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Cet article analyse dans une perspective praxéologique la tâche du traducteur, qualifié ici de médiateur entre l'auteur et le lecteur. Elle souligne la contrainte de fidélité ainsi que les astreintes imposées par un double implicite, le premier venant de l'auteur, le second du traducteur lui-même. Le lecteur entre également par le biais de son vécu et de la réception qu'il fera du nouveau texte dans cette relation triangulaire mouvante Auteur-Traducteur-Lecteur.
L'idée de traduction renvoie, le plus souvent, quand on est amené á y penser, á des figurations aussi peu séduisantes que celles de besogne -ou táche ingrate quoiqu'utile-, d'opération relative, donc imparfaite et peu satisfaisante, de science, ou de profession qu'on ne finit jamais de fonder, de reconnaitre.
Acta Structuralica
Apparier, pour les comparer, la phénoménologie et le structuralisme prête le flanc à des objections gnoséologiques. Quand même leurs contours admettent un certain flou de part et d'autre, on saurait difficilement mettre sur un pied d'égalité un projet disciplinaire comme s'est pensé la phénoménologie à partir de Husserl et le dessin interdisciplinaire, composé après coup, qui a rassemblé dans le structuralisme des pensées inspirées par des éléments de méthode issus de la linguistique structurale. Certes, on a pu faire correspondre la figure doctrinale du structuralisme avec un paradigme théorique au sein de l'histoire de la linguistique elle-même 1 , mais l'on voit bien combien le point de vue rétrospectif commande ici. Si le dessin interdisciplinaire du structuralisme a pu se concrétiser sous forme de projet disciplinaire, c'est au bénéfice de la seule sémiotique 2 , tout au
Préalablement, au fil des siècles, la traduction a été connue pour ses apports très pertinents d'internationalisation de connaissance, d'interpénétration des cultures et civilisations et de popularisation de sciences et technologies. La traduction est le deuxième métier le plus vieux dans les domaines d'études comme le dit J.-R. Ladmiral cité dans Gutu (p.8). Ce métier est connu dans le monde entier grâce au patrimoine gréco-romain et judéo-chrétien. En revanche, la traduction est récusée d'infidélité et de trahison de ne pas passer le message exact au peuple donné. Chez le traducteur, le fameux dilemme de la traduction lancé par Cicéron, un grand théoricien d'éloquence romain, c'est de traduire la lettre ou l'esprit ? Autrement dit, la lettre est le mot et l'esprit est le sens qui est sous-entendu ou bien encapsulé dans le texte. Dans cette recherche, nous voulons nous baser sur les problèmes de pratique de traduction de l'anglais vers le français et vice versa tout en suivant la démarche ou le plan thématique d'étape en étape. En premier lieu, nous étudierons la complexité textuelle de traduction, ensuite, le défi de traduire le sens ou le mot chez le traducteur, la défaillance de traduction automatique et en définitive, nous conclurons avec la synthèse et donner notre solution possible pour en vue de surmonter ces noeuds gordiens.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2008
Le début des années quatre-vingt-dix est témoin d'un renouveau très puissant des recherches sur le langage, la langue et les textes. L'occasion en a été l'intérêt pour de nouvelles problématiques liées à l'actualisation, à la cognition, à la perception, etc. Que se passe-t-il depuis plus d'une décennie sur la scène des sciences du langage pour voir autant de théories recourir à la phénoménologie pour l'étude de la langue et des textes ? Peut-on y voir un projet qui consiste à donner à nouveaux frais une réponse linguistique et sémiotique au vieux problème philosophique des rapports entre l'âme et le corps ? Les travaux de A.-J. Greimas, de J. Petitot, de J.-Cl. Coquet et de J. Fontanille ne cessent de revendiquer des concepts phénoménologiques. La vague a même touché les rivages de la sémantique, comme en témoignent les travaux de P. Cadiot et J.-M. Visetti (2001), où les références aux théories gestaltistes et aux phénoménologues de la perception s'a‰chent comme une assise fondamentale de leur théorie des formes sémantiques.
