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Peut-être faites-vous partie de cette catégorie de personnes qui fuit les médias parlés et écrits comme la peste ou bien alors vous étiez en vacances dans les régions les plus reculées de la jungle amazonienne. Si aucune de ces situations ne s'applique à vous nul doute que vous avez été inondé, tout comme moi, de dizaines de reportages sur le dixième anniversaire du 11 septembre 2001. Évidemment cet évènement a pour toujours, et avec raison, changé la psyché de nos voisins du sud mais également celle de tous les pays, incluant le nôtre, qui se sont réveillés le lendemain matin sous la menace bien réelle du terrorisme islamiste au nom du djihad.
Maziar Mohaymeni, 2014
En dépit de son caractère second, clos et limité, l'activité du traducteur peut se définir à partir de la même double tâche que Gérard Genette assignait à l'écrivain, mais aussi au critique littéraire : écrire, se taire. Le silence du traducteur et de l'oeuvre traduite se donnerait, dès lors, le même type d'explications que le silence de la littérature, considérée, depuis deux siècles, comme un discours « pétrifié », non communicatif, non communicationnel, autoréférentiel, autoréflexif. Ce « mutisme » est le lieu où la théorie de la traduction, telle qu'elle est reçue du romantisme allemand, de Schleiermacher, et rediscutée par Rudolf Pannwitz, puis par Walter Benjamin, rejoint la voix dominante de la théorie littéraire de la seconde moitié du XX e siècle. Si ce n'est pas en écrivant que le traducteur peut affirmer son statut d'écrivain, ce statut serait-il déductible du "silence" de l'oeuvre traduite ? Voilà la question qui meut cette réflexion.
1995
La traductique, point de rencontre de la traduction et de l'informatique, couvre bien des domaines dont certains sont plus prometteurs que d'autres. Cette présentation propose un tour d'horizon des logiciels qui s'offrent au traducteur, qu'il s'agisse de bureautique (traitement de textes, gestion de fichiers, etc.), de terminotique (élaboration de bases de données terminologiques et utilisation des bases déjà existantes), de traduction assistée par ordinateur (TAO) ou de traduction automatique (TA), entièrement réalisée par l'ordinateur. Une évaluation sommaire, et parfois sévère, de ces outils et une présentation rapide de la façon dont on les utilise dans les milieux professionnels (par exemple au moyen du poste de travail du traducteur du gouvernement fédéral) permettront de souligner, malgré quelques accrocs, les perspectives qu'ils offrent, tant pour l'enseignement de la traduction que pour l'exercice du métier.
Biens Symboliques / Symbolic Goods, 2018
La reverie serait-elle un bon instrument pour la connaissance de la traduction ? Une reflexion sur le travail de la traduction implique qu’on interrompe le travail pour observer ce que l’on fait en le faisant. Ainsi, puisant dans son experience de traducteur de la correspondance de Walter Benjamin, l’auteur montre comment une part de reverie – associations spontanees de l’inconscient, faculte de constituer un monde separe de la realite selon Freud – entre dans les operations concretes de la traduction. Il propose ainsi de reformuler l’adage « traduire, c’est trahir » : traduire, c’est faire entendre une chose dans une langue, c’est-a-dire la faire reconnaitre dans cette langue aux personnes qui la parlent, tout en trahissant la maniere dont l’autre langue la fait reconnaitre. La reverie serait alors le mode de perception de cette difference, dont la restitution concrete est, de fait, impossible.
TTR : traduction, terminologie, rédaction, 1997
Résumé L'abandon du traducteur — Un des jalons majeurs pour la traductologie contemporaine, l'essai sur la traduction de Walter Benjamin est aussi un texte central dans son oeuvre et dans la pensée moderne par ses liens à la philosophie du langage et à la philosophie de l'histoire. C'est dans cet éclairage que L. Lamy et A. Nouss proposent cette nouvelle traduction enrichie d'un important appareil de notes destiné à la fois à en faciliter la compréhension et à lui restituer toute sa densité conceptuelle.
