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2010, Perspective La Revue De L Inha
De l'utilité d'établir un vocabulaire de l'ornement
Images Re Vues Histoire Anthropologie Et Theorie De L Art, 2012
L'ornement est partout : il est présent, en ville, dans les squares, plantes et fleurs éponymes, fontaines et 1% artistiques, monuments touristiques ; il recouvre les murs et les façades de nos maisons, de nos appartements, sous forme de moulures, peintures, papiers peints, meubles et bibelots, photos en pêle-mêle et trophées divers ; sur nos vêtements, dessins, motifs, textures et raffinements de couturiers ; sur notre peau, bijoux, maquillage et tatouage. Les enjoliveurs et les chromes de nos voitures, les images sur la couverture de nos livres et de nos disques, et, si l'on regarde derrière nous, les chapiteaux de nos églises, les fresques de nos chapelles, les tableaux et les cheminées de nos châteaux, les frises de nos temples, les pointes de nos lances, les manches de nos épées et de nos cuillers (fig. 1), les parois de nos grottes… L'ornement aujourd'hui Images Revues , 10 | 2012
Philosophie de l'art. Mémoire de Master 2 de l'Université Paris IV-Sorbonne. Mention Très Bien. Contribution des arts décoratifs à une esthétique formaliste, naturaliste et minimaliste.
Arts et sciences, 2021
A partir de la photographie de Louise Lawler, Pollock and Tureen (1984), mon intervention consiste a examiner, d'abord, comment l'opposition entre les beaux-arts et les arts decoratifs s'est structuree, dans la theorie de l'art europeenne, en utilisant la hierarchie conventionnelle des genres. Ainsi les arts decoratifs sont-ils traditionnellement associes au feminin et les beaux-arts, au masculin. Mais dans le projet artistique critique et postmoderne de Lawler, ces oppositions hierarchiques sont habilement remises en cause. Les arts decoratifs et le domaine de l'ornement peuvent alors etre percus d'une maniere beaucoup plus positive, exprimant la vitalite telle qu'elle est consideree actuellement dans la philosophie, les sciences sociales et les sciences de la vie.
L’ornement dans les arts d’islam, Téhéran / Londres, Candle & Fog, 2013
« Arts de l’ornement », dit-on souvent des arts islamiques, sans pour autant définir ce que recouvrent exactement le terme et le concept d’« ornement ». Depuis des décennies, des travaux tentent de comprendre les décors dans les arts des pays musulmans : sont-ils destinés au seul plaisir des yeux, portent-ils un message symbolique, en quoi sont-ils « islamiques » ou religieux ? Plus fondamentalement, pourquoi, pour qui décore-t-on un mur ou un objet ? Dans le sillage des débats sur l’ornementation islamique, cet ouvrage propose une nouvelle synthèse de la question et de nouvelles pistes de réflexion. Il examine d’abord comment l’histoire et les caractéristiques des arts et des cultures islamiques, tout comme les problèmes méthodologiques ou idéologiques des sciences humaines, compliquent et troublent la perception et l’analyse contemporaines des décors. Une seconde partie évoque les différentes présences – esthétiques, sociales, politiques ou religieuses – de l’ornement. Sources de plaisir, les décors reflètent un ordre social, un art de vivre, un sens culturel de l’espace et du temps ; par leur prégnance, ils détiennent une capacité d’influence, idéelle ou psychosomatique, voire magique. Embellir, décorer s’inscrit également dans un humanisme et une cosmologie, dans la mesure où la créativité humaine, au point de vue musulman, témoigne de la place de l’homme dans la création, du rapport de l’humanité au cosmos, et même d’un mystère métaphysique. Une dernière partie aborde la question de l’interprétation de l’ornement : peut-on lui donner un sens, alors que les sources historiques sont parcellaires ou obscures ? L’auteur propose un regard alternatif, en considérant le potentiel symbolique des décors plus que leurs significations historiques avérées ou hypothétiques. Par son usage de l’épigraphie, par les « universaux » de son esthétique (la lumière, la géométrie, le végétal), le décor islamique est avant tout un horizon de contemplations, un miroir d’herméneutiques, potentiellement toujours parlants et toujours actuels. Une large bibliographie, un index général, un index des versets coraniques, un cahier iconographique de plus de 500 illustrations en couleurs complètent l’ouvrage.