Cette contribution analyse l'apport de la traduction dans les différents processus de compréhension et d'énonciation - à la base de tout acte de communication - , selon une approche sémiolinguistique. Dans cette perspective, "un acte de langage, relève d'une intentionnalité, celle des sujets parlants, partenaires d'un échange. Il dépend de l'identité de ceux-ci, résulte d'une visée d'influence, est porteur d'un propos sur le monde. De plus, il se réalise dans un temps et un espace donnés déterminant ce que l'on appelle banalement une situation" (Charaudeau, 1995 : 100). En particulier, quelques exemples d'activités didactiques en classede langue montreront comment la traduction peut participer atteindre le doubleobjectif d'apprentissage linguistique et de décentrement culturel.
Meta: Journal des traducteurs, 2014
La question du sens fait l’objet d’un débat traductologique de longue date, mais une problématisation s’avère nécessaire afin de rendre compte de la complexité que le concept recouvre et de ses conséquences sur le plan de la pratique traduisante. En retraçant certaines de ses principales formalisations et en les confrontant à des concepts apparentés, nous souhaitons ouvrir la voie à une réflexion utile au regard du texte, de son interprétation et, a fortiori, de la traduction. Les concepts de sens et de signification, que le langage courant tend à assimiler, sous-tendent pourtant des implications variées, comme en témoignent les nombreuses approches (linguistique, sémantique, sémiotique, psychanalytique), ainsi que les controverses conceptuelles qu’ils ont suscitées. Notre objet n’est pas d’entrer dans le vif de ces débats, mais d’examiner la corrélation entre certaines conceptions du sens héritières du structuralisme et une tendance qui domine le panorama actuel de la traduction. L...
2017
On entend dire qu’il y aurait environ 6000 langues parlées dans le monde. Cette pluralité de langues, c’est en quelque sorte la représentation de la légende de la tour de Babel, qui aurait divisé le monde après avoir administré à l’humanité des langues différentes, faisant alors sombrer les hommes dans la confusion. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir au début des ouvrages sur la traduction, ce célèbre passage de la Bible en guise de préambule. C’est dans cette incapacité à se faire comprendre entre eux, à communiquer de la manière dont ils l’avaient toujours fait, que se manifeste en quelque sorte, le mauvais sort d’un caprice divin ou d’une malédiction. Une malédiction qui aujourd’hui encore fait couler de l’encre et pose de nombreux problèmes théoriques et pratiques, mais indépendamment cette fois de la légende biblique.
Dil Ve Edebiyat Dergisi, 2014
Voici que surgit le problème qui hante toute la linguistique moderne, le rapport forme: sens que maints linguistes voudraient réduire à la notion de forme, mais sans parvenir à se délivrer de son corrélat, le sens. Que n'a t'on tenté pour éviter, ignorer, ou expulser le sens? On aura beau faire: cette tête de Méduse est toujours là, au centre de la lange, fascinant ce qui la contemplent.
Des mots aux actes 7: 153-165, 2018
Cette étude porte sur les positions de sémiologues de l’École sémiotique de Paris et tente de décrire le regard qu’ils portent sur certaines notions sémiotiques clés. Selon nous, ces notions ont contribué à l’élargissement de la notion de traduction, dans une période où la traduction était étudiée sous un prisme verbo-centrique, et elles ont permis aussi d’ériger un nouveau champ de recherche interdisciplinaire, celui de la Sémiotique de la traduction.
