Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
in Derrida. L'événement déconstruction, Les Temps Modernes, Paris, Gallimard, juillet-octobre 2012, no. 669-670, pp. 391-410
…
20 pages
1 file
Compte rendu de l'ouvrage de David Le Breton, Disparaître de soi. Une tentation contemporaine, Paris : Métaillé, coll. « Traversées », 2015, 208 p., EAN 9791022601603
Le Signe et la Lettre: Hommage à Michel Arrivé, Paris: L'Harmattan
Handbook of Translation Studies (online), 2014
Traduction de l'entrée «Deconstruction» de Dilek Dizdar, publiée dans le Handbook of Translation Studies en ligne (sous la direction d'Yves Gambier, John Benjamins Publishing Company).
Études françaises, 2002
Résumé Quels rapports y a-t-il entre la déconstruction et la méthode (cartésienne) ? Peut-on parler de « gestes déconstructeurs » ? Comment définir la déconstruction ? Ce texte tentera d’approcher ces questions à partir de plusieurs « définitions » du philosophe relatives au motif de la déconstruction. En suivant l’échange qui se poursuit entre Paul de Man et Jacques Derrida dans Mémoires. Pour Paul de Man, puis en commentant l’article de Derrida « La langue et le discours de la méthode », en s’interrogeant ensuite sur les « métaphores » du coin et du levier, l’auteur en arrive à penser la déconstruction comme lecture, comme écriture, comme chemin toujours à tracer. La fin du texte interroge également plus brièvement les rapports entre la déconstruction et la psychanalyse.
Distribution électronique Cairn.info pour ERES. © ERES. Tous droits réservés pour tous pays.
Travail et Emploi, n°137, 2014
JEU : revue de théâtre, 2015
Entre postures queer et féministes, entre pratique et théorie, le travail de projets hybris fait de l’interdisciplinarité un terrain fertile pour le développement de nouveaux savoirs et d’histoires alternatives. Portrait, par ses codirecteurs, d’une résistance en constante construction.
Trafic revue de cinéma P.OL., 2021
orsque les images médiatiques des désastres écologiques essaiment, montrant une Californie rongée par les flammes à l'été 2020, après celles de l'Australie l'année précédente, visions répétées au fur et à mesure que ces incendies géants tendent à devenir la norme, les comparaisons avec des films catastrophe ne se font pas attendre. Ces analogies se propagent sur les réseaux sociaux comme une traînée de poudre, frappant par leur redondance et leur abondance, à coups de tweets et retweets, partages et recadrages, longue litanie d'une diffusion hyperbolique sur les écrans dans leurs différents formats. San Francisco, coeur du capitalisme numérique, se retrouve nimbée d'un voile de cendres, réactivant en grande pompe un imaginaire du Désastre : il fait nuit en plein jour, et les phares des voitures ponctuent la cité obscurcie d'un halo oscillant entre le jaune et l'orange, contre lequel se découpe l'ombre du Golden State Building et des gratte-ciel. Blade Runner 2049 ? Non, San Francisco 2020 ! Voilà comment fonctionneraient la plupart des rapprochements opérés par les internautes, le plus souvent à travers des mises en parallèle de photographies et de photogrammes issus du film de Denis Villeneuve. Les comparaisons se réduisent à quelques clichés qui hantent les fils d'actualité pendant l'événement, mettant côte à côte des images des infrastructures de la ville IRL 1-ponts, immeubles, vues depuis les grandes baies vitrées des buildings-et celles fictionnées dans Blade Runner, capturées selon des angles similaires comme pour établir un jeu des sept erreurs. Si chaque époque rêve la suivante, la nôtre s'apparente à l'actualisation de nos cauchemars : la société de consommation devient société de consumation, et le spectacle des ruines de la modernité, de son effondrement, obsède. L'enchaînement des catastrophes, tant écologiques qu'industrielles et sanitaires-les unes et les autres s'entremêlant, ce qui nous fait les subsumer sous le terme unique de Catastrophe-bat 1. L'acronyme signifie « In Real Life », qui est utilisé sur les réseaux sociaux par opposition à la vie « virtuelle » sur internet.
