norvege entra dans le cercle tres ferme des pays producteurs d'aluminium. Fort de ces atouts energetiques, le pays des fjords constitua rapidement un lieu d'implantation de premier ordre pour les industries electrochimiques et electrometallurgiques etrangeres. La Compagnie des produits chimiques d'Alais et Camargue (PCAC) - future Pechiney - s'y implanta en 1913 en entrant dans le capital de Det Norske Nitridaktieselskab (DNN). La presence de Pechiney dans DNN devait durer plus de quarante ans. Elle prit fin lorsque la compagnie francaise decida de se retirer definitivement de sa filiale en 1958, paradoxalement au moment meme ou l'industrie de l'aluminium etait en pleine expansion. Quelles furent les relations entre Pechiney et DNN ? Il apparait en effet que ce que certains ont appele « l'aventure norvegienne » de Pechiney fut plus le resultat de circonstances que le fruit d'une strategie pensee et planifiee,...
par les yeux grand ouverts, 2024
Since the industrial revolution, it has become apparent that economic rationale determines the longevity of various scientific discoveries. Many scientists and researchers in various fields, after being recognized and supported for their work, have been sidelined or ostracized during their lifetimes. Even when praised for the proven genius and effectiveness of their applied work, they were excluded by academic institutions and eventually relatively forgotten. Some died of exhaustion, unable to face the power of the establishment—and sometimes the cowardice of their peers. These pioneers were simply erased from the history of evolution to the great detriment of science and progress, particularly affecting our health. Georges Quertant, born in 1894, is one of these individuals.
2020
De la rencontre aux écrans: une approche kaléidoscopique du réel : Entretien avec BERLIN critical-stages.org/22/de-la-rencontre-aux-ecrans-une-approche-kaleidoscopique-du-reel-entretien-avec-berlin/ par Karolina Svobodova* « Nous avons commencé avec l'envie de travailler dans la ville, de faire des recherches, des interviews, de filmer les gens, nous voulions partir de la ville plutôt que d'un livre. Et le but c'était de faire un spectacle. » Fondée en 2003 par Bart Baele, Yves Degryse et Caroline Rochlitz (qui a quitté le groupe en 2009), la compagnie BERLIN parcourt depuis lors la scène belge et internationale avec ses créations documentaires et ses installations multimédias. Rassemblées actuellement au sein de deux cycles, leurs oeuvres résultent d'un questionnement permanent vis-à-vis du monde contemporain, mais aussi des occasions saisies et des rencontres hasardées avec des espaces et/ou des personnalités. Le cycle « Holocène », entamé en 2004 avec Jérusalem et dont la clôture est prévue en juin 2021 avec The making of Berlin, comporte actuellement cinq spectacles et correspond à cinq portraits de ville racontés par le quotidien plus ou moins insolite de ses habitants-personnages (
Norois 251, 2019
L'interdisciplinarité et des ses enjeux du point de vue d'ATLANTYS : réflexions conclusives.
Roman 20-50, 2008
Les figures de perception comme principe narratif chez Jean Echenoz (Un an, Je m'en vais)
2014
Merci à Mme Anne-Nelly Perret-Clermont d'avoir accepté d'expertiser ce mémoire ainsi que pour ses précieuses remarques. Merci à Eric et Sonja pour m'avoir fait découvrir l'univers de l'aïkido et offert l'opportunité de mener mon terrain au sein de leur école. Merci aux personnes qui ont accepté de se laisser filmer durant leur pratique de l'aïkido et de participer à un entretien. Merci aux Professeures Anne-Nelly Perret-Clermont et Pascale Marro pour m'avoir permis de traiter le thème de l'aïkido dans le cadre de leurs séminaires. Merci aux Professeur-e-s Jacob Belzen, Colette Daiute et Vlad Glăveanu, ainsi qu'à M. Antti Rajala pour les conseils, remarques et pistes suggérées. Merci à Joanna, Mathilde, Laura, Marc et Deborah pour les échanges autour de cette aventure que constitue le mémoire. Merci à Constance, Romain, Stéphanie et Teuta pour les discussions, conseils et suggestions. Merci à Fabrice, Joanna, Monika et Patrice pour la relecture. Merci à ma famille de m'avoir permis d'accomplir ce petit bout de chemin. Merci à tous les autres que j'ai croisés sur ma route et qui l'ont enrichie. Merci. « Nous crevons de faiblesse, et cela permet tous les espoirs. La faiblesse a toujours vécu d'imagination. La force n'a jamais rien inventé, parce qu'elle croit se suffire. C'est toujours la faiblesse qui a du génie. »
Revue Philosophique De La France Et De L Etranger, 2008
Autant on a pu à juste titre comparer les pensées de Bergson et de Wittgenstein, autant il peut apparaître incongru de confronter celle de l'auteur de L'Evolution créatrice avec celle de l'auteur de la Logique de la Découverte Scientifique. Les deux viennois, on le sait, ont développé des philosophies fort différentes, et Popper (1902-1994) a critiqué l'influence de son aîné. Leur seule rencontre, mémorable, fut un véritable événement, un choc entre deux personnalités fortes, et entre deux conceptions fondamentalement différentes de la philosophie, Popper refusant à la fois le "tournant linguistique" et la conception "thérapeutique" de la philosophie de l'auteur des Investigations, dont on peut trouver des prémices chez Bergson. Les liens d'amitié du jeune Popper avec certains membres du Cercle de Vienne tels Carnap ou Feigl et le fait que son premier ouvrage publié, la Logik der Forschung, l'ait été dans la collection dirigée par Schlick lui-même ont pu longtemps le faire passer pour un "néo-positiviste" hérétique, mais positiviste tout de même, par exemple aux yeux d'un Habermas. Par ailleurs, le rapport du philosophe français et du viennois à la théorie de la relativité est très différent : Popper fut fasciné par Einstein à Vienne en 1919, et je doute qu'il eût été du côté de Bergson lors de la rencontre de celui-ci et du grand physicien, à Paris, quelques années après, même s'il opposera à ce dernier, lors d'une conversation privée en 1948, l'argument assez bergsonien selon lequel l'expérience du passage du temps ne saurait être une
Dans le cadre d'une réflexion sur "Qu'apporte la philosophie ?", je défends l'efficacité d'une approche du réel autre qu'instrumentale, qui passe par un détour rationnel vers le réel, et j'envisage l'articulation entre la fiction et le rationnel.
