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2009, Adlfi Archeologie De La France Informations Une Revue Gallia
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L'Armorial de Guillaume Revel, 2000
Au milieu du XV e siècle, le héraut d'armes Guillaume Revel entreprend, à la demande du duc de Bourbon Charles Ier, de rassembler en un recueil les armoiries de familles nobles d'Auvergne, du Bourbonnais et du Forez. Mais le parti original du manuscrit (Bnf, ms fr 22297) est d'avoir inclus des vignettes peintes reproduisant des vues réalistes et détaillées des chefs-lieux de seigneuries (châteaux, villes, villages, prieurés fortifiés…) relevant de la suzeraineté des ducs de Bourbon. Ce nouveau volume de la collection des DARA, fruit d'un travail collectif, est consacré à la section forézienne de l'armorial de Guillaume Revel. Les auteurs, tant dans la partie introductive que dans les monographies consacrées aux cinquante quatre sites figurés dans le recueil, ont pris le parti de faire sa place à l'arrière-plan historique et archivistique, ce qui leur permet d'aborder une histoire du paysage et de son évolution à partir d'une description critique des vignettes. Ainsi circule-t-on, dans un va-et-vient continu, servi par une présentation homogénéisée, entre les données historiques ou archéologiques, la lecture et l'interprétation des plans cadastraux, les études d'archéologie du bâti, et l'analyse comparée des vignettes. Ces illustrations constituent un jalon important dans l'histoire de la représentation du paysage, non seulement en France, mais aussi dans toute l'Europe occidentale. Ce ne sont pas des images « muettes », car leurs auteurs ont choisi l'angle de « prise de vue » qui pouvait servir au mieux le rendu du château ou de la ville. L'architecture militaire y est l'élément le plus diversement illustré -alors que l'habitat civil, protégé par les fortifications du castrum ou de la ville, ne bénéficie pas de la même précision, tant les formes architecturales ont fait l'objet d'une simplification et d'une représentation généralement stéréotypée. Mais c'est aussi l'histoire de la genèse des villes du Forez qui transparaît au bon observateur. La présence des étendards du duc de Bourbon sur les tours, comme l'insistance à exagérer les proportions des bâtiments seigneuriaux, nous avertissent aussi de la valeur symbolique de ces vues qui renvoient au pouvoir dominant, commanditaire de cet inventaire.
Monograph of a grandmontine priory situated in Bas Poitou. Monographie d'un prieuré grandmontain du Bas-Poitou depuis sa fondation au 13e s. jusqu’au 18e s, fondé sous la protection de Richard-Coeur de Lion et des seigneurs de Luçon.
Adlfi Archeologie De La France Informations Une Revue Gallia, 2006
Louis Prieur - Photographe, Paris, Album Editions, 2018
L'histoire de lart, dont le travail se veut un filtre retenant le banal pour dégager les oeuvres qui font exception par leur progressisme, ne donne en aucun cas une idée objective du devenir historique de lart. Cela tient à limprégnation téléologique avec laquelle la discipline ssest efforcée dès ses débuts de concevoir sa tâche comme la description dune progression historique. Pourtant, les méthodes quantitatives des sciences historiques, de même que le nouveau regard porté sur la diversité de la production iconographique par cette discipline déjà ancienne aux contours de plus en plus effilochés, ont également attiré lattention sur ce qui est situé à lécart, loin des ac-teurs et des oeuvres bien établis. Les époques, mais aussi les genres, font ainsi lobjet de jugements circonscrits dans le temps, oscillant entre intérêt et désintérêt, fascination et indifférence. Si le regard sur la photographie et le jugement porté sur elle ne font pas exception , son potentiel mimétique inédit en fait néanmoins un cas particulier. Considérée depuis quelque temps comme allant de soi, lintégration de la photographie à la réflexion sur lhistoire de lart et les arts de limage lui a conféré ses lettres de noblesse. Lorsque le regard porte sur les photographies réalisées par un peintre, cette intégration se trouve doublement renforcée, ...
2021
Le projet de restauration du prieuré d’Yron a donné lieu à une prescription de fouilles portant sur ses élévations extérieures. Si l’histoire de ce dernier était déjà en partie connue grâce aux textes d’archives, on possédait peu de données sur sa construction initiale, son articulation avec le reste du site, ou encore sur la succession des campagnes de travaux du xiiie et du xvie s. À ce titre, la mise en évidence de reconstructions partielles en pan-de-bois est totalement inédite. Loin d’êt..