Target, 2012
Les trous noirs de la traductologie vont de pair avec les transformations des pratiques professionnelles en traduction. Ces transformations suscitent l’émergence de nouvelles dénominations de ces pratiques, ce qui ne facilite pas l’appréhension des marchés. Dans le même temps, la réflexion traductologique s’internationalise. Par ailleurs, le développement des technologies continue à brouiller les manières de produire, de distribuer et de recevoir les « textes ». Ces évolutions rapides répondent souvent à la seule logique économique, toujours ignorée cependant dans les travaux traductologiques.Après l’euphorie des années 1980–1990, la traductologie, longtemps alimentée par les textes littéraires canoniques et sacrés, semble marquer une pause : son objet se semble plus évident, sa pertinence sociale fait question, sa fragmentation apparente apparaît tantôt comme un handicap, tantôt comme un signe de vitalité. D’où les six inconnues qui concluent l’article.
Pour bien comprendre la sémiotique narrative de Greimas, il importe de rappeler que cette théorie plonge ses racines dans la théorie sémantique de l'auteur, dont les fondements se donnent à lire dans Sémantique structurale (Greimas 1966). Ce livre fondamental cherche à poser les bases scientifiques de la sémantique des mots en particulier et des processus de signification dans la société et dans la culture en général. Bien que les ambitions de Sémantique structurale soient essentiellement d'ordre linguistique, la recherche menée dans ce livre se distingue doublement de la linguistique telle qu'elle était pratiquée à l'époque par les partisans de la grammaire transformative-générationnelle de Chomsky. D'abord, parce que Greimas opte pour une théorie grammaticale dont la portée excède de loin celle de la seule phrase. De là son intérêt très prononcé pour la manière dont se crée la cohérence plus large entre phrases et même à l'intérieur d'un texte complet. Ensuite parce que, à la différence de la plupart des autres modèles de la grammaire du texte, qui privilégient fortement le critère syntactique, le point de départ de Greimas est explicitement sémantique. Greimas refuse d'expliquer la cohérence textuelle à partir de phénomènes syntactiques de surface (comme par exemple les termes de coréférence ou encore les pronoms). Il postule par contre que la cohérence textuelle se fonde, d'une part, sur la répétition continue de certaines composantes sémantiques et, d'autre part, sur la manière dont un texte est pour ainsi dire généré par un nombre limité d'axes sémantiques (que Greimas conçoit toujours en termes d'oppositions fondamentales). A cet égard, c'est surtout la notion d'isotopie qui s'impose à l'attention. Les isotopies, qui indiquent la répétition de certains éléments sémantiques ou grammaticaux, sont une condition nécessaire non seulement à la cohérence d'un texte mais aussi et surtout à l'établissement du sens même à l'intérieur d'un texte ou d'un fragment textuel. De la même façon, la notion d'isotopie est très utile pour rendre compte de certains phénomènes stylistiques comme la métaphore, le calembour ou l'ambivalence, que Greimas analyse en termes d'interaction isotopique et de poly-isotopies.
Punctum. International Journal of Semiotics, 2020
The article will focus on our personal experience in Russian translation of the reference book by French semioticians Algirdas Julien Greimas and Jacques Fontanille on the semiotics of passions. In particular, possible translative variations of terms relating to passions such as ‘umbrage’ with no exact analogue in Russian have been discussed with one of the authors, Jacques Fontanille. According to Umberto Eco, for a theory of translation, not only may it be necessary to examine many examples of translation, but also to have had at least one of the following three experiences: in checking translations by others, in translating, and in being translated - or better still, in being translated in collaboration with one’s translator. We will also present Yuri Lotman’s semiosphere, being especially interested in the French translation of concepts such as ‘unpredictability.’ The experience of written scientific translation, on the one hand, and experience in the international cultural sphe...
