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2010, Le Moyen Age
Philippe de Mézières et son Epistre au roi Richart* Philippe de Mézières a été par le passé et reste, de nos jours encore, l'un des écrivains politiques médiévaux les plus étudiés, en particulier, faut-il le préciser, pour son Songe du Vieil Pelerin 1 , mais aussi, ces dernières années, pour quelques pièces moins connues comme le Livre de la vertu du sacrement de mariage et du réconfort des dames mariées, l'un des épisodes de ce dernier, Griseldis, traduction en prose française de la dernière nouvelle du Décaméron de Boccace, au départ de la version latine réalisée par Pétrarque, des écrits où s'exprime sa croyance en la rédemption par la passion christique et l'intercession virginale, des textes qu'il aurait souhaité fondateurs d'un nouvel ordre de chevalerie 2 , et, bien sûr, tout récemment, l'Epistre lamentable et consolatoire 3. À l'inverse, la bibliographie consacrée à son Epistre au roi Richart 4 , Richard II roi d'Angleterre s'entend, se révèle pratiquement vierge, tout au moins d'études portant expressément sur cette oeuvre. S. Lefèvre ne signale aucun travail particulier à son propos dans le Dictionnaire des lettres françaises, mais il est vrai qu'elle n'évoque pour ainsi dire pas l'Epistre 5. La page qui
Perspectives médiévales, 2016
Éditeur Société de langues et littératures médiévales d'oc et d'oïl (SLLMOO)
UNIL, ISDC, 2 e étage, salle 209 9h00-9h15 Ouverture du colloque par Jean-Claude MÜHLETHALER Présidence: Jérôme Meizoz 9h15-10h00 Conférence de Dominique MAINGUENAU: Le recours à l'ethos dans l'analyse du discours littéraire. Quelques réflexions 10h00-10h35 Laurence VAN NUIJS, La «mythomanie» comme posture: le cas de Bernard Frank 10h35-11h00 Pause 11h00-11h35 Véronique ROHRBACH, L'auteur des lecteurs. Simenon à travers le courrier de ses lecteurs «ordinaires»
1985
L'un des problèmes fondamentaux de la peinture depuis la Renaissance est le paysage : l'art comme « imitation» de la nature. Voilà qui paraît aller de soi et que l'on a peut-être trop tendance, aujourd'hui, à éliminer en raison de son apparente simplicité. Tout se complique cependant dès que l'on se demande ce qu'est le paysage, la nature, et l'imitation. Il n'est que le regard naïf, non exercé à l'art, pour croire que le paysage (la nature) est un ensemble de choses plus ou moins bien disposées dans un champ de vision et sur une toile : un regard obnubilé par elles, qui occultent le monde où elles paraissent, arrêtent ou captent le voir dans leur banalité quotidienne. Constable, déjà, disait: « Ce n'est pas une maison, c'est un matin d'été où il y a une maison. » Un matin d'été, une phase du monde, tel est en vérité le paysage, tant celui que nous voyons avec nos yeux et notre corps de chair que celui que fait le peintre -celui qu'il a toujours fait, pour peu qu'il fût digne de ce nom. Et tel est sans doute ce que nous fait voir Maurice Wyckaert, avec une évidence aveuglante, dans chacune de ses productions : plus d'obnubilation possible, en elles, où la banalité des choses (et des corps) se trouve mise entre parenthèses, où ce ne sont pas des choses qui paraissent, mais des éclats, des phénomènes de choses avant les choses, où le paysage du visible est profondément dépaysant, où le regard n'est pas capturé, mais entraîné irrésistiblement à bondir et à rebondir, à entrer, par ses bonds et rebonds, dans une existence pour ainsi dire atmosphérique. Rythmes et lumières s'accordant dans un très léger décalage, voilà ce qu'est le paysage, c'est-à-dire le monde en ses phases apparemment stabilisées, voilà ce que Wyckaert nous apprend à voir, tant dans sa peinture que dans la grande tradition dont il est l'un des dignes héritiers. Et ce n'est pas mince puisque c'est l'effet de tout art véritable de modifier de manière irréversible notre rapport au monde -c'est-à-dire le monde lui-même -et notre rapport à l'art: c'est en apprenant à voir que le peintre nous apprend à voir, il y faut bien tout un art tant l'organe du voir est subtil et apparemment distrait.
