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2009
Dans le cadre de: "Les classiques des sciences sociales" Une bibliothèque numérique fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web: Politique d'utilisation de la bibliothèque des Classiques Toute reproduction et rediffusion de nos fichiers est interdite, même avec la mention de leur provenance, sans l'autorisation formelle, écrite, du fondateur des Classiques des sciences sociales, Jean-Marie Tremblay, sociologue. Les fichier des Classiques des sciences sociales ne peuvent sans autorisation formelle: -être hébergé (en fichier ou page web, en totalité ou en partie) sur un serveur autre que celui des Classiques. -servir de base de travail à un autre fichier modifié ensuite par tout autre moyen (couleur, police, mise en page, extraits, support, etc...), Ils sont disponibles pour une utilisation intellectuelle et personnelle et, en aucun cas, commerciale. Toute utilisation à des fins commerciales des fichiers sur ce site est strictement interdite et toute rediffusion est également strictement interdite. Jean-Marie Tremblay, sociologue Fondateur et Président-directeur général, LES CLASSIQUES DES SCIENCES SOCIALES. Cette édition électronique a été réalisée par Diane Brunet, bénévole, guide, Musée de La Pulperie, Chicoutimi à partir de :
In F. Buschini & N. Kalampalikis (Eds.), Penser la vie, le social, la nature. Mélanges en l’honneur de Serge Moscovici (pp. 467-481). Paris, Éditions de la FMSH., 2001
Jodelet, D. (2001). À la recherche de la mémoire. In F. Buschini & N. Kalampalikis (Eds.), Penser la vie, le social, la nature. Mélanges en l’honneur de Serge Moscovici (pp. 467-481). Paris, Éditions de la FMSH.
Etudes Balkaniques Cahiers Pierre Belon, 2006
La question de l'appartenance culturelle de l'art semble une des plus difficiles à résoudre. D'où vient un artiste, à quel pays appartient sa création, avec quel contexte culturel national s'identifierait-il lui-même ? L'identité nationale et culturelle est-elle une constante, ou cette catégorie change-t-elle au cours des différentes époques en rapport avec les circonstances sociales et politiques ? Évidemment l'identité culturelle est un tout complexe, dans lequel sont réunis des aspects historiques, sociaux et géopolitiques. Ce tout est d'une importance fondamentale pour l'interprétation et la réception de l'art, c'est-à-dire de la musique dans chaque époque, dans l'ensemble des pays et les régions civilisées. Et d'autant plus pour la production des artistes, qui ont passé leur vie ou une grande partie de leur vie sous un système totalitaire. La confrontation permanente entre leur éthique artistique et la contrainte politique laisse toujours des traces-même chez de grands compositeurs comme p. ex. Schostakowitsch et Prokofiev, Richard Strauss ou Hindemith. Quoique les mécanismes de la culture socialiste fussent un exemple pour tous les pays du bloc de l'Est et déterminés d'avance par le régime soviétique, il existait sans aucun doute dans chaque pays un fonds spécifique sur lequel une culture alternative pouvait se reposer en dehors des handicaps idéologiques. À la recherche de l'identité perdue Études balkaniques, 13 | 2008
Diogène, 2009
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Emulations - Revue de sciences sociales, 2017
Cet article explore l’expérience vécue de la relation amoureuse transnationale chez des femmes canadiennes en couple avec un homme non-occidental. Les périodes de co-présence physique et de séparation géographique avec l’amoureux ont été contrastées. Il en émerge une polarisation entre l’être-en-couple ensemble, temps associé aux émotions positives, euphoriques ; et l’être-en-couple séparé, temps associé aux émotions négatives. Ainsi, pour ces femmes, une vie commune avec leur partenaire, sous un même toit, dans un même pays, devient l’objectif ultime de leur relation amoureuse transnationale. Cependant, vu les contraintes à la mobilité de leur conjoint, cette vie commune ne peut se réaliser qu’à travers le processus laborieux de « parrainage » de l’immigration de leur conjoint au Canada.
Grief, 2016
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions de l'EHESS. Distribution électronique Cairn.info pour Éditions de l'EHESS. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-grief-2016-1-page-152.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, 2007
Toute la mémoire du monde, entre la commande et l'utopie Dans Toute la mémoire du monde, court-métrage sur la Bibliothèque Nationale réalisé par Alain Resnais en 1956, le discours de la technique et de la modernité, propre au cinéma institutionnel, tire une efficacité démultipliée de l'argumentation d'un enjeu crucial pour l'humanité : organiser sa mémoire. Domestiquer méthodiquement la matière imprimée, c'est préparer le progrès du monde. Ce point de vue, qu'on peut décrire comme une mise en relation du microscopique (la rédaction d'une fiche de catalogage) et du macroscopique (la recherche du secret dernier de l'univers), a commencé à s'élaborer au stade du scénario, entre autres dans la confrontation du point de vue des auteurs du film et des représentants de l'institution. Deux dossiers d'archives, l'un conservé à la BnF, l'autre aux Films du Jeudi, jettent des lueurs inédites sur cette genèse 1 .