2019
La phénoménologie trouve aujourd'hui une place importante dans le domaine des sciences humaines. Il s'agit, comme l'indiquait Husserl, d'un mode de pensée qui exige un retour aux choses elles-mêmes. La phénoménologie se figure même à la base de la sémiotique moderne d'où l'intérêt d'en présenter ici la définition, les concepts fondamentaux et son apport à l'approche sémio-phénoménologique de la traduction littéraire. L'approche, dite sémio-phénoménologique, fait intégrer les éléments phénoménologiques tels l'intentionnalité, la perception, le corps et les émotions au sein de la traduction. Dans cette recherche, au premier abord, le fondement théorique sera étudié et son rapport avec la traduction sera mis en lumière. Ensuite, dans un deuxième temps, cette perspective théorique sera appliquée à Gens bien-portants, une prose écrite par Gilles Archambault, parue dans le recueil Stupeur (1979), et sa traduction persane, faite par les étudiants au niveau de Master de la traductologie française à l'université Al-Zahra. L'analyse qualitative des traductions est censée d'attirer l'attention du traducteur sur les points phénoménologiques d'un texte et par conséquent, cherche à améliorer l'acte de lire, comprendre et interpréter ; les étapes principales de processus de la traduction qui, étant toutes les activités cognitives, présupposent un sujet vivant et percevant à leur base.
L'influence du symbolisme franco-belge sur la traduction dans les pays variés La période de la fin de XIX siècle appelé simplement fin-de-siècle commence la tradition de l'expriment artistique introduit par les symbolistes et continuée par le modernisme et le décadentisme. Fin-de-siècle, pour la première fois mentionné dans la gazette «Le Décadent» en 1886 (l'année où le Manifeste du Symbolisme est écrit par Jean Moréas). La traduction vers la fin de XIX siècle devient le moyen de la transmission culturelle et de l'inspiration disons stylistiques, la manière de l'héritage des styles, des mouvements artistiques et des genres qui par son esprit enveloppent toute l'Europe. En analysant les liens traductologiques entre les représentants des pays différents on peut voir comment les tendance se répandait. C'est intéressant, qu'on peut distinguer les deux aspects de l'analyse de la traduction à la fin de XIX siècle : le premier est diachronique, ce sont les influences des siècles précédents et le développement de l'idée de symbole dans l'art, surtout dans la poésie, et aussi le deuxième est synchronique, c'est-à-dire, comment le développement du mouvement donné a été influencé par les représentants des pays différents. Premièrement, on va discuter comment le symbole était transmis de l'oeuvre à l'oeuvre au cours des siècles, et on va dire en quelques phrases quelles périodes ont influencées le mouvement symboliste en Europe. Si on commence par les sources du symbolisme, on ne peut pas oublier la perception médiévale qui est directement lié à la perception des symbolistes,
Rael Revista Electronica De Linguistica Aplicada, 2006
En linguistique espagnole, la première typologie proposée fut, dans les années 50 celle de Casares, puis, dix ans plus tard, celle de Coseriu (1967); en 1980, Zuluaga enrichit celle de Casares en se basant sur les recherches allemandes et soviétiques. Puis Gloria Corpas Pastor (1996), dans son Manual de Fraseología Española, propose un schéma qui combine le critère d'énoncé et celui de fixation en délimitant deux grands groupes d'unités phraséologiques. Dans le premier groupe, elle inclut les UFs qui ne constituent pas des actes de parole, c'est-à-dire, d'une part, les collocations que l'auteur définit comme des syntagmes complètement libres du point de vue du système de la langue, générés à partir de règles, mais qui présentent en même temps un certain degré de restriction combinatoire déterminé par leur usage 7. D'autre part, elle inclut dans ce groupe les locutions fixées dans la langue, qui équivalent à des syntagmes figés, constituant une unité sémantique et idiomatique. Les collocations recouvrent donc un concept plus ample que les locutions dans la mesure où, aux caractéristiques de solidarité lexicale, elles ajoutent celles de fixation dans la norme. Elles ne sont pas idiomatiques et leur signification est donc transparente. Certains auteurs font entrer dans la phraséologie les collocations, d'autres non. Casares (1992 [1950] : 170) définit la locution comme la "combinación estable de dos o más términos, que funciona como elemento oracional y cuyo sentido unitario consabido no se justifica, sin más, como una suma del significado normal de los componentes". La valeur expressive des locutions "signifiantes" ou "conceptuelles" réside dans les images qu'elles contiennent métaphoriques ou métonymiques. Delisle (1993: 385 et suiv.), quant à lui, introduit la notion de cliché qui appartient au domaine de la stylistique comme étant une expression ou pensée peu originale figée dans une formule banalisée par l'emploi trop fréquent qui en est fait. Quoique souvent connotés négativement, ils ont la vie dure et abondent dans la langue des parlementaires, dans celle de l'adminstration, dans les reportages de faits-divers et dans les conversations courantes. Le terme modismo ou idiotisme est souvent employé, au même titre que celui de locution signifiante (c'est-à-dire, douée de signification par opposition à la locution de connexion grammaticale comme « con tal que », « en pos de », etc.), comme appartenant en propre à une langue donnée et étant impossible à traduire littéralement dans une autre langue. Ils sont généralement issus de l'imagination populaire 8 .