Telos, 2021
L'article de Nathalie Heinrich sur les « petits malentendus transatlantiques (https://www.telos-eu.com/fr/societe /french-theory-petits-malentendus-transatlantiques.html) », paru sur Telos le 9 février, soulève quelques questions qui méritent réflexion. Si les « cultural studies » ont leurs défauts, il faut prendre au sérieux leur réflexion sur le naturel, le construit et l'arbitraire, qui bouscule différentes traditions, d'Aristote à Marx et ouvre sur de nouvelles exigences de justice. Nathalie Heinich écrit : « Ce que ces "cultural studies" ont en commun, pour l'essentiel, est le programme "post-moderne" de "déconstruction", visant à démontrer le caractère "socialement construit"-et donc supposément arbitraire-d'un certain nombre de catégories (notamment le sexe, la race, la valeur, l'identité, etc.), à l'encontre donc de la perception spontanée des acteurs et de leurs "croyances" ou de leurs "illusions" quant à la naturalité et donc à la nécessité, à la pérennité et à l'universalité de ces catégories. » Je ne suis pas sociologue (ni spécialiste des cultural studies), mais cette brève présentation des cultural studies américaines me frappe par la distance que l'auteur prend par rapport à ces idées. Il me semble utile, en particulier, de revenir sur le lien entre la compréhension d'un phénomène comme « socialement construit » et sa perception, par conséquent, comme « arbitraire ». Cette précision s'impose notamment au regard de la pensée marxiste ou du féminisme radical, pour lesquels le capital ou le patriarcat sont si déterminants qu'un phénomène « socialement construit » n'a rien d'arbitraire, bien au contraire. Associer la construction sociale à l'arbitraire, qu'est-ce que cela peut signifier ? L'idée qui me vient le plus spontanément à l'esprit est qu'il y a quelque chose de moralement arbitraire, qui demande donc à être justifié ou révisé, dans la façon dont au fil du temps nous avons façonné le monde, et dans les catégories avec lesquelles nous essayons de le comprendre. Ainsi comprise, l'idée centrale des cultural studies, du moins telle que la présente Nathalie Heinrich, ne semble pas particulièrement confuse ou bizarre. Cette idée repose simplement sur la pensée que le monde dans lequel nous vivons souffre d'un certain nombre de défauts qui, s'ils peuvent être expliqués (et en ce sens ils ne sont ni arbitraires, ni aléatoires), n'en sont pas moins moralement injustifiés, ce qui appelle donc des changements. Si l'on peut s'entendre sur la thèse centrale des cultural studies, il n'en reste pas moins quelques points problématiques. Il n'est pas nécessaire, par exemple, de procéder à une déconstruction pour comprendre qu'à bien des égards le monde est moralement déficient, voire injuste. John Rawls par exemple, qui avec sa Théorie de la justice a été le premier à introduire les termes « moralement arbitraire » chez les philosophes, a montré que les loteries « naturelles » et « sociales » qui déterminent les chances des individus n'ont aucun fondement moral[1]. Pour Rawls (qui se distingue ici nettement du luck egalitarianism d'un Ronald Dworkin, qui vise à abolir l'inégalité des individus face au hasard[2]), la justice sociale ne nous oblige pas à tenter de corriger le fait que certaines personnes naissent aveugles et d'autres voyantes, ou que certaines sont nées avec une dextérité physique exceptionnelle quand d'autres sont maladroites. Selon lui, il suffit pour la justice sociale que nos institutions n'exacerbent pas les résultats de ces loteries. Tout en protégeant les « libertés fondamentales » de chacun et des formes substantielles de « juste égalité des chances », les institutions doivent veiller à ce que les inégalités de revenus et de richesses profitent au maximum aux perdants des loteries naturelles et sociales[3]. Ainsi, même pour Rawls, les effets de la nature sont « moralement arbitraires », et ne sauraient faire l'objet d'une justification morale. Il peut donc sembler inutile d'affirmer qu'une chose est « socialement Plaidoyer pour la déconstruction-Telos https://www.telos-eu.com/fr/plaidoyer-pour-la-deconstruction.html
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Nouvelle revue de psychosociologie, 2009
Le Carré Bleu Collection n. 13, 2024
Revue internationale et stratégique, 2009
MEI : Médiation Et Information, 2014
Revue du MAUSS, 2007
Bulletin heideggérien, v.8, pp. 87-95, 2018
Voix contemporaines, 2024
Les classiques à l'épreuve. Actualité de l'histoire de la philosophie, 2018
Témoigner. Entre histoire et mémoire, 2015