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2017
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290 pages
1 file
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Critique internationale, 2012
Laval Theologique Et Philosophique, 2004
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Le shamanisme s'inscrit dans un rapport au monde selon lequel tout ce qui est perçu perçoit également, à sa manière, et possède donc une intelligence spécifique. C’est précisément sur base de cette compréhension du monde que cet article propose d’interroger le rapport au monde propre à nos sociétés modernes et à dégager une piste de réflexion pour envisager celui-ci différemment.
1994
International audienceOffrant aux cliniciens et chercheurs français de nouveaux moyens de travail grâce à la traduction de l'Introduction aux idées psychanalytiques de Bion, Didier Anzieu (1976, XII) rappelait que, « s'il y a pour Bion un impensant, il n'y a pas d'impensable ». Et il regroupait,- sous la notion de « pensée primaire », tout à la fois la première « activité de penser », celle qui « à l'origine se confond avec un processus destiné à décharger le psychisme de l'excès de stimuli » et les pensées, qui ne sont alors « rien de plus que des impressions sensorielles et des vivances émotionnelles très primitives » (Grinberg et al., 1972, 51). Cette « pensée-acte », « je suis tenté, écrivait Anzieu, de l'appe- ler l'impensante : la pensée-mort psychique » (XI). Voilà pour « l'impensant » : celui qui ne peut être transformé chez le nourrisson que grâce à la « capacité de rêverie » de la mère (au sens de « capacité d'imagination non appuyée...
Dans son sens métaphysique, cette théorie s'oppose à celle de l'évolution ; pourtant l'une et l'autre sont étroitement associées. La science enseigne que l'évolution est physiologiquement un mode de génération dans lequel le germe, qui développe le foetus, préexiste déjà dans le géniteur ; le développement et la forme finale ainsi que les caractéristiques de ce germe sont accomplis dans la nature. L'occultisme répond que ce n'est là que le mode apparent, le processus réel étant l'émanation, processus guidé par des forces intelligentes dans le cadre d'une loi immuable. Il fut un temps où la doctrine de l'émanation était universelle. Elle était enseignée aussi bien par les philosophes d'Alexandrie que par ceux de l'Inde, de Chaldée, ainsi que par les hiérophantes hellènes. Pour eux, bien que le mot hébreu asdt ait été rendu par «anges» dans la version des Septante il signifierait émanations, AEons, comme chez les Gnostiques. C'est ce qui est proposé dans Isis Dévoilée : «Dans l'évolution, telle qu'on commence à la comprendre maintenant, on suppose qu'il y a dans toute matière une poussée pour assumer une forme supérieure, une supposition clairement exprimée par Manou et les autres philosophes hindous de la plus haute Antiquité.» Pour la kabbale hébraïque, la théorie de l'émanation repose sur l'exégèse d'un verset d'Isaïe : quatre mondes, correspondant aux quatre verbes utilisés dans le verset IS. 43,7, soit dans l'ordre de densification croissante : «appeler», «créer», «former» et «faire». Ces verbes sont des étapes de développement de l'univers, c'est-à-dire de l'ensemble des réalités sensibles et supra sensibles, imbriquées entre elles par des interactions, à la fois conjointes et simultanées. La création, acte primordial de l'émanation, n'est qu'un symbole grandiose de la manifestation divine. Elle fait voir ainsi la valeur intrinsèque du monothéisme (quoique son essence repose sur des conceptions panthéistes) qui n'est que l'Unité suprême rayonnant sur tout, ou régissant ou embrassant tout. Le mystère de la création semble résider au fond dans l'acte tranformateur de la matière inerte en matière vivante…mais dans l'esprit pénétrant de la kabbale ; Dieu et l'univers ne forment en réalité qu'un. La Création n'est, si l'on peut dire, qu'une forme concrète de la divinité au sein de l'Univers. https://www.linitiation.eu/telechargement/L-Initiation-1963-2.pdf Selon Basilide, le plus célèbre des gnostiques, il n'y avait, avant la création du monde, que Celui qui est, mais n'existe pas, ce qui est une conception assez analogue à celle de l'Aïn soph (littéralement le sans fin) de la kabbale. Celui qui est, «voulut» un jour (mais ces mots, pour Basilide, ne sont que des approximations, car il n'y eut pas vraiment de jour, ni de volonté, ni même de pensée ou de sentiment au sens courant de ces termes) faire l'univers. Il émit alors ce qui devint comme le germe (sperma) de l'univers ; ce «germe» est comme une graine qui, dans son volume minuscule, contient en puissance un grand arbre portant lui-même un grand nombre de graines pouvant donner naissance à leur tour chacune à un arbre. Au XVI e siècle, Isaac Louria a l'intuition du tsimtsoum. Son interprétation du Zohar (ַ ה ֵר פ ֶ ס ַר ֹה ,)ז le Livre de la Splendeur et en particulier du Béreshit (ִית ׁ ֵאש ְר ּ ,ב première parole de la Genèse, généralement traduite par «Au commencement»), fait appel à une contraction de l'essence de Dieu (ַין א ,סוֹף l'aïn Sof) qui se retire pour laisser un vide d'où paraîtra un point de lumière (aor, ַוּר )א qui, en simplifiant à l'extrême, donne origine au créé par émanations successives. Les données récentes sur l'accélération de l'expansion de l'espace et l'éloignement des galaxies de notre univers, ainsi que la présence de ce qu'on a appelé énergie sombre et matière noire, pourraient faire penser que la vision de Louria du tsimtsoum n'est pas très éloignée de la réalité cosmologique. Cela évoque «l'araignée au centre de sa toile, image du soleil dont les rayons, qui sont des émanations ou des « extensions » de lui-même (comme la toile de l'araignée est formée de sa propre substance), constituent en quelque sorte le «tissu» du monde, qu'ils actualisent à mesure qu'ils s'étendent dans toutes les directions à partir de leur source» (René Guénon).
