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2016, Gouvernement et action publique
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32 pages
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Des laboratoires du participationnisme à l'expérimentation démocratique » Gouvernement et action publique, 2016/2 (n° 2), p. 125-152 Résumé Comme d'autres organisations gouvernementales et intergouvernementales, l'Union européenne a opéré dans les années 1990 une mue participative de sa matrice décisionnelle et communicationnelle. L'instauration officielle de la « nouvelle gouvernance européenne » (définie dans un Livre blanc publié en 2001 et mûrie au sein de la Cellule de prospective de la Commission européenne) visait à proposer une réponse institutionnelle à la nécessité croissante de contrôler le « management de l'interdépendance » entre les décideurs européens et les experts ou les représentants d'intérêt. La période de crise ouverte avec l'échec du processus référendaire de ratification du traité constitutionnel a imposé de dépasser le modèle « néo-corporatiste » de la gouvernance en développant la participation directe des citoyens aux processus décisionnels. Fondé sur une enquête lancée en 2005, cet article se propose d'analyser les genèses (politique et intellectuelle) et les conditions de possibilité du participationnisme d'institution mis alors en oeuvre pour corriger la « démocratie européenne ». Pour ce faire, les auteurs explorent les laboratoires de la réforme où a été imaginée cette théorie procédurale du pouvoir européen, d'abord orientée vers une meilleure prise en charge des intérêts sectoriels et territoriaux puis vers les « citoyens ». Ils suivent les formes d'institutionnalisation d'un participationnisme européen, de sa généalogie gouvernancielle jusqu'à sa consécration par l'Initiative citoyenne européenne, en observant plus particulièrement le rôle joué par les social scientists experts en innovation démocratique.
2001
Distribution électronique Cairn.info pour Presses de Sciences Po.
Like other governmental and intergovernmental organizations, in the 1990s the European Union has taken a participatory turn in its decision-making and communication policy. The official introduction of the " new European governance " (defined in the White Paper published in 2001) sought to find a lasting institutional solution to the problem of controlling interactions among European policymakers, experts, and interest representatives. The failure of the ratification referendum of the Constitutional Treaty in 2005 opened a new window of opportunity. It seemed necessary to move beyond the " neo-corporatist " model of governance by developing the direct participation of citizens in decision-making processes. Based on empirical work begun in 2005, this article analyzes the (political and intellectual) genesis as well as the conditions of possibility of what is here called institutional participationism, developed as a corrective to " European democracy ". To do so the authors explore the European reform laboratories, where this new procedural theory of European power has been imagined. The article demonstrates the institutionalization of this European participationism by tracing its genealogy from the White Paper on Governance to the European Citizens' Initiative. The authors focus in particular on the role played by social scientists as experts in these democratic innovations.
Siècles
La démocratie participative dans le système institutionnel de l'Union européenne Siècles, 37 | 2013 Une consécration tardive Cette consécration tardive peut s'expliquer par un système institutionnel, conçu dans le Traité de Rome mais finalement peu modifié ensuite, peu propice à l'émergence de mécanismes de démocratie participative, même si certaines évolutions, notamment à partir du traité de Maastricht, ont peu à peu fait émerger un contexte plus favorable. Un système institutionnel initialement peu propice Le système institutionnel est fondé sur deux idées clés, le cumul de légitimités et l'équilibre institutionnel, censées garantir un fonctionnement efficace et harmonieux. Ces principes permettent une légitimité de l'action de l'Union et ont contribué à La démocratie participative dans le système institutionnel de l'Union européenne Siècles, 37 | 2013
Projet, 2012
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Esprit, 2017
Distribution électronique Cairn.info pour Editions Esprit. © Editions Esprit. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. 1-Peter Foster, "Viktor Orbán interview: Full transcript", Daily Telegraph, 11 novembre 2016. Le président tchèque Miloš Zeman, dans sa lettre de félicitations à Donald Trump, a pour sa part fièrement affirmé : « Dans mon pays, je suis connu comme le Trump tchèque. » Quant à son prédécesseur, Václav Klaus, qui n'a pas caché son soutien au Brexit et son admiration au parti Alternative pour l'Allemagne (Alternative für Deutschland, AfD), il a salué avec Trump une victoire du « bon sens des gens ordinaires ». Václav Havel se retourne dans sa tombe !