Séquences: La revue de cinéma, 2005
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Politique africaine, 2008
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2021
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« Urbain » en français, urban en anglais sont des expressions galvaudées, vidées de leur sens, appauvries à force d’usages publicitaires, médiatiques ou politiques, en quête d’audience. C’est pourtant une racine commune entre plusieurs langues. L’équivalent d’un atome dans nos représentations collectives. Étymologiquement, urbs en latin représente le coeur de la ville, le siège du pouvoir et du sacré. Urbs, c’est aussi Rome, la ville des villes : modèle initial de civilisation occidentale construit par opposition aux bois, refuge des hors-la-loi, espace du sauvage.
LA MER TOUJOURS par le Collège des Lettres de l'Académie des Arts & Sciences de la Mer, 2019
The cinema of Trần Anh Hùng is defined by a subtle relationship between speed and slowness. His films focusing on Vietnam constitute an audiovisual composition that is vast and associative and often present the filmmaker's native country from multiple perspectives at once. In this essay, I examine this quest for simultaneity through a close analysis of the figure of the prostitute in Cyclo (1996). In the prostitute we see the coexistence of two value systems, one Marxist and the other psychoanalytic, and the multiplicity of time. It's a cinematographic time that is not teleological, but that doubles and unfolds itself, that insists on the singularity of the present moment as an opening onto the past and the future, where everything is brought back into play, where everything can begin again. Le rythme des films de Trần Anh Hùng se définit par des rapports subtils d'accélération et de ralentissement qui élaborent, surtout dans le contexte des films portant sur son pays natal, une composition audio-visuelle large et ouverte qui présente son objet de plusieurs points de vue à la fois. Dans cet essai, nous nous proposons d'examiner la recherche de la simultanéité chez Trần Anh Hùng en étudiant la figure de la prostituée dans son film Cyclo (1996). C'est dans cette figure de la prostituée que nous retrouvons la coexistence de deux systèmes de valeur symbolique, l'un marxiste et l'autre psychanalytique, et la multiplicité du temps. C'est un temps cinématographique qui n'est pas téléologique mais qui se double et se dédouble, qui insiste sur la singularité du moment présent comme ouverture au moment d'avant et d'après, où tout est remis en jeu, où tout pourrait toujours recommencer. La force de l'univers cinématographique de Trần Anh Hùng réside en partie dans la singularité de son langage visuel, alternance de violence et de tendresse, de deuil et de délicatesse, de brutalité et de splendeur. Si le cinéaste franco-vietnamien a été le seul auquel on ait accordé le droit d'adapter le bestseller de Haruki Murakami, La Ballade de l'impossible, c'est que ses films ne manquent jamais de mettre en évidence la simultanéité, que ce soit du spirituel et du matériel, du passé et de l'avenir, ou de l'innocence et de la perversion. 1 Influencés par le style 1 Le romancier japonais n'a pas l'habitude d'accepter les adaptations de ses films mais a donné le feu vert après une lettre de la part du cinéaste et une réunion avec lui à Tokyo. Trần Anh Hùng estime dans une interview que Murakami, qui poursuit aussi le mélange du
Revue d'histoire des sciences humaines, 2019
Un monde passionnant et incertain Table ronde sur l'histoire des sciences humaines et sociales Wolf Feuerhahn et Olivier Orain : Merci à vous tous d'être présents. Nous avons souhaité saisir l'occasion des vingt ans de la revue pour discuter ensemble de notre domaine partagé et avons pour cela imaginé une série de questions. Nous aimerions en premier lieu savoir comment vous percevez l'évolution de l'histoire des sciences humaines et sociales (SHS) depuis le poste d'observation qui est le vôtre, pour essayer de mettre en valeur la diversité de vos origines, de vos parcours, de vos formations, de vos regards. Bertrand Müller : Ma position est ambivalente. J'essaye de faire de l'histoire des sciences sociales depuis plus de trente ans, mais de manière irrégulière, alternant des périodes d'engagement et des moments de retraits. La situation de l'histoire des sciences humaines aujourd'hui est assez différente de celle qu'elle était il y a quarante ans. Toutefois, j'ai l'impression que les enjeux et les positions ne sont pas très différents. Il y a une quarantaine d'années c'était un champ qui semblait s'ouvrir. C'était un peu le temps des pionniers, dans le prolongement de l'histoire des sciences qui a connu un développement plus visible. L'histoire des sciences humaines se profilait alors comme une histoire globale et plus seulement une histoire des idées et des concepts, une réflexion qui ne s'enfermait plus dans la tradition ou les mémoires disciplinaires, mais qui se nourrissait d'archives, de sources, qui cherchait à rendre compte et à comprendre les sciences sociales comme des pratiques sociales, des activités intellectuelles, inscrites dans des situations et des contextes historiques singuliers. D'ailleurs, nous commencions toujours nos papiers en affirmant, parfois de façon un peu déclamatoire, notre distance avec l'histoire des idées. Mais ce développement était trompeur. Les promesses ne se sont guère concrétisées, les manifestations éditoriales n'ont pas été accompagnées par des créations de poste demeurées très marginales.