Rabaska: Revue d'ethnologie de l'Amérique française, 2018
En 2016, peu après la parution de l’ouvrage synthèse Les Tabernacles du Québec des xviie et xviiie siècles, un tabernacle méconnu, sculpté vers 1795 par Philippe Liébert (1733-1804) pour l’église de Saint-Constant (Montérégie), est sorti de l’ombre, s’additionnant aux 84 ouvrages déjà recensés. On doit au sculpteur Liébert plus d’une quinzaine d’autels principaux ou encore latéraux, dont l’exceptionnel maître-autel de l’ancien Hôpital Général de Montréal datant des années 1785-1788 et offert par les Soeurs grises au Musée national des beaux-arts du Québec, en 2000. L’ancien tabernacle de Saint-Constant, aujourd’hui en usage dans l’église de Sainte Clotilde (Montérégie), se distingue de la production de Liébert par une architecture inédite et par l’adjonction de deux statuettes atypiques.
Topiques, études satoriennes
Volume 1, 2015 Topiques de l'amitié dans les littératures françaises d'Ancien Régime
2012
L’appellation « main de justice » n’est que tardivement employee pour qualifier le second sceptre des rois de France. L’analyse des sources ecrites et figurees permet de fixer l’apparition du sceptre a la main vers la fin du XIIIe siecle en tant qu’attribut iconographique de saint Louis. C’est au moment des obseques de Philippe le Bel que l’objet figure parmi les regalia. Par la suite, le sceptre a la main devient un attribut specifique de la royaute francaise qui cherche a mettre en exergue sa filiation avec le saint roi. La polysemie de l’objet permet aussi d’insister sur le caractere souverain de la puissance royale, par reference a la dextra domini.
Théologie Évangélique, 2011
L'auteur propose d'utiliser le motif du royaume comme une clé de lecture de l'épître aux Hébreux. En parcourant les chapitres 1-4 de l'épître, il montre comment le motif du royaume se manifeste au travers de la figure du Fils roi (chap. 1-2) puis du repos, équivalent du royaume (chap. 3-4). Le motif du repos (katapausis) est ensuite étudié selon la perspective d'Hébreux 4 : du repos originel de Genèse 2 au sabbatismos final des croyants. L'auteur aborde ainsi les questions des natures actuelle et eschatologique du repos, ainsi que son lien avec Jésus-Christ et le peuple de Dieu. Abstract : The author studies the motif of the kingdom as a hermeneutical key of the Epistle to the Hebrews. Reading chapters 1-4 of the epistle, he shows how the kingdom motif appears through the figure of the Son-king (chap. 1-2), then through the rest motif, equivalent to the kingdom (chap. 3-4). The rest motif (katapausis) is then studied according to the perspective of Hebrews 4: from the original rest of Genesis 2, to the final sabbatismos of the believers. Thus the author studies the questions of the present and eschatological natures of rest, and of its link with Jesus Christ and the people of God. Mots-clés : sabbat, royaume, repos, katapausis, Hébreux 3-4. Key words : sabbath, kingdom, rest, katapausis, Hebrews 3-4.
Documents d'histoire parisienne, 15, 2013
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lieuxdits
La revue lieuxdits Faculté d'architecture, d'ingénierie architecturale, d'urbanisme (Loci) Univesrité catholique de Louvain (UCLouvain).
2019
Rédigée à la fin du XIVe siècle, l'œuvre de Philippe de Mézières s'articule en deux pans, politique et spirituel. Le Songe du Viel Pelerin (1389) en est la pièce centrale, mais l'ensemble n'a jamais été considéré en tant que tel. C'est ce que ce travail propose, soit une analyse comparative des textes rédigés en langue vernaculaire, sous l'angle de la construction de l'auctorialité. Sont alors questionnés les outils rhétoriques, allégories, métaphores ou encore figures d'autorité qui, d'un même effort, participent de la mise en place de l'ethos d'auteur de Philippe de Mézières. Il s'agit dans un premier temps de présenter et analyser le cadre de son écriture, dans lequel l'allégorie occupe une place prédominante. L'auteur fait preuve d'un sens de l'innovation dans le soin particulier qu'il accorde à la communication avec son lecteur, lui offrant des outils de lecture tels qu'une table des figures ou des tables des matières qu'il signale dans ses prologues, ainsi que de nombreux chapitres métadiscursifs. Dans ces passages spécifiques comme dans l'entier du texte, Philippe de Mézières se fait très présent en tant qu'auteur. Ce travail établit ainsi une cartographie de toutes ses auto-représentations dans son œuvre (allégories, rôles et figures d'autorité), en fonction du genre littéraire du texte où on les trouve, et en cherchant aussi à savoir quelles sont les associations faites avec le lecteur. Enfin, l'utilisation combinée des termes auteur, écrivain, orateur et dictateur pour asseoir son positionnement auctorial est une spécificité de Philippe de Mézières. Le dialogue de ces quatre appellations laisse entrevoir une auctorialité intégrale, réfléchie dans ses aspects tant pratiques, philosophiques que politiques. Marquer l'esprit et la mémoire du lecteur est une préoccupation que l'on retrouve dans les représentations picturales de l'auteur réalisées de son vivant, et dont il a très certainement dirigé l'exécution. Leur analyse est donc associée à celle du discours. La communication à la fois écrite et iconographique se révèle alors multidimensionnelle, au service d'une cause qui le dépasse, politique et spirituelle. Afin de légitimer sa parole, Philippe de Mézières se sert de son propre parcours qu'il convoque régulièrement et se construit un très large ensemble de doubles. La mise en scène de l'auteur aboutit à un dispositif proliférant des images d'auteur, et c'est en cela que réside l'originalité principale de Philippe de Mézières.