Revue du droit de l'Union européenne , 2011
Cet article propose une évaluation de l'initiative citoyenne européenne en tant que nouveau droit politique attaché à la citoyenneté européenne ainsi que des garanties assurant l'exercice effectif de ce droit.
2010
Même si la construction d’un système démocratique n’était pas un des objectifs des Pères fondateurs de l’Union européenne, cette organisation est aujourd’hui dotée d’un parlement co-législateur élu directement tous les cinq ans. Vu que l’élection reste le principal vecteur de participation et de légitimation des systèmes politiques en Europe, les représentants des Etats membres ont choisi ce moyen pour essayer d’accroître la légitimité de la Communauté européenne. Plus de trente ans après les premières élections directes, force est de constater que cette stratégie n’a pas porté ses fruits. L’abstention électorale, déjà élevée en 1979, ne cesse d’augmenter à chaque nouveau scrutin. Néanmoins, les inquiétudes que cela suscite au sein du Parlement et des institutions européennes semblent exagérées et contreproductives. L’objectif de cet article est de montrer que le taux important d’abstention n’est pas surprenant, ni même véritablement problématique, compte tenu des particularités du système politique européen. Il se propose aussi de tirer des leçons de l’expérience européenne en vue des futures élections au Parlement du Mercosur.
Hermès, 2011
« Résister c'est créer, créer c'est résister. » La formule de Stéphane Hessel est juste, Edgar Morin en est la preuve. La théorie de la complexité peut être, en effet, lue comme une création intellectuelle qui permet de résister à l'auto-destruction de notre « terrepatrie ». Penser le réel dans sa globalité afin de mieux le transformer, tel est le projet humaniste d'Edgar Morin. Ce double objectif n'est pas nouveau. Il traverse même, sans faire l'unanimité, toute la sociologie européenne de Marx à Latour, en passant par Durkheim et Boltanski. Il trouve, toutefois, une traduction singulière puisque, chez Edgar Morin, cet engagement est multiple : académique, comme la plupart des scientifiques, politique, comme nombre de sociologues, mais aussi médiatique, comme certains grands intellectuels et civique, comme trop peu de chercheurs. Un exemple de ce lien intime entre ce qu'il appelle le « bien penser » et le « bien agir » nous est donné par l'analyse et l'engagement d'Edgar Morin en faveur de la construction européenne.
1998
En 1989, la chute du mur de Berlin provoquait un bouleversement sans précédent dans l'histoire européenne. De part et d'autre d'un continent longtemps divisé s'affirmait l'ambition de construire une communauté de valeurs. Un processus de démocratisation était entamé. Pour plusieurs pays d'Europe centrale, cette démocratisation est aujourd'hui bien avancée. Dans les études qui concernent le processus démocratique en Europe centrale et la coopération paneuropéenne, les relations multiples entre partis politiques et fédérations de partis sont très peu abordées Or, les partis politiques restent les acteurs premiers de la démocratie. La démocratisation en Europe centrale l'atteste. Cet ouvrage aborde de manière inédite les formes multiples de relations entre partis politiques occidentaux et centre-orientaux. L'impact et les fonctions de ces rapports sont analysés et détaillés par pays et par famille politique. L'ouvrage est le fruit d'une collaboration entre scientifiques d'Europe occidentale et centrale et acteurs de terrain.
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Renaud Dehousse (ed.): Politiques européennes, 2009
Gouvernement et action publique, 2015
Études internationales, 1997
Politique européenne, 2005
Idées économiques et sociales, 2015
Revue française d'administration publique, 2018
Kultura polisa, 2016
Revue internationale et stratégique, 2011
Politique européenne n°47, 2015
Acta Europeana Systemica