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2002
It is a well-known fact that learning to use the correct cases in German represents a major problem for speakers of French. The main difficulty resides in the fact that, when constructing an utterance in German as a foreign language, learners have to deal simultaneously, so to speak, with both syntactical and morphological constraints. The former concern the choice of the correct case or preposition, depending on the valency of the verb in question; the latter concern the concrete marking of case in the noun phrase which depends on various factors. The present study is based on a corpus of oral language production from pupils at lycees (upper-secondary schools) in the Suisse Romande. It deals with the main types of errors occurring in the area of verb complementation, the most frequent of which are categorized and illustrated with typical examples. In attempting to account for these errors, we find that mother-tongue interference proves to be an important but by no means the only so...
Travaux neuchâtelois de linguistique
It is a well-known fact that learning to use the correct cases in German represents a major problem for speakers of French. The main difficulty resides in the fact that, when constructing an utterance in German as a foreign language, learners have to deal simultaneously, so to speak, with both syntactical and morphological constraints. The former concern the choice of the correct case or preposition, depending on the valency of the verb in question; the latter concern the concrete marking of case in the noun phrase which depends on various factors. The present study is based on a corpus of oral language production from pupils at lycées (upper-secondary schools) in the Suisse Romande. It deals with the main types of errors occurring in the area of verb complementation, the most frequent of which are categorized and illustrated with typical examples. In attempting to account for these errors, we find that mother-tongue interference proves to be an important but by no means the only so...
L'objectif de cette étude est d'explorer la déclinaison de la F0 au cours de séquences comprises entre pauses en français et en allemand à l'aide de grands corpus journalistiques transcrits et segmentés automatiquement (au total environ 80.000 séquences de plus de 1000 locuteurs). Deux méthodes différentes ont été appliquées : (i) une analyse de régression simple pour calculer la déclinaison globale de la F0 et (ii) un algorithme de type convex hull afin de localiser les pics et les vallées de F0 et ainsi obtenir un contour des lignes inférieures et supérieures. Les résultats montrent des aspects communs aux deux langues : La tendence globale de la F0 à baisser d'environ 2,5 st par seconde ainsi que des prédicteurs communs pour l'amplitude de la pente, tels que la durée de la séquence et la valeur du resetting, de l'intercept et du pic le plus haut. Néanmoins nous constatons une partie de la pente propre à chaque langue dans les mouvements des lignes supérieures et inférieures.
Informationsstrukturen im gesteuerten Spracherwerb. Französisch - Deutsch kontrastiv (cognitio 17), Séverine Adam (ed.), 15-31. Frankfurt: Peter Lang., 2013
À notre avis, il s'agit en (4) d'une traduction réussie, alors qu'une traduction comme en (5) qui garderait la dislocation 'enchâssée' du sujet dans (3) semblerait peu naturelle en allemand :
in : Fortune de Francis Poulenc. Diffusion, interprétation, réception, éd. par Hervé Lacombe et Nicolas Southon, Rennes : PUR, 2016, p. 151-166
La Bretagne linguistique, 1996
Pédagogiques (Montréal), 2023
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Synergies Pays Germanophones, 2019
L'accent est la prononciation spécifique d'un étranger qui parle une autre langue que sa langue maternelle. Même s'il s'installe dans son pays d'accueil et s'il ressemble physiquement à la majorité de ses habitants, son accent le trahira : ouvrir la bouche devient moment de vérité. Pour les Français en Allemagne, il s'agit d'une expérience agréable, car leur accent est perçu comme très plaisant. Inversement, pour un Allemand en France, où l'accent est moins bien perçu, l'expérience peut être moins positive. L'étude s'appuie sur des observations et des entretiens avec une centaine de personnes concernées. Elle vise à décrire le double phénomène de l'accent français en Allemagne et de l'accent allemand en France : son apparition subite, sa perception par les autres mais aussi par soi-même, puis sa disparition progressive qui a priori ne sera jamais totale. Il s'agit donc de faire le portrait-robot d'un signe identitaire d...