Perspective La Revue De L Inha Actualites De La Recherche En Histoire De L Art, 2010
M.-C. HECK (éd.), LexArt. Les mots de la peinture (France, Allemagne, Angleterre, Pays-Bas, 1600-1750), 2018
Questions d'ornements. XVe-XVIIIe siècles
Perspective, 2010
Jehan de Rouen/João de Ruão, architecte et sculpteur européen à la Renaissance, 2019
2018
Comme le rappelle Jacques Derrida, les termes ergon et parergon apparaissent pour la première fois comme des antonymes dans le Timée de Platon, en 38d, où s’opère la nette séparation entre ce qui est l’objet même du discours philosophique tenu (ergon), et l’accessoire (parergon), qui risque d’en détourner le philosophe. Cette opposition est moins spatiale (centre/périphérie) qu’elle n’est dynamique : l’ergon est l’effort pour toucher le cœur du sujet, tandis que le parergon désigne une dépense dérivée par rapport à cet objectif. C’est là que la question terminologique devient esthétique. Le terme parergon appartient au vocabulaire des arts plastiques depuis que le géographe Strabon (Ier s.) s’en est servi pour évoquer un malentendu entre le peintre Protogène et les Rhodiens à propos de son œuvre, le « satyre anapouménos » : alors que le peintre s’est appliqué à peindre le délassement du satyre appuyé contre une colonne, le public n’en admirait qu’un détail sans importance, une perdrix perchée à son sommet. Protogène a obtenu des autorités le droit d’effacer l’oiseau pour replacer l’attention sur le vrai sujet de l’œuvre et c’est la façon dont cet épisode célèbre a été commenté, notamment par Eustathe de Thessalonique (XIIe s.), qui a consacré le sens du terme parergon. Il s’agira donc de voir que le mot ne nomme pas simplement l’ornement mais un détournement de l’attention pour des détails jugés accessoires. C’est ainsi que la question ressurgit pour la peinture de la Renaissance : se peut-il, comme le croit l’historien de l’art Gilbert, qu’une peinture telle que La Tempête de Giorgione (1508) soit sans sujet et que l’éclair qui fend son ciel soit un simple parergon ou bien celui-ci est-il au contraire décisif pour déterminer le sujet, l’ergon ?
1993
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Deux prolégomènes en guise d'ouverture :
Perspective, 2010-1, p. 11-26. With reactions by Katie Scott, Georges Roque, Michael Dürfield, Carsten-Peter Warncke.
2015
Cliché photographique, auteur inconnu, tiré du « Grand Bazar de la rue de Rennes, » dans L'Architecte, mars 1907, pl.15. © Cité de l'architecture et du patrimoine Dômes et signes spectaculaires dans les couronnements des grands magasins par...
C. HEERING (dir.), Habiller le culte. Les fastes brodés de l’atelier Dormal-Ponce à Ath au 18e siècle, TAMAT, Tournai, 2021
En 1872, Ferdinand Denis, conservateur à la bibliothèque Ste Geneviève, publia cet ouvrage pour faire comprendre par quels efforts, par quelles études, l'art de l'enluminure prospéra. L'ouvrage est exceptionnel, tant par la qualité des propos que par l'effort de conserver l'esprit de l'enluminure : notament en s'appuyant sur de nombreuses enluminures. Il méritait de refaire surface au plus grand nombre, c'est dans cet esprit qu'il est mis en ligne.