Dossier historique et patrimonial, in : Bulletin des Amis des Monuments et Sites de l'Eure, Cahiers Jacques Charles, coll. « Monuments et sites de l'Eure », mars, p. 11-50, 2011
I.-Introduction historique L'ancien prieuré-léproserie de Saint-Nicolas d'Évreux présente la singularité d'être l'une des rares maladreries médiévales dont nous ayons conservé à la fois un bel ensemble de vestiges architecturaux, aujourd'hui protégés et restaurés, et un important fonds documentaire, déposé aux Archives départementales de l'Eure, qui comprend notamment un cartulaire latin du XIII e siècle 1. Ce fonds nous renseigne abondamment sur l'histoire de l'établissement 2. La première mention des lépreux d'Évreux remonte à 1137 environ. Vers le milieu du siècle au plus tard, ils sont fixés sur le site actuel, paroisse de Gravigny, dans la vallée de l'Iton, sur une terre concédée par l'abbaye de la Sainte-Trinité-du-Mont de Rouen, et l'établissement est doté d'une chapelle. Le vocable de saint Nicolas apparaît dans les textes dans les années 1170, lesquelles marquent le terme du processus de formation de la léproserie. La chapelle signale le caractère religieux de l'établissement, autrement dit le locus religiosus. À la fin du XII e siècle et au XIII e , les textes évoquent un « monastère » ou un « couvent », qui abrite des « frères » et des « soeurs » (dix à vingt, sains et malades ?), soumis à une discipline pénitentielle, sous la direction d'un « prieur », et qui se réunissent en « chapitre ». L'influence du modèle monastique est patente. Tout change à la charnière des XIII e et XIV e siècles : la communauté fraternelle disparaît et l'établissement se transforme en bénéfice ecclésiastique simple au profit d'un prieur souvent cumulard et absentéiste, en même temps qu'il passe peu à peu sous le contrôle des bourgeois d'Évreux. Au XV e siècle, tout le temporel est affermé et les lépreux se font rares à Saint-Nicolas. On n'en connaît plus après le milieu du XVI e 1 Archives départementales de l'Eure (ADE désormais), H-dépôt Évreux (fonds de l'hôpital d'Évreux), G 7 (cartulaire) à G 36. 2 Voir TABUTEAU B., Une léproserie normande au Moyen Âge. Le prieuré de Saint-Nicolas d'Évreux du XII e au XVI e siècle. Histoire et corpus des sources, thèse de doctorat d'histoire, inédite, Université de Rouen, 1996 (thèse et corpus désormais). Voir aussi des articles et communications tirés de cette thèse : « Le grand saint Nicolas, patron des léproseries : une histoire d'influences », Cahiers Léopold Delisle, t. XLVI, fasc. 1-2, 1997, p. 1-18 ; « De l'expérience érémitique à la normalisation monastique : étude d'un processus de formation des léproseries aux XII e-XIII e siècles. Le cas d'Évreux », DUFOUR J., PLATELLE H. dir., Fondations et oeuvres charitables au Moyen Âge, actes du 121 e congrès national des sociétés historiques et scientifiques, histoire médiévale et philologie (Nice, 1996), Éditions du CTHS, Paris, 1999, p. 89-96 ; « La léproserie, un marqueur d'identité dans l'espace périurbain médiéval. Le cas d'Évreux en Normandie », MONTAUBIN P. dir., Hôpitaux et maladreries au Moyen Âge : espace et environnement, actes du colloque international d'Amiens (Université de Picardie Jules Verne, 2002), Amiens, 2004 (Histoire médiévale et Archéologie, 17), p. 145-157 ; « Dossier historique d'un beau patrimoine : le prieuré-léproserie de Saint-Nicolas d'Évreux, à Gravigny (XII e-XVI e siècle) », Journées
Je tiens à remercier Madame Christiane Bis-Worch de soutenir ce projet qui nous permettra de travailler en collaboration. 3 Pour plus d'informations sur l'utilisation des nouvelles technologies, voir notamment : https://www.echosciences-hauts-de-france.fr/ communautes/doctorants-des-hauts-de-france/articles/archeologie-et-nouvelles-technologies-dans-les-hauts-de-france-vers-une-meilleurecomprehension-du-paysage-de-l-antiquite-a-nos-jours
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Revue de la Saintonge et de l’Aunis,, 2015
ADLFI. Archéologie de la France - Informations, 2015
Emulations - Revue de sciences sociales
D. Buschinger (ed.): Tristan et Iseut, mythe européen et mondial. Université de Picardie, Centre d'études médiévales, Actes du colloque des 10, 11 et 12 janvier 1986. Göppingen: Kümmerle, 1987, 1987
Port Acadie: Revue interdisciplinaire en études acadiennes, 2008