Schweizerische Zeitschrift Fur Bildungswissenschaften, 2011
Thema Éditorial Des pratiques littéraciques émergentes Glaís Sales Cordeiro, Dieter Isler et Thérèse Thévenaz-Christen Les pratiques littéraciques émergentes constituent aujourd'hui une thématique d'actualité de la politique éducative du jeune enfant en Suisse. Bien que controversée, l'intégration du jeune enfant, dans une institution de type scolaire, atteste d'un changement notable de projet éducatif. Ce changement exprime de nouvelles ambitions sociales et institutionnelles concrétisées par l'accord intercantonal sur l'harmonisation de la scolarité obligatoire (accord HarmoS). Etabli sur la base d'un consensus négocié au sein de la Conférence suisse des Directeurs de l'instruction publique (CDIP CH) et largement accepté par une votation populaire, le 21 mai 2006, HarmoS fixe un cadre général qui a des retombées directes sur les activités et les objets d'apprentissage proposées à l'avenir aux enfants en devenir d'écolier. Ce cadre prévoit notamment, rappelons-le: l'âge d'entrée à l'école à 4 ans, 11 ans d'école obligatoire (8 années d'école primaire et 3 ans d'école secondaire); l'établissement d'un plan d'étude par région linguistique qui définit des domaines d'enseignement et la mission générale de l'école obligatoire, ainsi que l'élaboration de standards mesurant les objectifs visés à la fin de la 4 e , de la 8 e et de la 11 e année. Ces nouvelles attentes concernent de premier chef les apprentissages langagiers, en particulier l'entrée dans l'écrit pour favoriser l'apprentissage systématique de la lecture et de l'écriture. Indépendamment de sa provenance sociale et linguistique, le jeune enfant, dès quatre ans, devrait entamer les apprentissages pour entrer dans l'écrit et commencer à pratiquer un langage oral élaboré favorable à la communication pour apprendre à l'école. Ces changements touchent à la fois ce qui est à enseigner et à apprendre par l'enfant-écolier et les structures de son accueil. La discussion toujours en tension entre le rôle éducatif et d'instruction de l'école première s'en trouve attisée. Le Plan d'études romand (PER; voir CIIP, 2008) a clairement opté pour des apprentissages précoces de l'écrit. En Suisse alémanique, le débat est encore en cours. Schématiquement il peut se résumer ainsi: les apprentissages visés doivent-ils consister en une socialisation à des activités thématiques diverses qui familiarisent aux pratiques en lien avec l'écrit ou doivent-ils tendre vers des apprentissages de type déjà disciplinaire?
Revue française de psychanalyse, 2007
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Préface à "La métaphysique"
L’enseignement philosophique, 2010
Tout a été dit, ou presque, dans la tradition du commentaire cartésien de langue française sur les Méditations en tant que traité de métaphysique, qu'il s'agisse de l'étude des points de doctrine qui y sont exposés, de leurs sources, de leur enchaînement selon l'ordre méthodique des raisons. Or, pour être métaphysiques les Méditations métaphysiques n'en sont pas moins des méditations. Amplement commentées dans leur dimension théorique, elles ont, toutefois, été peu étudiées en tant que méditations, dans leur dimension vécue et pratique d'exercices volontaires, de travail de L'enseignement philosophique -60 e année -Numéro 2 Résumé La tradition française du commentaire cartésien a peu traité du thème des Méditations métaphysiques en tant que méditations. Elle ne l'a toutefois pas totalement ignoré, d'où l'intérêt de faire un point sur les antécédents et les esquisses de ce thème dans la critique philosophique française contemporaine, d'en mesurer la portée en situant les Méditations à l'égard du genre méditatif et de proposer une double interprétation du texte de Descartes, non seulement comme traité de métaphysique, mais aussi comme suite d'exercices volontaires. Cette qualité d'exercices volontaires qui contribue, en grande partie, à son originalité, assigne au texte réputé théorique des Méditations métaphysiques, une finalité éminemment pratique : l'assimilation des vérités métaphysiques et non leur seule démonstration.
De nombreux travaux ont montré que toute la philosophie antique peut être définie comme exercice spirituel, ce qui signifie toute discipline destinée à transformer, en soi-même ou chez les autres, la manière de vivre, de voir les choses (Hadot, 1995, 2001). C’est à la fois un discours, qu’il soit intérieur ou extérieur, et une mise en œuvre pratique. Contrairement à ce qui peut être sous-entendu dans cette notion, la pratique corps n’est pas absente des exercices spirituels dans l’antiquité, elle est même fondamentale comme nous suggérons tout d’abord de le souligner. Toutefois l’exercice spirituel ne se cantonne pas à la période antique et se retrouve pleinement dans l’espace contemporain avec ses attributs corporels. Ceux-ci peuvent être observés selon deux modalités que nous proposons. Tout d’abord une pratique que l’on peut qualifier de « douce », à travers la marche notamment. Mais également avec une pratique du corps plus extrême que l’on peut qualifier d’« intensive ».
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Revista Brasileira de Estudos da Presença, 2014
Revue Philosophique de Louvain, 1998
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 2015
Les fondements philosophiques de la démocratie
Annales de phénoménologie n°13/2014 (pré-publication)
2022
Le Courrier De L Environnement De L Inra, 2013
Research Papers in Economics, 2020