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In Lopez G, Sabouraud-Séguin A, Jehel L et al. Psychothérapies des victimes. Traitements, évaluations, accompagnement. Paris, DUNOD, 2006, p 55-78. L'état de stress post-traumatique est apparu tardivement dans la nomenclature psychiatrique (1980) alors que le « shell shock » de la première guerre (Myers, 1915), les névroses traumatiques de la seconde guerre (Kardiner, 1941) et les troubles secondaires retrouvés chez les survivants de l'holocauste (Sivadon, 1955 ; Krystal, 1968), chez les enfants souffrant de deuils et de carences affectives ) et les personnes ayant vécu des traumatismes individuels ou collectifs sont connue et décrits depuis longtemps. La reconnaissance des traumatismes consécutifs à la guerre du Vietnam a ouvert une fenêtre sur les graves conséquences des maltraitances infantiles et des abus sexuels, avec une sorte de réaction en chaîne qui a fait apparaître les symptômes et les troubles dans une séquence temporelle qui va de quelques heures à des années, voire des dizaines d'années. L'analyse bibliographique des conséquences des traumatismes sexuels au cours de la conférence de consensus qui s'est tenue sur ce sujet (Horassius et Mazet (eds), 2004) a dressé ainsi un tableau impressionnant de tous les troubles psychiques et somatiques qui peuvent être associés avec un traumatisme grave, et potentiellement le nombre considérable de personnes qui relèveraient d'une investigation dans ce domaine et éventuellement d'un traitement. Les classifications (DSM et CIM) se sont initialement centrées sur l'événement. Elles y ont ensuite associé la dimension subjective que prend l'événement pour le sujet. La prochaine version du DSM devrait introduire la catégorie de l'État de stress post-traumatique complexe (également parfois appelé Trouble du stress extrême) et qui concernerait les conséquences de stress durables tels que les abus sexuels durant l'enfance, l'internement dans les camps de concentration et de prisonniers, l'exploitation sexuelle des adultes et des enfants, la maltraitance conjugale prolongée et plus généralement toutes les situations de contrôle total et de victimisation par l'autre durant une période prolongée.
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 2011
Parmi les 400 formes de psychothé rapies existantes [11], la psychanalyse et la thé rapie psychodynamique sont toujours pratiqué es par un nombre important de cliniciens. Aux É tats-Unis, les thé rapies dynamiques sont en effet autant utilisé es que les approches cognitivo-comportementales [40]. Ces approches tirent leur spé cificité du fait qu'elles priorisent l'exploration des affects, des ré sistances et du mode relationnel du patient, tels qu'ils s'expriment dans le traitement à travers le transfert et le contre-transfert [6]. Dans la thé rapie dynamique brè ve, un objectif de travail pré cis est é tabli tôt dans le traitement. L'accent est mis sur l'exploration du maté riel dans « l'ici et maintenant ».
Esprit, 2004
ESPRIT Cette table ronde se réunit dans un contexte marqué par la polémique provoquée par un rapport de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sur l'évaluation des psychothérapies (février 2004). Les milieux psychanalytiques ont réagi à cette démarche d’une manière passionnée alors même que la question de l’efficacité n’est pas nouvelle dans l’histoire de la psychanalyse. Mais commençons par préciser les raisons de la constitution de cette équipe d’expertise Inserm : pourquoi cette évaluation ? qui l’a demandée ? comment le groupe a-t-il été constitué ?
Journal de Thérapie Comportementale et Cognitive, 2004
Les psychothérapies sont des traitements d'utilisation largement répandue dans la pratique du soin pour les troubles mentaux chez l'adulte, l'adolescent et l'enfant. Elles accompagnent une médication pour certains troubles sévères (schizophrénie, trouble bipolaire{). Elles sont pratiquées comme alternative à un traitement pharmacologique pour d'autres troubles moins sévères ou qui ne relèvent pas de celui-ci (exemple, troubles de la personna lité). En France, les psychothérapies sont généralement conseillées aux patients par des médecins psychiatres, des psychologues, des médecins généralistes ou d'autres professionnels de santé, mais il existe aussi des demandes spontanées, en pourcentage non quantifiable car il n'y a pas de données disponibles dans ce domaine. Les psychothérapies sont le plus souvent pratiquées en « ville », dans le cadre du soin, par les psychiatres et les psychologues, et en institution par différents intervenants (infirmiers, psychologues{), souvent sous la responsabilité d'un psychiatre. Dans la réglementation des soins en France, les psychothérapies ne sont pas inscrites à la nomenclature des actes techni ques, à l'exception des thérapies de groupe ; il existe néanmoins une cotation « consultation psychiatrique » qui ne spécifie pas le type de soin pratiqué par le psychiatre dans cette consultation. Au plan international, d'après les travaux scientifiques publiés, les psychothérapies sont pratiquées par des psychiatres et des psychologues, et dans une moindre mesure, au Royaume-Uni et aux États-Unis, par des infirmiers spécialisés (nurse therapist), des travailleurs sociaux, ou des conseillers spécia lisés (counselors), ainsi que par des étudiants dans le cadre de projets de recherche en psychothérapie sous supervision étroite. Enfin, dans certains travaux de recherche, il est fait mention de généralistes formés brièvement à appliquer des méthodes déjà testées et adaptées à la pratique médicale de l'omnipraticien dans un but de soin ou de prévention. Comme d'autres traitements, les différentes méthodes de psychothérapie ont fait l'objet de nombreux travaux scientifiques. Certains de ces travaux se sont attachés à évaluer l'efficacité des pratiques dans différentes conditions. Dans le cadre du Plan santé mentale mis en place par le ministère de la Santé en 2001, la Direction générale de la santé (DGS) a sollicité l'Inserm pour XI Psychothérapie-Trois approches évaluées solution pour les énigmes qui subsistent dans la science normale » ; par exemple, l'expérience dite du labyrinthe en « T » est un paradigme de la théorie du conditionnement opérant de Skinner, l'auscultation est le paradigme de l'examen clinique tel qu'on le pratique depuis Laennec. C'est en ce sens que ce mot est utilisé ici.