La Revue pour l’histoire du CNRS, 2007
Les Cahiers du Centre de recherches historiques, 1988
Témoigner. Entre histoire et mémoire, 2017
Études juives canadiennes / Canadian Jewish Studies , 2016
In their seminal contribution to our understanding of the refugee crisis of the late thirties and early forties, Abella and Troper have described the inner workings of the Canadian Federal state and bureaucracy with regards to the admission of Jews from Nazi occupied Europe. Their study, with the help of solid archival documentation, demonstrates the complex and at times clearly hostile perception that Canadian politicians had developed of the Canadian Jewish polity knocking on their door. The authors’ narrative is much weaker when it comes to French Canada and its reaction to the same phenomena. In this article I seek to show that Abella and Troper’s conclusions with regards to Francophones were without solid historical foundations and rested mostly on unsubstantiated opinions. Recent research and more solid evidence derived from French language sources in fact paint a rather different picture of how Québec viewed the situation of Jewish refugees and reacted to their plight.
Plein droit, 2017
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linguist.univ-paris-diderot.fr
Le hongrois est une langue agglutinante qui présente une morphologie flexionnelle riche. Chaque affixe apporte une information unique. Par exemple, il existe un suffixe de pluriel et un suffixe de cas, chacun pouvant apparaître indépendamment l'un de l'autre :
Zeitschrift für Interkulturellen Fremdsprachenunterricht, 2004
Un enfant acquiert la maitrise native de sa premiere langue (ou de ses premieres langues) en quelques annees: une grande partie des proprietes morphosyntaxiques l'ordre des mots, la morphologie verbale et nominale, la prosodie lexicale et phrasale, les contraintes qui agissent sur les structures syllabiques est en place vers l'âge de 5-6 ans, en plus d'un lexique impressionnant d'une dizaine de milliers de mots (Jackendoff 1994, 139). Cet apprentissage se fait sans intervention de la part d'un specialiste de l'enseignement du langage: c'est l'insertion de l'enfant dans la communication avec son entourage qui declenche le deploiement de cette capacite a produire un nombre infini d'enonces, avec des moyens finis. De plus, les conditions d'acquisition peuvent varier d'une maniere extreme: en depit de ces variations, tous les locuteurs d'une langue donnee arrivent a un stade de competence qui leur permet en regle generale de se compren...
SHS web of conferences, 2016
/ www.interlingua.fr Résumé. Après les premières observations au 18 e siècle de La Curne de Saint-Palaye sur l'ancien provençal et sa littérature, l'étude philologique et linguistique de la « langue des troubadours » a intéressé tout au long du 19 e siècle des savants français et allemands au fil d'un dialogue renouvelé d'une génération à l'autre. Les principaux protagonistes de la première génération (F. Raynouard, A.W. Schlegel, F. Diez) ont déblayé un terrain philologique particulièrement riche et jeté les bases de la grammaire de cette langue, Raynouard allant jusqu'à lui attribuer le statut de langue 'romane', conçue comme un passage obligé entre le 'latin rustique' et les langues romanes en émergence. Les savants de la seconde génération (G. Paris et P. Meyer côté français, K. Bartsch, K.A.F. Mahn, E. Levy, H. Suchier côté allemand) se sont donné pour tâche d'aller au-delà du monumental Lexique roman de Raynouard (à partir de 1838). Au tournant du 20 e siècle, les chercheurs, encouragés par la renommée croissante du Félibrige, disposaient d'un outillage grammatical et lexicographique exceptionnel, fruit de cette collaboration francoallemande, mais l'ancien provençal avait perdu son charme de belle langue au bois dormant.
Revue de synthèse, 2009
Le concept d’Allemagne permet de révéler, selon une approche « misolo-gique », l’ampleur des désaccords ayant présidé à la définition du concept d’État en France. De ce dernier, l’on aborde divers emplois qu’illustrent des modèles d’État. Le « modèle germanique » opère ainsi dans un débat qui est le creuset de la connaissance politique moderne, avec ses apories : celles de la souveraineté externe, de l’ordre inter-étatique, de la confédération. L’article expose alors la relation entre les théories du droit public et la « continuité des assemblées » ; d’une certaine manière, le fondement de l’ordre politique. Au final, le droit public apparaît comme le transfert du pouvoir temporel à l’instituant, au collectif, et son affaiblissement, comme la raison d’être de l’étatisme. MOTS-CLÉS : État, confédération, sémantique historique, « continuité des assemblées », théories du droit public, ordre politique germanique.
