Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2024
Les rapports de fouille constituent des documents administratifs communicables au public dès leur remise au Service Régional de l'Archéologie, suivant les prescriptions de la loi n° 78-753 du 17 juillet modifié relative à l'amélioration des relations entre l'administration et le public. Aux termes de la circulaire du 26 mars 1993, ils pourront être consultés ; les agents des Services régionaux de l'archéologie rappelleront à tout demandeur les droits de propriété littéraires et artistiques possédés par les auteurs et les contraintes qui en résultent pour tout consultant. Les prises de notes et les photocopies sont utilisées pour un usage exclusivement privé et non destiné à une utilisation collective (article L122-5 du code de la propriété intellectuelle). Toute reproduction du texte accompagnée ou non de photographies, cartes ou schémas, n'est possible que dans le cadre du droit de courte utilisation, avec les références exactes et complètes de l'auteur et de l'ouvrage. Par ailleurs, l'exercice du droit à la communication exclut, pour ses bénéficiaires ou pour les tiers, la possibilité de reproduire, de diffuser ou d'utiliser à des fins commerciales les documents communiqués (Loi n°78-753 du 17 juillet, art. 10) Le non-respect de ces règles constitue un délit de contrefaçon puni par l'article 425 du code pénal. Le succès de cette campagne de fouille 2024 doit beaucoup au soutien financier, logistique et humain de toutes les personnes et institutions suivantes : -Les équipes de fouille et leurs responsables, Thomas CERISAY, Manon VALLÉE, adjoints, Jordan VALLET et Geoffrey VIOLLAZ, responsables de secteur, pour leur investissement tout au long de cette campagne, des premiers jours de fouille à la remise du rapport. -Les étudiants et bénévoles qui ont oeuvré sur le terrain et lors des opérations de post-
Cette quatorzième campagne de fouille, organisée entre le 20 juillet et le 20 septembre 2014 sur le plateau de Corent, est la première d’un programme de fouille triannuel qui se prolongera jusqu’en 2016. Elle porte sur un secteur inexploré jusqu’à ce jour, situé à l’ouest du sanctuaire gaulois et romain fouillé au début des années 2000. Une tranchée exploratoire ouverte l’an dernier avait révélé son fort potentiel archéologique. La fenêtre de fouille a été élargie cette année sur près de 3000 m², mettant au jour de nombreux vestiges datés des périodes romaine et gauloise ou encore, de l’âge du Bronze. La principale surprise réside dans la mise en évidence de nombreuses constructions d’époque romaine, déjà repérées sur des photographies aériennes réalisées en 2011 et dégagées sur une longueur de plus de 80 m. Alignées sur les premières terrasses du cône d’éruption qui domine le plateau, elle surplombent une large voie de circulation longeant la façade occidentale du sanctuaire. La fouille permet déjà de distinguer plusieurs unités d’habitation de petite taille, associées à des caves, à un puits, à des bassins et à une latrine, qui rappellent l’organisation des habitats gaulois reconnus au cours des campagnes précédentes. Certaines pièces sont dotées de murs et de sols maçonnés, d’autres ont livré de nombreux fragments d’enduits peints polychromes, qui témoignent d’un certain confort. L’existence de plusieurs phases de construction et les mobiliers découverts (fibules, céramiques) montrent qu’ils ont été occupés de l’époque augustéenne, autour du changement d’ère, à la fin du IIe s. apr. J.-C. Contrairement à ce qui avait été supposé, l’oppidum n’a pas été complètement désaffecté après la guerre des Gaules mais a perduré sous la forme d’une petite agglomération romaine, qui s’étend sur plusieurs hectares à la périphérie du sanctuaire et du théâtre. Sous ces constructions et à leurs abords affleurent déjà de nombreux vestiges appartenant à la phase gauloise d’occupation du site : plans de bâtiments délimités par des trous et tranchées d’implantation de leurs cloisons de terre et de bois, cave, puits, ateliers, sols pavés d’amphores à vin originaires d’Italie, ossements animaux, céramiques et objets divers... Ces bâtiments d’habitation dessinent les contours d’un nouveau quartier qui surplombe une première voie gauloise et s’étend sur plusieurs milliers de mètres carré à l’ouest du sanctuaire. Ils révèlent l’extension d’un oppidum qui se distingue, au fil des ans, comme le principal centre d’urbanisation du territoire arverne à l’aube de la conquête romaine, entre les années 120 et 50 avant notre ère. Ce secteur est également occupé, sur toute sa surface, par des bâtiments et des foyers datés de la fin de l’âge du Bronze, associés à de nombreux objets métalliques (armement, parures). Ces découvertes confirment que près d’un millénaire avant la fondation de l’oppidum gaulois, le plateau Corent est déjà le siège d’une agglomération de hauteur qui s’étend sur plusieurs hectares, unique en France par son ampleur et sa richesse.
Matthieu POUX (dir.) Audrey PRANYIES (dir.) Pierre-Yves MILCENT (dir.