Thérapie Familiale, 2009
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Canadian Journal of Counselling …, 2012
La psychothérapie est une pratique de soin psychique non médicamenteuse, dont la forme classique consiste en un dialogue interpersonnel entre le thérapeute et le patient. Elle existe également sous forme groupale, et/ou médiée par des activités artistiques ou corporelles. On distingue généralement quatre abords psychothérapeutiques principaux : psychanalytique, cognitifcomportemental, systémique, humaniste (relativement méconnu en France, il est issu des travaux de Carl Rogers qui pointent en particulier l'importance de la qualité interpersonnelle entre le thérapeute et le patient). Existant depuis un environ un siècle sous sa forme moderne inventée par S. Freud, elle s'est imposée comme un traitement important du psychisme souffrant, à la faveur d'intenses débats et de recherches audacieuses qui en ont montré toute l'utilité. Plusieurs travaux récents 1,2,3 , en langue française, ont informé le lecteur des débats historiques et actuels du champ de recherche consacré à l'étude des psychothérapies, qui, en dépit d'un dynamisme indéniable, sont largement méconnus des praticiens 4 . L'originalité de notre propre contribution à cette question déjà bien traitée, est d'interroger une éventuelle spécificité de la psychothérapie vis-à-vis de la médecine. En particulier, nous défendons que les méthodologies récentes de recherche en psychothérapie, centrées sur l'individu et la rencontre clinique, restent fondamentalement calquées sur une conception médicale de la psychothérapie et ne sauraient constituer une reconnaissance louable et tardive de sa spécificité. En revanche, à l'instar des autres auteurs mentionnés, nous présentons ici essentiellement les arguments opposant les tenants de la psychanalyse à ceux des thérapies cognitives et comportementales ; en effet ces deux approches ont eu, ou prétendu à, une position hégémonique ; elles sont donc largement plus représentées que les deux autres principales écoles (systémique et humaniste). Néanmoins, il n'y a aucune spécificité dans ces débats qui ne concernerait pas un abord thérapeutique particulier, comme nous tâcherons de le montrer. Enfin, on notera la prépondérance très nette des travaux américains ; de fait c'est essentiellement aux USA qu'ont eu lieu ces débats mais nous tenterons également d'en illustrer toute la pertinence par rapport aux controverses françaises. Dans un premier temps, nous décrivons synthétiquement les principaux développements et acquis de la recherche sur l'évaluation des psychothérapies, puis il s'agira d'inscrire ceux-ci dans le champ plus large de l'épistémologie moderne de l'évaluation des soins en médecine. Enfin, nous nous interrogerons sur la nécessité, et la possibilité, d'une épistémologie propre à la psychothérapie. 1/ L'évaluation des psychothérapies : retour sur un siècle de recherches S. Freud a revendiqué un certain nombre de découvertes psychopathologiques et thérapeutiques. Il estime ainsi avoir mis au jour un mécanisme psychique, le refoulement, qui jouerait 1 F. Gonon, P-H. Keller, « L'efficacité des psychothérapies inspirées par la psychanalyse: une revue systématique de la littérature scientifique récente »,
EMC - Psychiatrie, 2009
Peut-on évaluer les effets des psychothérapies et comment, pour que cette recherche respecte leur dispositif, ait un intérêt clinique, introduise de nouvelles connaissances et apporte une dimension de preuve ? Au-delà du caractère irrationnel des réponses que peut produire une question aussi complexe, ce sujet a suscité un très large débat épistémologique et méthodologique au niveau international qui a conduit à des restructurations majeures des méthodes de recherche. Après avoir démontré l'efficacité générale des psychothérapies selon les critères de l'evidence based medicine, puis essayé (sans succès) de distinguer l'efficacité relative des principales approches suivant la même méthode, la recherche en psychothérapie s'est enfin recentrée ces dernières années sur deux questions qui intéressent particulièrement les cliniciens : « Pourquoi et comment » une psychothérapie marche-t-elle (agit-elle) ? Ce recentrage de la recherche sur le changement, sa dynamique, sa chronologie au cours du processus psychothérapique et ses conditions modifie complètement la perspective précédente qui cherchait à démontrer sur un mode expérimental l'activité d'une ou plusieurs « gélules » psychothérapiques pour des troubles focalisés définis. La nouvelle génération de recherche réinvestit l'expertise clinique et la dimension qualitative, elle prend en compte les variables individuelles et d'interaction entre le patient et le praticien, tout en s'efforçant de saisir les « principes actifs » de la psychothérapie dans différentes situations psychopathologiques. Cet article présente les principes généraux de l'évaluation des effets des psychothérapies, leurs principales méthodes, ses principaux apports, les enjeux actuels de la recherche dans ce domaine et son actualité dans le champ francophone.
Le Divan familial, 2006
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Bulletin de psychologie, 2006
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Therapie Familiale, 2009
Nzeuta Lontio Sylvestre, 2019
Analyse Freudienne Presse, 2015
à jour! Psychotherapie-Berufsentwicklung, 2016
In Analysis, 2018
Bulletin de psychologie, 2006
Encephale-revue De Psychiatrie Clinique Biologique Et Therapeutique, 2006
Psychothérapies, 2002
Bulletin de psychologie, 2015
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 2011
Encephale-revue De Psychiatrie Clinique Biologique Et Therapeutique, 2007