La méthode d’analyse de Nord

Sens public

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HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2006

Luc VAN CAMPENHOUDT, Ildephonse TSHINYAMA KADIMA, Joe SANDUKU SANGO et Salomé VAN BILLOEN Comme son nom le laisse entendre, la méthode d'analyse en groupe -la MAG pour ses familiersse distingue d'autres méthodes de recherche en sciences sociales par le fait que la recherche est réalisée avec des personnes directement impliquées dans les phénomènes étudiés. Ces personnes ne sont pas interviewées ou observées par des chercheurs, elles participent étroitement avec ces derniers à la construction de l'analyse, du début jusqu'à son terme, selon un dispositif méthodologique rigoureux et précis permettant une compréhension collective approfondie des phénomènes analysés. En cela, la MAG est une méthode de recherche, mais elle peut également être adaptée à d'autres usages et devenir une méthode d'intervention ou de formation. Concrètement, des groupes d'une douzaine de personnes, animés par deux ou trois chercheurs, mènent collectivement les analyses au cours de quatre à six séances de travail de quelques heures chacune. Par exemple, une analyse de l'insécurité dans une grande gare a été réalisée par un groupe comprenant, outre deux chercheurs, un chef de gare, un guichetier, un représentant des voyageurs, deux personnes sans domicile fixe ayant trouvé abri dans la gare, un commissaire de police, un policier et un responsable d'une entreprise privée de sécurité. Autre exemple : une recherche sur le traitement judiciaire et social des violences faites aux femmes a été effectuée par un groupe comprenant des femmes victimes de violences, des responsables d'organisations non gouvernementales (ONG) spécialisées dans ce problème et des professionnels de la justice et du travail social. Quand le sujet le justifie, les groupes sont composés de manière relativement homogène (par exemple des enseignants ou des travailleurs sociaux pour étudier l'impact de mesures politiques sur la nature de leur travail), mais la MAG est particulièrement féconde lorsque qu'elle met en présence des participants de positions sociales et de milieux professionnels différents qui sont tous directement concernés par les situations étudiées, chacun d'une manière spécifique à sa profession, à son statut ou à sa fonction. Les analyses en groupe portent toujours sur des expériences concrètes relatées par les participants eux-mêmes, que nous appellerons récits dans ces pages. La première phase de la méthode est consacrée au choix et à la narration du ou des récits qui illustrent le mieux les différents enjeux que recouvre la problématique étudiée. Ces récits servent de point de départ à l'analyse, les membres du groupe en proposent des interprétations qui visent à les expliquer. Les interprétations sont ensuite organisées pour mettre en évidence les différentes manières dont les participants appréhendent et saisissent la réalité étudiée. C'est la deuxième phase. Le groupe peut alors passer à des analyses plus élaborées, plus globales et plus complexes à la fois, et formuler de nouvelles hypothèses lors de la troisième phase. À partir de là, des perspectives pratiques pour traiter le problème étudié peuvent être formulées et discutées.

Politix

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1999

Voir les remarques de conclusion. En ce qui concerne la Belgique, je ne relèverai que ce qui a valeur générale pour les études francophones, sans entrer dans les considérations détaillées qu'appellerait la spécificité du contexte. 2 Cf. e.a. «Pour en finir avec une phraséologie encombrante : la question de l'Autre et de l'exotisme dans l'approche critique des littératures coloniales et post-coloniales», dans Le Roman colonial, à p., Montpellier, 1999 ; «Le savoir de l'autre : une alternative ? Quelques propos dans la conversation», à p. dans Annales, 1999.

2000

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Northern Europe? Some Thoughts on a Traveling Concept According to Mieke Bal, concepts in interdisciplinary research function as media of exchange, since in scholarly debate we generally do not look at the contradictory elements of the de nitions upon which participants in a discussion base their perspectives. Northern Europe is a case in point—the de nitions of this notion o en di er so widely that one might ask whether it makes sense to talk of Northern Europe at all. Apparently it does, as we continue to refer to something called Northern Europe. In my article, I start with the de nition of Northern Europe that we use in Deshima and discuss the dynamics of sense that are created by using it in four contexts: Northern Europe in European imaginative geographies since humanism, Northern Europe as a result of social interaction, Northern Europe as a space made up of similar visions of society and Northern Europe as shared history. e concept of Northern Europe appears to vary a lot, and every approach seems at the same time to make sense in some regards, but not in others. I propose here to assume that this variety is an inherent characteristic of the concept, and that we have to analyze and use it as such: as a polysemic generator of sense.

Revue économique, 2005

Notre article présente la dynamique de l'oeuvre de North entre 1990North entre et 2005. Nous montrons en quoi son dernier ouvrage, qui prend en compte la rationalité limitée des agents et les idéologies, introduit la cognition dans l'analyse institutionnelle et ouvre un nouvel agenda de recherche visant à mieux cerner le comportement des agents et à penser la diversité des architectures institutionnelles.

La compréhension de la genèse et de l’utilité des objets géologiques (divers types de roches, minerais, etc.) passe par des observations et des caractérisations, aussi bien macroscopiques que microscopiques. Ainsi, les échantillons doivent être étudiés à différentes échelles d'observation grâce à l'utilisation du : ** Microscope optique ** Microscope électronique à balayage (MEB), ** Microscope électronique à transmission (MET), Le MET apporte en plus la possibilité de caractériser la structure de l’échantillon par diffraction des électrons. Une fois l’observation des échantillons effectuée, la composition chimique globale de l’objet géologique doit être étudiée à l’aide de différentes techniques incluant : ** la chimie classique, ** Le Plasma à Couplage Inductif (l’ICP-ES et l’ICP-MS). Ces différentes techniques permettent de doser aussi bien les éléments majeurs que les éléments en traces et les volatils. Elles ont également été utilisées pour le dosage des solutions provenant des expériences de lixiviation. Pour accéder aussi bien à la topographie qu'à la structure ou à la composition chimique des phases étudiées, et ceci avec une résolution spatiale de l'ordre du nanomètre (= 10-6 mm); il faut faire appel à des techniques de diffraction des rayons X et des électrons (MET), ainsi qu’à la spectroscopie infrarouge à transmission et à réflexion. La spectroscopie infrarouge, basée sur la vibration des molécules, permet en effet de mettre en évidence les groupements tels que SiO44-, PO43-, CO32-, SO42-, OH-, etc. En complément des méthodes quantitatives, la Spectrométrie de perte (Loss) d’Energie des Electrons (EELS), couplée au MET, nous permet de déterminer la valence d'éléments tels que le manganèse (Mn2+). L’électron, permettant à la fois d'étudier un domaine de très petite dimension et d'en tirer des informations chimiques et/ou structurales, est utilisé comme source dans : ** le Microscope Électronique à Balayage (M.E.B.), ** le Microscope Électronique à Transmission (M.E.T.) ** la Microsonde Électronique Toutes ces techniques sont basées sur les propriétés des interactions électron-matière. Lorsqu'un électron est projeté sur de la matière après accélération, un certain nombre de particules sont émises.

European Scientific Journal, 2017

Criminal analysis, which is a complementary tool for carrying out investigation, reflects a modern conception of criminal investigation. During these investigations, two main categories of analysis were combined: strategic and operational. They are linked to the offense, to the author, and to the method of crime control. Criminal analysis is also a valuable method that optimizes the results of the judicial inquiry through the use of state-of-the-art technology. To achieve their objectives, and for the sake of efficiency, experts in criminal analysis combines their techniques with those of criminal profiling. However, difficulties in the production of certain graphical representations exists, giving rise to the need to consolidate the methods practiced.