Phaenomenologica 179, Springer, 2007
C’est en interrogeant la Phénoménologie de la perception de Maurice Merleau-Ponty que cette étude tâche d’élaborer une conception de la philosophie comme un apprentissage perceptif qui dépasserait l’opposition entre théorie et praxis. Le sujet empirique et son « attitude naturelle » sont appelés à retrouver la couche pré-objective qui fonde le monde objectif, à retrouver le corps vivant qui fonde le corps constitué et figé. Mais la vie empirique semble résister à cet appel, de telle sorte que la phénoménologie, pour désavouer l’attitude naturelle sans la critiquer explicitement, se tourne vers un cas extrême, excessif, de cette même attitude: la pathologie. Dans un deuxième temps, la théorie psychanalytique de Jacques Lacan est introduite pour montrer qu’il n’y a pas de vie pré-objective sans objectivité, de même qu’il n’y a pas de vie normale sans pathologie. Les rapports réciproques, ambigus, entre monde objectif et monde pré-objectif, entre normalité et pathologie, sont ici analysés pour permettre de voir que seul le mouvement perpétuel de l’un de ces pôles à l’autre peut constituer à la fois la vraie phénoménologie perceptive et l’existence enfin libre.
« Comme s'il voyait l'invisible » . Cette phrase de saint Paul peut s'appliquer au peintre tel que le conçoit Merleau-Ponty dans L’Œil et l’Esprit. Par l'intermédiaire du peintre l'invisible se donne à voir, mais cet invisible est un invisible immanent, intérieur au peintre lui-même. Comme si le monde pictural auquel il donne naissance était la manifestation de son « monde intérieur », monde constitué de l'impact en lui laissé par la rencontre avec le visible, avec le monde sensible. Le peintre retrace de sa main cette vision du « monde intérieur » et se fait ainsi prophète de l'invisible, nous donnant ainsi accès à ce qui n'est autre que la résonnance en lui du monde vécu. Une telle conception de la vision du peintre nous fait comprendre que c’est par la perception, et en particulier la perception visuelle, que se fait l’accès au réel, et non par la pensée. Merleau-Ponty constate en effet l’échec de la pensée purement spéculative à saisir le monde : ce qu’elle prend pour objet n’est qu’un monde qu’elle s’est elle-même construit. Il cherche à montrer qu’un autre rapport au réel est possible en méditant sur la vision et sur le corps dans lequel elle éclot. Il propose en quelque sorte un « retour aux choses mêmes » selon les mots de Husserl, retour au monde d’avant la connaissance, et ce par la vision elle-même, et en particulier celle du peintre. C'est ce que nous essayerons de montrer dans cette étude.
Tout au long de cet article, j'essaye de débroussailler les notions de pratiques préfiguratives et d'utopies concrètes, les situant dans un continuum structuré par différentes tensions constitutives. La préfiguration d'idéaux n'est pas toujours a priori synonyme de projets progressistes : l'envers de la médaille peut être l'autarcie, l'autoritarisme ou le totalitarisme. Tout en maintenant les tensions propres à ces pratiques, tensions entre émancipation et oppression, entre ouverture et fermeture, entre proaction et contestation, il s'agit de voir dans quelle mesure des utopies concrètes peuvent être progressistes, vectrices de changement social et d'élargissement des libertés et de l'autonomie des individus et des différents groupes sociaux.
Le délégué général du festival international du film, Dieter Kosslick, ne fait pas mystère qu’à Berlin existe une ligne éditoriale. Cette année, l’actualité dramatique des migrants et la production importante de documentaires sur le sujet ont trouvé dans la capitale allemande une plateforme et un écho certain à travers pas moins de quinze films sélectionnés, toutes sections confondues.
An introduction to Niklas Luhmann's sociology through his epistemology, sociology of law and politics.
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