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2004
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138 pages
1 file
E. Scolarité, insertion sur le marché du travail et mobilité sociale : l'apport d'une analyse des parcours individuels à partir de données longitudinales 1975-1990 ..
Revue française de sociologie, 2009
Ségrégation ethnique et ségrégation sociale en quartiers sensibles. L'apport des mobilités résidentielles Jean-Louis Pan Ké Shon Ined Résumé A partir de données longitudinales et de l'observation des mobilités résidentielles des résidents des « quartiers sensibles », la ségrégation sociale et ethnique entre 1990 à 1999 est évaluée empiriquement. Non seulement leur mobilité est importante mais les sortants des quartiers sensibles effectuent majoritairement une mobilité ascendante. Même en contrôlant des variables sociales, les Africains en sortent plus difficilement, s'installent généralement dans des quartiers plus modestes. Ils ont aussi trois plus de risques de s'installer dans les quartiers les plus précarisés par rapport aux Français, suggérant ainsi une discrimination ethnique.
Revue française d'économie, 2003
Our purpose is to survey the main ideas of modern economic theory that can contribute to a better understanding of the segregation and unemployment problems arising within cities. We start by discussing the main contributions of urban economics and of labor economics that can used for our purpose. This is followed by a short discussion of the way economists deal with the phenomenon of discrimination. We then sketch what could become an economic theory of ghettos, which is based on the interactions between the labor markets and the market for housing as well as on various social externalities. We conclude by discussing some policy recommendations.
étudie la mixité sociale dans la ville et dans l'école. Se fondant sur une enquête menée à Nanterre et Rueil-Malmaison, il critique l'idée d'une généralisation du séparatisme social, notamment dans les classes moyennes. Recensé : Marco Oberti, L'école dans la ville. Ségrégation-mixité-carte scolaire, Les Presses de Sciences-Po, 2007, 302 p., 21 euros. A partir d'une enquête sur la mixité sociale dans la ville et l'école en banlieue ouest de Paris, le dernier ouvrage de Marco Oberti, maître de conférences à Sciences Po Paris et
2011
La Vie Economique, Swiss Administration Journal of Economics (2011) De plus en plus fréquent en Europe occidentale, le pluralisme ethnique relance le débat sur la ségrégation résidentielle, phénomène encore rare en Suisse. Une étude récente de l’université de la Suisse italienne (USI) révèle qu’à Lugano, malgré le fort taux d’étrangers et d’étrangères dans la population, la concentration de chaque groupe d’immigrés n’est pas encore telle qu’il soit possible de parler d’isolement social. Il n’en reste pas moins que, dans quelques quartiers, certains groupes ethniques et nationalités sont visiblement très représentés. D’après l’étude, cette répartition géographique ne dépend pas uniquement de facteurs socioéconomiques, mais aussi des préférences individuelles des habitants quant à la composition ethnique de leur voisinage.
Revue française de science politique, 2008
, meurent électrocutés, un troisième adolescent, Muhitin Altun, est grièvement brûlé. La nouvelle se répand très vite, des centaines de jeunes mettent le feu à des voitures et à des magasins à Clichy, un cycle d'émeutes d'une ampleur exceptionnelle s'enclenche. Les trois semaines d'émeutes urbaines d'octobre et novembre 2005 furent un épisode de violence collective exceptionnel, même en France où la tradition protestataire est vive. Leur ampleur, leur concentration dans le temps, leur caractère spectaculaire ont attiré l'attention de la presse internationale. Pourquoi la France at -elle été le terrain de ces émeutes ? Pourquoi ne trouve-ton guère de manifestations analogues dans d'autres pays d'Europe, à l'exception du Royaume-Uni et partiellement des Pays-Bas ? Beaucoup de commentaires en ont fait une lecture comme affrontement des jeunes musulmans des banlieues avec une société arc-boutée sur un modèle républicain rigide et inadapté qui n'avait pas su intégrer cette composante. Est-ce l'aspect essentiel ? Les interprétations qu'on peut en faire sont diverses selon qu'on privilégie les causes lointaines, ou circonstanciées selon qu'on se focalise sur le local ou que l'on questionne la situation de la France en Europe, mais elles doivent, nous semble-t-il, articuler les dimensions sociales, culturelles et politiques. Pourquoi la colère et les frustrations, le goût des bravades, la volonté d'exister médiatiquement, qui constituent un trait permanent de la vie des jeunes des quartiers pauvres, ont-ils, en 2005, explosé en des affrontements brefs mais répétés, en des incendies de voitures débordant largement l'épicentre de la vague d'émeutes ? La mort dans des circonstances troubles de deux adolescents et les brûlures graves d'un troisième, l'atterrissage d'une grenade sur la porte d'une mosquée, précédés de propos-perçus comme des provocations-réitérés par le ministre de l'Intérieur, ont sans aucun doute coagulé des déterminations, renforcé des tensions que suscitait le ressentiment accumulé chez ceux qui « tiennent les murs » et, plus encore, chez leurs petits frères. Pourquoi le feu prend-il cet automne 2005, et pas avant ou pas autant auparavant ? Comme souvent, les acteurs locaux et les observateurs diront : « On le sentait venir ». On a aussi maintes fois entendu l'argument que la couverture médiatique des premiers affrontements explique leur diffusion par effet d'émulation entre les groupes de jeunes. Mais pourquoi cette dynamique ne s'enclenche-t-elle pas en 2007, ni d'ailleurs, à ce degré, au cours des années 1980-2004 ? On pourrait évoquer l'idée que la participation des socialistes au pouvoir de façon plus ou moins continue de 1981 à 2002 a inhibé les mouvements sociaux. Cela s'applique mieux aux conflits du travail qu'aux émeutes urbaines 1. En l'absence 1. Cf. pour une analyse des conditions sociopolitiques des ruptures de la cohésion sociale Hugues Lagrange, « Strikes and the War »,
Éducation et sociétés, 2004
Cette thèse analyse les mécanismes participant à la formation d'une dynamique cumulative de la ségrégation. Elle privilégie une entrée par les effets de quartiers, qui représentent l'articulation entre un certain nombre de déterminants urbains de la ségrégation et la valorisation d'externalités de voisinage. L'approche par les effets de quartiers nous conduit à reconnaître le rôle de l'hétérogénéité de l'espace urbain, et de sa perception par les agents. Nous développons un modèle de ségrégation fondé sur la cognition spatiale, qui nous permet de représenter l'émergence de configurations ségrégées relevant de logiques de ségrégation "choisie" ou "subie", à partir de la complexité des représentations spatiales des agents. L'analyse de l'inscription spatiale des effets de quartiers au sein du territoire urbain bordelais nous permet ensuite de confirmer la relation forte s'établissant entre ségrégation et métropolisation. Les ...
