La mesure du noctambulisme

Le noctambulisme, pratique sociale sur le temps du loisir, permet de penser la relation entre espace public et temps libre, entre espaces aménagés et lieux habités. « L’investissement » socio-spatial (et l’appropriation) est le tiers élément qui permet de réunir ces deux dimensions. En se focalisant sur le noctambulisme lié aux espaces publics des Villes de Paris et de Rennes, l’article décrypte les usages interstitiels, informels, de la nuit. Il permet de reposer le débat entre ville diurne et vie nocturne. Nous montrons comment cette pratique sociale peut être envisagée sous le prisme des loisirs. Puis, nous analysons la continuité de cette pratique avec des expériences urbaines quotidiennes. Enfin, l’article met en avant la rupture, opérée par les noctambules, avec la ville diurne. Les « noctambules » créent de l’urbanité et marquent cette création identitaire.

Rhizome

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The Finnish Lad and the Porridge Painter / Suomipoika ja puuromaalari, 2013

2016

Aujourd’hui, je suis la pour vous parler de la marche nocturne dans le cadre de pratiques festives dans des espaces urbains denses. Je n’aborderai donc pas, ici, les marches nocturnes qui ont une visee politique, ni celles qui s’apparentent a des randonnees ou les marches sportives, ou encore les courses poursuites, mais, bien la marche dans un cadre festif. Mon propos ne portera pas non plus sur les espaces ruraux ou periurbains, ni sur les petites villes, mais, veritablement sur des cadres urbains denses – la Ville de Paris. Il s’agit, du coup, d’analyser la marche en tant que deplacement qui entre dans un systeme de mobilites nocturnes, mais aussi en tant qu’activite sociale au cœur du noctambulisme. Ainsi, deux regimes de marche cohabitent dans le noctambulisme : un regime utilitaire et un regime de deambulation, flânerie. Or, le systeme public de gestion des mobilites nocturnes semble axe sur le regime utilitaire. Il importe donc de comprendre les conditions d’activation d’un r...

2003

UAM – Seminario internacional: “Los espacios del caminar en la ciudad” - 11-12/04/2012

Revue des Maladies Respiratoires, 2006

Introduction La production de monoxyde d'azote (NO) peut être évaluée en mesurant la fraction de NO durant une expiration prolongée (FE NO) ou en estimant différents paramètres décrivant les échanges de NO, dont la concentration alvéolaire en NO (Calv NO). État des connaissances Des modifications de la production de NO sont observées en association avec des événements (exposition allergique, symptômes mineurs, crise aiguë, modification de traitement) et des caractéristiques fonctionnelles (hyperréactivité bronchique) ou anatomopathologiques (éosinophilie, marqueurs de remodelage bronchique) caractérisant les phénotypes asthmatiques atopiques. Perspectives La mesure du NO est un outil non invasif d'évaluation de l'atopie, notamment au cours de l'asthme allergique. L'interprétation d'une mesure ponctuelle est limitée par la variabilité des valeurs associées à un état stable dans la population allergique : l'intérêt en routine (risque d'exacerbation, observance, adaptation du traitement corticoïde) repose sur l'analyse des variations de FE NO. Le calcul de Calv NO pourrait fournir des informations sur l'inflammation distale et aider au contrôle optimal de la maladie asthmatique. Conclusion La mesure du NO expiré en ambulatoire et le calcul de paramètres décrivant les échanges de NO indépendants du débit expiratoire au laboratoire pourraient être des explorationsclefs dans le suivi de l'asthme allergique. Mots-clés : Monoxyde d'azote • Asthme • Atopie • Exploration fonctionnelle respiratoire.

Les textes et la religion inventée par Joseph Smith sont-ils dignes de foi ? L'église des saints des derniers jours est-elle chrétienne ?

Nous partirons du fantasme «Ein Kind wird geschlagen » (« Un enfant est battu ») de Freud, et en particulier d’une intuition de Frédéric Vinot, qui note que le terme allemand « schlagen » signifie littéralement « battre la mesure ». En considérant l’hypothèse que le fantasme est scandé par le rythme, nous analyserons l’influence du fantasme masochiste dans la psychose, en particulier dans les délires paranoïaques et érotomanes, et dans la mélancolie. Nous verrons comment, grâce à l’effet « esthétique » donné par le rythme, la mise en acte du fantasme « Un enfant est battu » peut devenir un symptôme de suppléance dans la psychose. Des exemples cliniques, et en particulier le cas de l’artiste Nan Goldin, viendront éclaircir notre propos.

Le noctambulisme est un phénomène émergeant dans les villes métropolitaines dynamiques, telles que Paris et Madrid. Sortir en ville la nuit est une pratique démocratisée parmi les jeunes urbains, s’extériorisant des lieux marchands et assimilant en quantité alcool, tabac et drogues. Les représentations sociales négatives font référence tant à une problématique de santé publique (nommée la « défonce » des jeunes vulnérables), qu’à une problématique morale du bien « vivre ensemble ». La symbolique nocturne accentue ces traits. La nuit est devenue un enjeu électoral. Analyser la construction de la politique publique de la vie nocturne rend compte du décalage des acteurs en négociation avec le noctambulisme. La légitimation des dispositifs sociotechniques de répression s’effectue au moyen d’une participation publique biaisée, dont les sortants sont absents. Les résidents-plaignants s’attaquent au bruit des terrasses, les exploitants d’établissements défendent le développement économique de leur activité, les institutionnels encouragent l’attractivité touristique nocturne. Or, ce phénomène social met en lumière la désynchronisation des rythmes sociaux entre eux et des temporalités urbaines, relative à la troisième modernité. Comprendre comment les sortants publicisent en situation cette désynchronisation permet de mettre à jour les valeurs et normes produites. Il s’agit d’étudier leurs tactiques face à la programmation urbaine, la gestion du stigmate qu’ils portent, les formes de légitimation dans l’investissement ordinaire des nuits urbaines. En leur redonnant la parole, apparaissent des conflits symboliques de cohabitation nocturne, une problématique de reconnaissance de la jeunesse.