françaises & Maison des langues Malgré sa taille démographique modeste, le canton italophone du Tessin compte environ 4,5 % de locuteurs qui affirment parler français à la maison, exclusivement ou avec d'autres langues (Office fédéral de la statistique, 2018). Il n'est donc pas rare que les enseignants de français, de différents degrés scolaires, se retrouvent avec des élèves « francophones » (par souci de brièveté, on appellera ainsi les élèves qui parlent français en tant que langue première) en classe de français langue étrangère et seconde (FLE/S). Or aucune mesure officielle n'existe pour prendre en charge des élèves qui n'ont pas forcément les mêmes exigences du point de vue de l'apprentissage de la langue que des « non francophones » (on appellera ainsi les élèves qui apprennent le français en tant que langue étrangère). Les enseignants, souvent eux-mêmes « non francophones », peuvent se trouver démunis face à une réalité sans doute inattendue et pour laquelle ils n'ont pas spécialement été formés. Le fait de parler français à la maison est-il à considérer comme un atout ou plutôt comme un obstacle ? Comment prendre en compte cette réalité ? Faut-il la valoriser, au risque de mettre ces élèves dans une position inconfortable vis-à-vis de leurs camarades ? ou bien, faut-il la négliger, au risque de les démotiver et de les exclure ? Dans cet article, nous souhaitons, d'une part, nous interroger sur ce que signifie être francophone en classe de FLE/S, dans un contexte marqué par le brassage linguistique et culturel tel qu'il existe au Tessin, et sur les retombées didactiques qui en découlent. D'autre part, nous chercherons à apporter des éléments de réponse aux questionnements évoqués, grâce notamment à la discussion des résultats d'une enquête exploratoire menée auprès d'élèves francophones de première ou de deuxième année de lycée. Nous commencerons par introduire les spécificités sociolinguistiques du contexte helvétique, pour ensuite décrire le système scolaire tessinois, dans le cadre duquel s'inscrit notre étude. Afin de compléter le tableau, rticle on line rticle on line 1. Pour une discussion sur le statut du français en Suisse voir R. Paternostro (2016, 2017). Voir L. Cadet et E. Guerin (2012), pour le questionnement des catégorisations traditionnelles (FL1, FLS, FLE). 2. Ce concordat vise à harmoniser l'organisation de la scolarité obligatoire à l'intérieur des vingt-six Cantons suisses :
Histoire Épistémologie Langage, 2021
AntipodeS - Études de langue française en terres non francophones, 2018
Cet article s'interroge sur les conditions et les caractéristiques de la réussite d'une leçon de français langue étrangère et conclut à l'importance fondamentale du professeur dans la préparation, la réalisation de leçon et dans la gestion de la classe. La présentation se fait à travers un exposé qualitatif et didactique. Le concept de réussite se définit en plusieurs applications. Dans le contexte de cette étude, il s'agit d'une classe de leçon, un cours de langue française. Ainsi quand on parle de la réussite d'une classe, on évoque la situation où le professeur, après avoir dispensé son cours, tout comme ses apprenants, exprime une satisfaction, grandement basée sur les qualités de préparation et de mise en oeuvre par le professeur. Les matériels et les méthodes sont ainsi énumérés et décrits comme facteurs qui concourent au succès d'une leçon de langue française. Les facteurs d'échec sont également considérés à travers l'analyse de cas de mauvaise réalisation des progressions de classe prévues, soit par des effets de déraillement ou de retard, soit par des raisons d'ordre psychologique basées dans les représentations des élèves, mettant au total en exergue l'importance de la qualité de la gestion de la classe par l'enseignant, nécessairement à même de captiver et de motiver les apprenants. Cette étude fait enfin la part entre le concept d'une classe réussie à court terme et celui d'une classe réussie à long terme en montrant que le dernier évoque la situation où une connaissance générale s'établit à la suite de l'apprentissage.
Erbfeinde im Empire ? Franzosen und Deutsche im Zeitalter Napoleons, ed. Jacques-Olivier Boudon, Gabriele Clemens, Pierre Horn , 2016
Témoignage a posteriori du comte de Puymaigre, cité par Jean Mistler, Hambourg sous l'occupation française. Observations au sujet du blocus continental, dans: Francia 1 (1973), p. 451-466, ici p. 466. 2 Stuart Woolf, Napoléon et la conquête de l'Europe, Paris 1990. 3 Sur l'importance des représentations des Français chargés d'appliquer les nouvelles institutions dans la mise en place de celles-ci, voir Michael Broers, Europe under Napoleon, 1799-1815, London 1996 et Id., Cultural Imperialism in a European Context? Political Culture and Cultural Frontiers in Napoleonic Italy, dans: Past & Present 170 (2001), p. 152-180.
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