Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2005, Circuit: Musiques contemporaines
…
13 pages
1 file
Cet article évalue la difficile consistance de l’ouvrage de Deliège en centrant son examen sur le thème du « vouloir exigeant ». Un portrait en trois touches de Célestin Deliège montre que l’auteur de Cinquante ans de modernité musicale est un musicien tenant en haute estime une musicologie conçue comme intellectualité; distinguant le vouloir du musicologue de celui du compositeur, Deliège accorde une importance centrale au vouloir du compositeur, puisque selon lui, dans la musique contemporaine, les concepts précèdent et déterminent les styles ou idées musicales. L’article met cette thèse à l’épreuve en prenant l’exemple de Brian Ferneyhough, avant d’exposer l’idée que pour comprendre le rapport entre intention musicienne (vouloir du compositeur) et intension musicale (vouloir de l’oeuvre elle-même), il faut plutôt aller de l’oeuvre vers son créateur. En fait, si Deliège met autant l’accent sur le vouloir du compositeur, c’est peut-être parce que, plutôt que de viser les simples le...
Réforme, Humanisme, Renaissance, 2006
Jamais défi nitivement clos, sans doute, ne sera le débat sur la structure effective de la Délie de Maurice Scève. Si tous les critiques s'accordent à trouver quelque singularité dans l'inclusion régulière de cinquante emblèmes-tous les neuf dizains depuis l'intervalle entre le cinquième et le sixième jusqu'à celui qui sépare le D 446 de l'antépénultième-comme dans l'impeccable reconduction de la forme « carrée » de dizains décasyllabiques-hormis un huitain initial en 1544, qui sera fi nal en 1564, et se situe de toute façon hors numérotation-, si tous également admettent que la réputation de savant de l'auteur, versé dans la science des chiffres comme dans l'architecture, et concluant son Microcosme par un tercet détaché qui insiste bizarrement 1 sur la tripartition de l'oeuvre en « trois mille, et trois vers », doit être prise en compte pour l'interprétation de son canzoniere, si tous enfi n notent que le goût conjoint qu'il cultive pour le secret et l'ambiguïté-depuis l'anonymat jusqu'aux devises énigmatiques, « souffrir non souffrir », « non si non la »-fait qu'il paraît retirer d'une main ce qu'il propose de l'autre comme clé pertinente pour ses oeuvres, aucun n'a pu, jusqu'à présent, fournir une grille de lecture absolument satisfaisante (au sens pragmatique d'indiscutable) et démêler l'écheveau de ces indications hétéroclites. C'est qu'au-delà de la pertinence des repérages numériques, donc d'une pure question d'ordre, se pose obstinément une autre question, plus redoutable parce qu'elle l'englobe sans en dépendre obligatoirement, venant ainsi la parasiter, celle du sens de l'oeuvre. Trois cas de fi gure sont en effet à considérer : ou bien la Délie a un sens global, c'est-à-dire présente une leçon bien claire et cohérente à partir (ou à propos) d'une expérience de passion amoureuse, et ce sens global est étroite-1. Voir l'analyse, marquée par un salubre scepticisme, que lui consacre E. Giudici dans son édition du Mircocosme, Paris, Vrin, s.d. [1976], p. 467-471.
La question morale de l'envie se pose vu la confusion courante entre envie et jalousie. Si la jalousie est considérée comme immorale, l'envie est-il ainsi? cet article cherche à répondre à cette question à partir de plusieurs registres.
Éthique du désir et morale du devoir, 2021
La notion d’éthique fait partie de celles qui sont régulièrement employées dans les divers discours que diffusent les médias, au point que sa signification semble aller de soi. Ainsi parlera-t-on d’une éthique du soin, du sport, des affaires, de l’environnement. On nous demande aujourd’hui de travailler de manière éthique, d’adopter un mode de consommation éthique, etc. Mais que met-on derrière ce mot ? S’agit-il d’un retour déguisé de la bonne vieille morale ou s’agit-il d’une nouvelle manière d’appréhender les problèmes concernant notre manière d’agir et d’établir notre rapport au monde ? Le mot éthique résonne en nous de manière plus positive que celui de morale qui semble plus austère, plus rigide et coercitif. Ainsi, l’éthique serait mieux à même de prendre en considération les singularités individuelles ou collectives, les particularités culturelles et les différences. La question se pose donc de savoir si l’éthique peut au même titre que la morale prétendre à une certaine universalité ou si elle est relative aux différentes cultures. Pourtant, si l’on se réfère à l’étymologie de ces deux termes, ils veulent dire à l’origine la même chose. L’un vient du Grec ancien, l’autre du latin, mais ils renvoient tout deux aux mœurs et à la manière de se conduire dans l’existence. Faut-il voir dans l’usage contemporain du terme d’éthique, une manière un peu plus séduisante de désigner la morale ou la signification de ce terme est-elle le fruit d’une réelle évolution sémantique qui nous offre la possibilité de penser autrement les liens qui nous unissent les uns aux autres et plus largement au monde que nous habitons ?