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Inria, 2004
Il le vit tomber, s'emplir, disparaître, et ses yeux s'éteignirent soudain... Et, depuis, il ne but plus une goutte ! 1840 1 Der König in Thule Le roi de Thulé Es war ein König in Thule Autrefois, un roi de Thulé Gar treu bis an das Grab Qui jusqu'au tombeau fut fidèle, Dem sterbend seine Buhle Reçut à la mort de sa belle Einen goldnen Becher gab. Une coupe d'or ciselé. Es ging ihm nichts darüber, Comme elle ne le quittait guère Er leert'ihn jeden Schmaus ; Dans les festins les plus joyeux, Die Augen gingen ihm über, Toujours une larme légère So oft er trank daraus. À sa vue humectait ses yeux. Und als er kam zu sterben, Ce prince, à la fin de sa vie, Zählt'er seine Städt im Reich, Lègue tout, ses villes, son or, Gönnt'alles seinen Erben Excepté la coupe chérie, Den Becher nicht zugleich. Qu'à la main il conserve encor. Er saß beim Königsmahle, Il fait à sa table royale Die Ritter um ihn her, Asseoir ses barons et ses pairs Auf hohen Vätersaale, Au milieu de l'antique salle Dort auf dem Schloß am Meer. D'un château que baignaient les mers. Dort stand der alte Zecher, Alors le vieux buveur s'avance, Trank letzte Lebensglut, Auprès d'un vieux balcon doré ; Und warf den heilgen Becher Il boit lentement, et puis lance Hinunter in die Flut. Dans les flots le vase sacré. Er sah ihn stürzen, trinken Le vase tourne, l'eau bouillonne, Und sinken tief ins Meer. Les flots repassent par-dessus ; Die Augen täten ihm sinken ; Le vieillard pâlit et frissonne... Trank nie einen Tropfen mehr. Désormais il ne boira plus.
Tranel, 2018
The aim of this paper is to show how, from a semiotic point of view, it is possible to conceptualize a practice. More specifically, we'll identify, then present the actants necessarily presupposed by any action's path. In conclusion, we'll clarify the difference that matters to operate between the concepts of event, practice and interaction.
Meta: Journal des traducteurs, 2010
Le présent article porte sur la théorie et la méthodologie de la traduction, plus précisément sur une alliance originale de la théorie du sens et de la sociocritique en traduction littéraire. Il établit ainsi le lien de complémentarité qui s’impose entre la théorie du sens et la sociocritique dans le processus interprétatif. L’étude soutient que, pour compenser les lacunes des approches linguistique, sémiotique et comparative, le traducteur littéraire doit non seulement faire preuve d’une maîtrise des deux langues (ici l’anglais et le français) et des deux cultures en présence, mais aussi s’armer de principes théoriques qui relèvent à la fois de l’approche interprétative de la traduction et de la sociocritique. Grâce à une analyse du processus interprétatif et à des exemples tirés principalement d’oeuvres littéraires africaines de langue anglaise ou française, elle met en lumière la complémentarité des fonctions interprétative et sociocritique du traducteur. La démarche aide à mieux...
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