Colloque international des 12-13-14 juin 1996 : Dynamiques et fractures dans les métropoles, les politiques urbaines entre excellences et exclusions, Session 2 : Les politiques urbaines et les ségrégations, Université de Toulouse Le Mirail, 1996
Les initiatives développées depuis les années 1980 en faveur des "quartiers défavorisés" ont connu une étrange destinée. Tandis que l'habitat était à l'origine des mesures adoptées pour améliorer la situation dans ces quartiers, le traitement de cette dimension, qui pourtant absorbe en moyenne les deux tiers des crédits affectés aux diverses opérations engagées sur ces quartiers, semble presque devenu marginal dans cette approche qu'on appelle désormais la "politique de la ville". Elle est devenue la parade, la plus appropriée, pense-t-on, contre les risques qui pèsent sur la paix sociale. Les choses sont sans doute moins simples lorsqu'on les regarde d'en bas. Un ensemble de logiques accumulées, qui relèvent de la nature du parc de logement, de sa fonction sociale, de sa valeur marchande, de son peuplement, de son histoire, mais aussi de sa forme, de sa dimension, de sa localisation comme de son impact dans l'imaginaire social, a contribué à fabriquer ces lieux de réclusion. Cette représentation est entièrement rapportée à la population la plus en difficulté de ces quartiers, et confond avec elle les familles sans autre problème que la modestie de leur condition, familles souvent anciennes dans le quartier, installées là parce que les HLM étaient dans les années 1960 la réponse la plus appropriée à la recherche d'un logement confortable. A partir de situations, soit distanciées, soit impliquées, de recherche, d'expertise ou d'administration associative, ce sont les écarts propres à ces diversités interne (à l'intérieur du quartier) et externe (d'un quartier à l'autre), que l'auteur tente de pointer ici.
International Journal of Innovation and Applied Studies, 2015
Urban growth is one of the most striking phenomena of our contemporary societies. The urban course is accelerating. Cities emerging everywhere and take various forms: small large cities, megacities.... with their share of problems and difficulties: Integration, development, security, mobility, accessibility, safety, cohesion and solidarity. Public policy integration and development are struggling to form a strategic long-term vision to settle the crisis while degraded areas. This is the logic of urgency that characterizes these policies. And the urgency is the by-product of unconsciousness and lack of accountability in urban planning. She never used to provide definitive and lasting solutions to social inclusion objectives. What to give a political dignity to people who feel stigmatized forced into relegation and individual and collective despair of life?
2006
Curieusement, malgré une littérature abondante sur la ségrégation, les études quantitatives portant sur l'ensemble du territoire français sont inexistantes. Nous examinons les mobilités internes différentielles en quartier sensibles pour la période 1990 à 1999 et qui aboutissent à un constat nuancé sur la polarisation spatiale. Après une revue des débats sur la mixité sociale, un indicateur basé sur les probabilités d'être au chômage est discuté et produit. A partir de cet indicateur et des diverses possibilités d'analyse qu'il autorise, une conclusion en trois points est présentée. En neutralisant les effets de conjoncture, la composition des zones urbaines sensibles (ZUS) s'est fluidifiée sous les effets du vieillissement de la population (moins de jeunes), des modifications structurelles de la société (augmentation des niveaux de diplômes, réduction de la part des ouvriers). Deuxième point, la ségrégation « ethnique » a progressé en ZUS et notamment parmi les ZUS les plus désavantagées. Enfin, le nombre des quartiers sensibles parmi les quartiers les plus défavorisés a sensiblement augmenté sous l'effet de la dégradation du marché de l'emploi.
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Informations sociales
Revue française de sociologie, 2014
Emulations - Revue de sciences sociales, 2019
Espaces et sociétés, 2006
Thèse de Doctorat - Université Nanterre, 1999
Nouvelles perspectives en sciences sociales, 2010
Presses universitaires de Paris Nanterre eBooks, 2020