TTR : traduction, terminologie, rédaction, 2004
Résumé Cet article est une tentative d’application des notions d’« image » et de « visage » telles que les définit Emmanuel Lévinas. Ces concepts nous permettront d’aborder la traduction littéraire, non pas comme une ressemblance du texte-source mais comme le « visage » de l’auteur représenté par son texte. Cette appréhension particulière du texte modifie également le statut du traducteur en l’intégrant dans une relation inter-humaine dans laquelle sa responsabilité est totale. Enfin, nous proposerons au traducteur de promouvoir l’exigence éthique. Non seulement il devient le garant d’une traduction dont le centre est la relation à l’étranger mais plus encore il promeut cette relation éthique avec son propre lecteur.
2013
Curieusement, l'entrée « bon sens » ne semble jouir d'un statut autonome dans aucun dictionnaire. Dans le Petit Robert, alors que « bon enfant », « bon marché » et « bon vivant » ont tous leur propre rubrique, sous « bon sens » nous sommes renvoyés à « sens », où nous ne dénichons la définition recherchée que sous l'acception vieillie du mot. Ici, nous découvrons enfin que la notion se démarque des passions comme du raisonnement scientifique, puisqu'elle est définie comme la capacité de bien juger, sans passion, en présence de problèmes qui ne peuvent être résolus par un raisonnement scientifique. Le bon sens s'apparente donc à un discernement instinctif, une aptitude spontanée à bien juger sans avoir besoin de recourir à un processus intellectuel de nature inductive, déductive ou hypothéticodéductive i. Parallèlement, le Trésor de la langue française, définit la « locution » comme suit : Capacité de bien juger, de prendre une décision, sans a priori, raisonnablement (à propos de choses qui ne relèvent pas du raisonnement scientifique, d'une méthodologie ou d'une théorie). Ce dictionnaire, qui établit également le raisonnable et l'absence de biais parmi les caractères constitutifs du « bon sens », précise que sa sphère d'application exclut les questions théoriques, méthodologiques et scientifiques. Ces définitions donnent à penser que le bon sens relève de l'évidence, de la simplicité, d'une appréhension immédiate et globale, quasiment intuitive, d'un problème concret ou d'une situation pratique. Le bon sens vous est donné : il ne s'apprend pas, ne prend pas la voie d'un cheminement intellectuel complexe, mais s'impose d'emblée à un esprit sain et non biaisé. Les décisions humaines, qu'elles soient spontanées ou mûrement réfléchies, sont influencées par divers facteurs. Consciemment ou non, nous sommes tributaires, notamment, de nos émotions, de nos préjugés, de réflexes conditionnés et de l'analyse que nous faisons de la situation. Lorsque nous agissons, nous nous fondons également sur notre bon sens. À l'évidence, les décisions qui interviennent dans le processus de traduction, qu'il s'agisse de choisir entre deux options ponctuelles ou de définir une stratégie globale, s'appuient elles aussi partiellement sur le bon sens.
La traduction de toute oeuvre littéraire est une activité laborieuse de ré-écriture et de re-création d'un univers fictionnel qui doit correspondre aux goûts et aux attentes des lecteurs de la languecible, pour permettre la diffusion de l'oeuvre. Elle suppose donc un travail «à quatre mains», pareil à une symphonie jouée simultanément par deux musiciens, qui doivent suivre la même partition, mais dont un seulement est le compositeur. Cette activité double implique l'existence d'un pacte de lecture établi entre l'écrivain et son traducteur d'un côté, et entre le traducteur et les lecteurs étrangers de l'autre.
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Debate Terminológico, 2012
« Traduire en poète », éd. Geneviève Henrot et Simona Pollicino, Artois PU, 2017
Global Media Journal -- Canadian Edition, 2011
TTR: traduction, terminologie, rédaction, 2004
Meta: Journal des traducteurs, 2000
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2005
Les Presses de l'Université d'Ottawa / Artois Presses Université, 1999
TTR : traduction, terminologie, rédaction
« Palimpsestes », n° 31, 2018