Thierry Ménissier Machiavel – Ombres et lumières du politique, 2017
Si cet ouvrage de T. Ménissier peut apparaître comme une introduction à la lecture de Machiavel, il ne s’y réduit pas. Composé d’une analyse et d’une présentation des principales idées qui traversent cette œuvre, ainsi que d’un corpus de textes auxquels l’auteur renvoie régulièrement, puis d’un glossaire, son objectif principal, son titre l’indique, est d’interroger le paradoxe qui traverse l’œuvre de Machiavel et qui tient en ce que tout en éclairant les relations entre les hommes, elle les assombrit au point que leur intelligibilité semble parfois nous échapper.
Revue du Louvre, 2017
Domenico Maria Fratta fut l’un des talentueux élèves de Donato Creti, peintre italien de l’école bolonaise. Les recherches récentes sur un grand nombre de dessins attribués jusqu’ici à Creti ont permis de cerner la part à inscrire au catalogue du maître et celle revenant à ses élèves. Plusieurs feuilles peuplées de guerriers sont de la main de Fratta, en nuançant cependant certaines attributions, données ici à un autre artiste, nommé le « Maître de Philippe » en raison du grand nombre de sujets guerriers macédoniens entrant dans ses compositions.
2018
This piece accompanies the “EpistolART” project for the digital reissue of Carteggio inedito d’artisti dei secoli XIV, XV e XVI originally published in 1839-1840 by J.W. Gaye. It reproduces five letters concerning Da Vinci’s activities in Milan in 1506 and conducts a textual analysis that highlights the problems intrinsic to Gaye’s editorial criteria, which do not correspond to modern philological standards. Although the Gaye edition is familiar to art historians, the new study can still offer new insights into the work, living conditions and language of a Renaissance artist, even one so extensively studied as Leonardo da Vinci.
1985
Rien de plus dans les lignes qui suivent qu'un mince prolongement à l'appui d'un article de mon ami Gérard Wajeman, « Narcisse ou le fantasme de la peinture »1, récemment sorti de presse: celui-ci m'a dispensé du travail auquel j'entendais m'atteler avec infiniment moins d'art pour soutenir mon propos, soit la mise en perspective critique d'un beau texte d'Hubert Damisch, « D'un Narcisse l'autre »2 avec quelques énoncés de Lacan par où se renouvellent tant l'abord freudien de l'oeuvre d'art que la référence au mythe de Narcisse.
Pertuis en Héritage n°22, 2021
Vinci et sur prescription de la Drac PACA, des fouilles préalables ont été effectuées sur un site rue Léon Arnoux. Elles ont permis de mettre au jour les vestiges d'un établissement rural datant de la fin de l'antiquité. L'analyse des fouilles faite par les archéologues, la mise en perspective de cet établissement rural avec le contexte politico-économique qu'a connu le Pagus Aquensis (pays d'Aix) à cette période ainsi que la disposition des bâtiments et leur organisation dans l'espace, laissent à penser qu'il pourrait s'agir d'une « Villa » gallo-romaine (voir la première partie dans le n° précédent de Pertuis en Héritage).
2014
Alain Desrosieres est un createur de liens, une veritable araignee qui a reussi a tisser une toile reliant des chercheurs de differents horizons, de generations et de specialites distinctes, et des praticiens du chiffre, peu habitues a reflechir et a travailler ensemble. Il a largement contribue a reconcilier des etudiants de sciences humaines avec la statistique et a aiguiser leur sens critique. Attentif au moindre mouvement de sa toile, toujours pret a aller discuter une idee, a repondre a une proposition de recherche, a soulever une nouvelle question, ou a presenter ses travaux aux publics les plus divers1, il a su creer les synergies, stimuler les questionnements et ouvrir les horizons de tous ceux qui se sont pris dans sa toile. La comparaison avec l’araignee s’arrete la ; la gentillesse, l’empathie d’Alain Desrosieres pour tout ce qui posait question, son insatiable curiosite, sa capacite de se mettre au niveau de ceux qu’il rencontrait n’ont absolument rien a voir avec l’arai...
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