Topique, 2008
Article disponible en ligne à Distribution électronique Cairn.info pour L'Esprit du temps. © L'Esprit du temps. Tous droits réservés pour tous pays.
Le désir en question : regards bouddhistes et chrétiens. Actes du colloque interreligieux du 05 au 08 juillet 2012 au Centre Théologique de Meylan-Grenoble (CTM), 2015
Not being able to count on the univocity of the term "desire", nor even on the perfect unanimity of the Christian Tradition, I am nevertheless summoned to go through twenty centuries of Christianity in a short period of time in order to draw points of reference. During its history, how has Christianity generally positioned itself in the face of the question of desire? What did he say about it? How did he try to "manage" it? And finally, how to understand an attitude made of "clair-obscur", What did he say about it? How did he try to "manage" it ? And finally, how to understand an attitude made of "clair-obscur", that is, ambiguous ? Ne pouvant compter ni sur l'univocité du terme « désir », ni même sur la parfaite unanimité de la Tradition chrétienne, me voilà pourtant sommé de parcourir en peu de temps vingt siècles de christianisme afin d'en tirer des points de repère. Durant son histoire, comment le christianisme s'est-il en général positionné face à la question du désir ? Qu'en a-t-il dit ? Comment a-t-il tenté de le « gérer » ? Et finalement, comment comprendre une attitude faite de clair-obscur ?
L'Encyclopédie Philosophique, 2017
Les désirs sont centraux pour agir et être heureux. Qu'est-ce qu'un désir ? En quoi les désirs sont-ils importants ? Dans cette entrée, nous tenterons de mettre les mots sur cette expérience si familière et pourtant négligée par la philosophie contemporaine. (1) En guise de préliminaires, nous délimiterons notre objet d'étude à la lumière des principales distinctions entre les désirs et d'autres états mentaux tels que les croyances et intentions, ainsi qu'à l'aide des distinctions classiques parmi les désirs. (2) Notre exploration débutera par l'exposé de diverses facettes du désir : (i) les désirs s'accompagnent de l'apparence du bien; (ii) les désirs nous poussent à agir ; (iii) le monde doit se conformer à nos désirs (la direction d'ajustement monde-esprit); et (iv) les désirs portent sur ce que nous ne pensons pas être réel (le principe de la mort du désir). (3) Dans la troisième partie, nous présenterons les principales conceptions du désir en philosophie contemporaine, particulièrement les deux approches classiques: désirer est faire l'expérience du bien (théorie évaluative) et désirer est être motivé à agir (théorie motivationnelle). Nous esquisserons aussi des théories alternatives: l'approche déontique et neuroscientifique. Après avoir tenté de délimiter le désir, nous examinerons son importance. (4) Nous questionnerons trois types de désir qui occupent une place privilégiée dans nos vies: l’espoir, la curiosité et le désir sexuel. (5) Nous explorerons les bienfaits du désir à travers les théories désidératives du bonheur, des raisons d’agir et de la personnalité. (6) Nous conclurons en discutant les vicissitudes épistémiques du désir ou leur pouvoir de nous faire baigner dans l’illusion (l’auto-duperie).
in Gilles Deleuze la logique du sensible, Adnen Jdey dir., 2013
L'article tisse des liens entre la philosophie deleuzienne et la psychanalyse lacanienne.
Cahiers De Psychologie Clinique, 2015
The consequences are, most of the time, harmful; but it is difficult to have an idea on the subject because making love with the treating person is still subject to a certain taboo. The author tackles the issue from evidence gathered among analysands, and from a particular angle : the ethics of psychoanalysis developed by Jacques Lacan.
Revue des langues romanes, 2014
Ce document a été généré automatiquement le 21 décembre 2020. La Revue des langues romanes est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution -Pas d'Utilisation Commerciale -Pas de Modification 4.0 International.
Lear : Me reconnais-tu, camarade ?
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
A. Badiou, Il sesso, l'amore (a cura di F. leoni e di S. Lippi), 2019
Nouvelles perspectives en sciences sociales, 2012
Spinoza-Deleuze : lectures croisées
Revue Communication & professionnalisation
Recherches de Science Religieuse, 2018
Brepols Publishers eBooks, 2020
Jacques Delille, l’oublié, Clermont-Ferrand, Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont-Ferrand, 2016