Rapport de fouille programmée de l'oppidum d'Orival, Campagne 2013
SRA Hauts-de-France, 2021
Description simplifiée (numéros d'unités pour le secteur 2) Gf-Graviers fluviatiles grossiers (silex et craie) (unité 12). Lf-Limons fluviatiles fins calcaires gris vert clair à mollusques dans la partie supérieure (unité 11). Lgv-Limon calcaire argileux brun gris vert compact à traces de racines oxydées et mollusques abondants (petit sol de marais) (unité 10). Tn-Horizon tourbeux formant l'interface entre Lgv et Tg (unité 9). Tg.1-Niveau tufacé gris organique avec nombreux restes de grande faune et artefacts paléolithiques (unité 7). Tb-Tuf blanc à oncolithes et branchettes (unité 6). Tg.2-Niveau tufacé gris organique avec restes de grande faune et artefacts paléolithiques (unité 5). Tm-Tufs calcaires massifs indifférenciés blancs à gris clair (unités 1 à 4). Tfl-Tufs fluviatiles stratifiés à oncolithes. Cht-Lentille de tuf grisâtre laminé dans sa partie supérieure (faciès cht). Lbh-Limons sablo-argileux brun noir humifères. Srb-Sables ruisselés altérés bruns à brun-rouge à silex épars. Lsb-Limons loessiques sableux beiges, à traces d'hydromorphie dans la moitié inférieure. Lbg-Limon brun gris argileux (faciès hydromorphe de Lba). Lba-Limon brun argileux à structure prismatique (Hz Bt du sol de surface). Cvl-Colluvions limono-sableuses à silex épars (passage à un faciès hydromorphe gris brun vers la vallée). Hbs-Limon brun sableux à silex épars (Horizon de labour Ap du sol de surface).
SRA (24 000 €) Conseil Général du Puy-de-Dôme (10 000 €) Conseil Régional d'Auvergne (4 000 €) Communauté de Communes Gergovie -Val d'Allier (3 000 €) Intervenants terrain Responsable d'opération, titulaire de l'autorisation de fouille : Matthieu POUX, professeur d'archéologie (
Corent et Veyre-Monton (63) N° de site / code patriarche : Arrêté d'autorisation de fouille archéologique n° Rapport de fouille 2008 Matthieu POUX (dir.
Fouille de Corent, rapport 2021
Les rapports de fouille constituent des documents administratifs communicables au public dès leur remise au Service Régional de l'Archéologie, suivant les prescriptions de la loi n° 78-753 du 17 juillet modifié relative à l'amélioration des relations entre l'administration et le public. Aux termes de la circulaire du 26 mars 1993, ils pourront être consultés ; les agents des Services régionaux de l'archéologie rappelleront à tout demandeur les droits de propriété littéraires et artistiques possédés par les auteurs et les contraintes qui en résultent pour tout consultant. Les prises de notes et les photocopies sont utilisées pour un usage exclusivement privé et non destiné à une utilisation collective (article L122-5 du code de la propriété intellectuelle). Toute reproduction du texte accompagnée ou non de photographies, cartes ou schémas, n'est possible que dans le cadre du droit de courte utilisation, avec les références exactes et complètes de l'auteur et de l'ouvrage. Par ailleurs, l'exercice du droit à la communication exclut, pour ses bénéficiaires ou pour les tiers, la possibilité de reproduire, de diffuser ou d'utiliser à des fins commerciales les documents communiqués (Loi n°78-753 du 17 juillet, art. 10) Le non-respect de ces règles constitue un délit de contrefaçon puni par l'article 425 du code pénal.-L'équipe de fouille de Gergovie et son responsable, Peter JUD, l'association ARAFA, son président Vincent Guichard, sa secrétaire Christine MENNESSIER-JOUANNET, ainsi que Fabien DELRIEU et Fabien COUDERC pour leurs visites sur le chantier, qui ont donné lieu à des discussions et échanges fructueux.-Les commerçants des Martres-de-Veyre et de Veyre-Monton, en particulier la fromagerie JOBERT, la boulangerie Romain FAUCHER, M. et M me STARACE (chambres d'hôte La Tour Richelieu), Fabien DESPALLE (camping LES AILES LIBRES, Les Martres-de-Veyre).
Le succès de cette campagne de fouille 2024 doit beaucoup au soutien financier, logistique et humain de toutes les personnes et institutions suivantes : -Les équipes de fouille et leurs responsables, Thomas CERISAY, Manon VALLÉE, adjoints, Jordan VALLET et Geoffrey VIOLLAZ, responsables de secteur, pour leur investissement tout au long de cette campagne, des premiers jours de fouille à la remise du rapport. -Les étudiants et bénévoles qui ont oeuvré sur le terrain et lors des opérations de post-
Le sanctuaire de Corent (Puy-de-Dôme, Auvergne) Vestiges et rituels, 2016
L'analyse anthropologique des vestiges retrouvés sur le sanctuaire porte sur un total d'une dizaine de restes humains, issus de différents contextes.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.