Terra Brasilis, 2013
Historiografia da história da geografia Connaître son Monde Les géographes et les savoirs géographies en congrès internationaux : spatialité et géographismes Conhecer seu Mundo. Os geógrafos e os saberes geográficos nos congressos internacionais: espacialidades e geografismos Conocer su mundo. Los geógrafos y los saberes geográficos en los congresos internacionales: espacialidades y geografismos Knowing their world. Geographers and geographical knowledge in the international congresses: spatialities and geographisms Die eigene Welt kennen. Die Geographen und das geographische Wissen in internationalen Tagungen: Räumlichkeiten und Geographismen
Adam et l'Astragale. Essais d'anthropologie et d'histoire sur les limites de l'humain. , 2008
Les récits de la vie d’Alexandre le Grand insistent dès l’Antiquité sur ses voyages en Orient et notamment sur un prétendu voyage en Inde qu’il n’a en réalité jamais effectué. Décrit avec toujours plus de complaisance dans les récits historiques puis les romans, jusqu’au Moyen-Âge, ce voyage en Inde est prétexte à la description d’animaux hybrides et de peuples sauvages. Au XIIIe s. l’auteur anonyme du Roman d’Alexandre en prose a développé ces passages et les a complétés de manière à insister sur l’interaction du Macédonien avec le « paysage humain » qu’il visite. Par une série de tests infligés aux peuples rencontrés, Alexandre progresse dans sa compréhension des frontières de l’humain. Être hybride par sa naissance, selon une légende perpétuée par le roman, c’est aussi sa propre inhumanité qu’Alexandre découvre au terme de son périple.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2023
, un récit dédié à la reconstitution de l'existence d'une jeune fille juive disparue durant l'Occupation. 2006 : Daniel Mendelsohn publie aux États-Unis Les Disparus, où il recompose une partie de la vie de sa famille exterminée à l'Est. Ces deux oeuvres, qui forment des jalons essentiels dans l'évolution de notre littérature, ont pu faire figure de météores à leur parution. Certes des enquêtes sur les victimes de la Shoah avaient été menées dès l'après-guerre, mais ces deux textes frappent parce qu'ils ont été entrepris plus de cinquante ans après les événements alors que tout laissait penser qu'il ne subsistait plus aucune trace. Ils inaugurent un nouveau temps pour la mémoire et pour l'écriture après la Shoah. Depuis, les récits d'enquête consacrés aux victimes du génocide se sont multipliés sur la scène littéraire internationale. La France ne fait pas exception, et a vu naître, au cours de ces dernières années, des investigations très diverses. Certaines se présentent comme des fictions, comme L'Origine de la violence de Fabrice Humbert, quand d'autres relèvent de la non-fiction, comme Lettres d'amour en héritage de Lydia Flem, C'est maintenant du passé de Marianne Rubinstein, Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus d'Ivan Jablonka, Sur la scène intérieure de Marcel Cohen ou Gare d'Osnabrück à Jérusalem d'Hélène Cixous. Les formes mobilisées sont elles aussi plurielles, du roman graphique (Nous n'irons pas voir Auschwitz de Jérémie Dres) au documentaire (Les Enfants du 209 rue Saint-Maur de Ruth Zylberman), en passant par le film de fiction (Lune de miel d'Élise Otzenberger). Encouragées par le retour au récit qui a animé la littérature à partir des années 1980 1 , ces investigations contribuent aux inflexions les plus décisives de l'écriture contemporaine 2. Elles accompagnent le développement d'une « littérature relationnelle 3 » en tissant, de mille manières, des liens entre les enquêteurs et leurs ancêtres mais aussi avec les témoins qu'ils interrogent, les différentes personnes qu'ils rencontrent durant leurs investigations et enfin avec leurs propres parents, lorsque leur quête leur donne l'occasion de remodeler une relation rendue défaillante par les non-dits et les secrets. Car à l'origine de ces textes, se tient une impulsion commune : le désir d'un enquêteur ou d'une enquêtrice, sans expérience directe des événements, de découvrir ce que fut la vie de certains disparus. Pour cela, l'écrivain se rend sur les lieux, interroge des témoins, ausculte des documents. Dans une époque caractérisée par son goût de l'archive 4 et par sa prédilection pour les récits de filiation 5 , ces enquêtes partagent une même ligne d'horizon : restituer les choses le plus fidèlement possible. Pareil impératif proscrit pour elles toute possibilité de jouer avec les faits et les documents, de brouiller la frontière entre le réel et la fiction, de subvertir le savoir, comme le font
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