Quel lieu choisir ? Implantation, représentation et mention de l’édifice et de l’objet (XIe-XVIe siècles), actes des journées doctorales internationales (29-30 mai 2018, Amiens), sous la dir. de Julie Colaye et Marie Quillent, mis en ligne le 30 décembre 2019, 2019 https://doctrame.hypotheses.org/publications-electroniques/quel-lieu-choisir
La sculpture gréco-romaine en Asie Mineure Synthèse et recherches récentes sous la direction de Sophie Montel P r e s s e s u n i v e r s i t a i r e s d e F r a n c h e-C o m t é
2019
Une tradition philosophique majoritaire, dans la culture occidentale depuis Platon, pense l'être en tant qu'objet, manifestation d'une extériorité, dehors sur lequel vient se poser la lumière de la « théorie » entendue comme regard de la pensée rationnelle. C'est sous cette lumière que l'ornement s'oppose à l'objet comme l'essence à l'accident : ses contours vagues et mouvants n'en finissent pas de circuler aux confins de la substance de l'être, dans une périphérie qui ne semble qu'un prélude à la chose même, au mieux, ou son voilement irrémédiablement inauthentique, au pire. Ornement : ce qui est relégué aux marges d'un ordre ontologique souverain dont il rend possible la manifestation et dont il célèbre la perfection 1 sans pour autant vraiment s'y intégrer. Mais ornement, aussi bien, ce qui voile et dissimule : car comment la périphérie pourrait-elle légitimement prétendre à dévoiler la vérité du centre ? Comment pourrait-elle être autre chose qu'un travestissement, un camouflage, en bref un mensonge, proie de l'histoire et du théâtre social, portant atteinte à la nudité essentielle de la vérité, détournant le regard et l'esprit de la contemplation de l'être même dans son éternelle et solitaire harmonie ? Dans les deux cas-que l'ornement participe humblement à une opération épiphanique (Erscheinung) ou perversement à un jeu d'illusions (Schein) 2 , qu'il se situe au seuil de ce qu'illumine la lumière de la raison ou qu'il appartienne au royaume des spectres et des leurres, qu'il mette au jour ou qu'il obscurcisse-, il se rattache à une conception objective de l'être comme ce quelque chose qu'on aborde de l'extérieur, qui se donne par le dehors, qui se présente au regard, physique et mental, d'un sujet observateur. Pourtant, l'ornement n'appartient pas au monde de l'objectivité comme un simple donné, pur spectacle offert au regard ; il est aussi un produit qui procède d'une intention subjective et s'enracine dans le travail humain. Tandis que la chose même, fût-elle fabriquée, repose sur un substrat objectif antérieur à tout travailla matière première-, l'ornement sur elle se montre strictement en tant que résultat de l'engagement d'un sujet qui, par ce truchement, est venu poser sa pratique à la surface du monde. Au-delà du choix de la matière, de la définition de la forme, de l'adaptation à la fonction, c'est dans la dimension ornementale que le travail humain se manifeste le plus parfaitement en se donnant à lui-même en spectacle : dans l'acte d'orner, tout se passe comme si le travail individuel-ce que Marx nomme la praxis-s'abîmait gratuitement dans sa propre contemplation, parvenait à l'accomplissement le plus pur d'une relation de réflexivité en quelque sorte ivre de soi. Ces deux caractéristiques-l'ornement considéré du dehors en tant qu'accident ontologique et l'ornement considéré du dedans en tant que manifestation du travail subjectif-sont-elles homogènes l'une à l'autre ? Pour le postuler, il faut commencer par considérer l'action et, plus précisément, le travail humain comme homogènes à une pensée de l'être en tant qu'objet ; il faut faire l'hypothèse que ce travail (c'est-à-dire aussi la relation à soi du travailleur) s'inscrit dans le 1-Ce qu'exprime l'idée d'ornance comme ordonnance, « fonction de composition et d'ordination, […] non d'enjolivement mais de structuration ou de remodelage », selon les termes de Didier Laroque et de Baldine Saint-Girons (« L'Ornement et la fabrique du paysage. Pour une théorie de l'ornance », dans Paysage et ornement, Didier Laroque et de Baldine Saint-Girons [dir.], Paris, Verdier, 2005, p. 9). 2-Selon Schiller, la grâce (Anmut) dans le visible permet de dépasser l'illusion (Schein) et de rejoindre l'apparition (Erscheinung). Voir l'analyse de Sur la grâce et la dignité (1793) par Danièle Cohn, « L'ornement, un outil théorique ? La ceinture d'Aphrodite », dans Histoires d'ornements,
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