Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
6 pages
1 file
Otium collectif, vie religieuse et politique Otium 7 / Annexe 1 Numa Pompilius : l'otium et la paix
Banca Dati "Nuovo Rinascimento" http://www.nuovorinascimento.org immesso in rete il 26 agosto 2009 7 ment pessimiste, voire nihiliste, du texte, est emblématique de la pars destruens et nocturne déjà relevée en son temps par Eugenio Garin et du reste perceptible partout ailleurs, à des degrés divers, chez notre auteur. 3 Mais par delà la satire, la représentation chiffrée de la comédie du pouvoir et des illusions de la volonté de puissance -dont le Momus est la scène 'délirante' et labyrinthique -a bien d'autres implications, autrement fondamentales. En d'autres termes, de même que le cicéronianisme dominant, déjà battu en brèche par les Intercenales, était l'arrièreplan des pages évoquées plus haut sur le très noble édifice de l'Antiquité, celui du Momus est l'excellence de l'homme, telle qu'un Bartolomeo Facio ou un Giannozzo Manetti pouvaient la concevoir au moment même où Alberti écrivait son texte. 4 Ce touffu 'caprice' avant la lettre (mais le 'capricieux' Doni saura s'en souvenir) n'est donc pas -ou pas seulement -un 'roman à clefs': il possède une évidente dimension anthropologique, que les tentatives d'identification des référents historiques dissimulés derrière un vertigineux jeu de masques, tentatives au demeurant vouées pour la plupart à l'échec, ont pour effet premier de faire oublier. Revendiquant pour son 'montage' complexe et savant une originalité inouïe, faisant des dieux, éponyme inclus, des figures symboliques des passions furieuses qui agitent les hommes et des inepties qu'ils commettent, il est à sa manière -si l'on veut bien, en suivant Ernesto Grassi, assigner à la 'métaphore' des puissances heuristiques -5 un «genus philosophandi» qui va bien au-delà de la simple morale. 6 Erasme ou Giordano Bruno, mais aussi l'Espagne des pícaros, jusqu'au grand Cervantés, ne s'y sont pas trompés. 7 scrittura nell'Europa delle corti, a cura di R. Girardi, Bari, Edizioni di Pagina, 2009, pp. 3-19: 3-5. V. aussi la note 4 ci-dessous. 3 Cf. EUGENIO GARIN, «Studi su Leon Battista Alberti», in Id., Rinascite e rivoluzioni. Movimenti culturali dal XIV al XVIII secolo, Roma-Bari, Laterza, 1975, pp. 131-196. 4 Cf. le De excellentia et praestantia hominis de Bartolomeo Facio (1447-48), dont le dédicataire est Nicolas V, le pape dont le Jupiter du Momus serait le masque, plutôt qu'Eugène IV auquel renvoie la thèse d'une datation plus précoce; le De dignitate et excellentia hominis de Giannozzo Manetti est, quant à lui, de 1452. V. aussi RICCARDO FUBINI, «Leon Battista Alberti, Niccolò V e il tema della 'infelicità del principe'», in La vita e il mondo di Leon Battista Alberti, Atti del convegno internazionale (Genova, 19-21 febbraio 2004), 2 vol., Firenze, Olschki («Ingenium», 11), 2008, II, pp. 441-469; l'auteur de l'article, partisan d'une datation très tardive (après mars 1455), fait du Momus une sorte de parodie de la Vita Nicolai V summi pontificis de Giannozzo Manetti (1455). 5 Cf. ERNESTO GRASSI, La metafora inaudita, a cura di M. Marassi, Palermo, Aesthetica edizioni, 1990 (pour le renvoi au Momus albertien, v. p. 80); ERNESTO GRASSI -MARISTELLA LORCH, Folly and Insanity in Renaissance Literature, New York, 1986, trad. italienne, Umanesimo e retorica. Il problema della follia, Traduzione di E. Valenziani e G. Barbantini, Modena, Mucchi, 1988, pp. 59-79; ERNESTO GRASSI, Einführung in philosophischen Probleme des Humanismus, Darmstadt, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 1986, trad . italienne La filosofia dell'umanesimo: un problema epocale, a cura di L. Rossi, traduzione italiana di e. Valenziani, revisione di S. Benassi, postfazione di M. Marassi, Napoli, Tempi Moderni, 1988, pp. 156-162 pour le Momus. 6 Cf. Momus, Prooemium 5: dans l'éd. cit. à la note 2, à laquelle nous renverrons systématiquement, p. 403; pour les «furores», v. Pr. 6, pp. 404-405. Quant aux inepties, v. le début du livre I, ibid., p. 409. 7 V. sur cette question de la postérité du Momus STEFANO SIMONCINI, «L'avventura di Momo nel Rinascimento. Il nume della critica tra Leon Battista Alberti e Giordano Bruno», in Rinascimento, seconda serie, XXXVIII (1998), pp. 405-454 Pour ce qui est de l'Espagne, premier pays où apparaisse même s'il ne s'agit pas de revenir sur l'avertissement selon lequel il faut éviter de limiter le propos d'Alberti à des référents uniques (et cryptés), il est clair qu'il réinvestit une longue tradition: les «mendiants» ont en effet abondamment alimenté la littérature antérieure et l'habitent encore (pour nous limiter à quelques exemples: le Falsembiante du Fiore; pour les nouvelles, de Boccace à Masuccio et à Sercambi; pour la prose latine, Lapo Da Castiglionchio le Jeune, Poggio Bracciolini, Flavio Biondo, etc.). Alberti s'inscrit délibérément dans une telle tradition et entend certainement contribuer à sa réélaboration humaniste, à l'instar de son collègue Bracciolini, lui aussi désireux de tourner la page ascétique qui avait été ouverte par Eugène IV, mais bientôt déçu par Nicolas V. 14 Momus, lorsqu'il relate son expérience, se réfère à une «erronum secta»; 15 il dort en plein air, à peine vêtu, à même le sol; ses jambes nues pourraient, comme le veut Martelli qui corrige sur ce point les traductions antérieures, renvoyer au fait que les frères mineurs vont 'déchaux'; 16 lorsqu'il raconte la façon dont les «errones» s'adressent à leur public sur les places, on pense évidemment à la pratique 'mendiante' de la prédication et aux faux prophètes dont abonde la littérature sur la question. 17 Mais, dans l'ensemble, la description albertienne de l'erro, globalement allusive (conformément à la stratégie textuelle du Momus tout entier), n'est pas suffisamment caractérisée, elle renvoie à l'intérieur du texte lui-même à trop de portraits de «philosophes» non vuole cioè, nei filosofi, che si riconoscano i francescani, che la tradizione concordemente dichiarava, oltre che predicatori, anche e soprattutto, a secretis di re e di principi, faccendieri e politicanti. Senza di che non s'intenderebbe quello che tra poco (cfr. Il par. 54) l'A. dice di questi errones». Néanmoins, Martelli à mon sens enferme par trop la référence du mot dans une réalité sociologique unique, celle des 'frères mendiants', les Franciscains et leurs émules «questuanti». Le meilleur indice qu'il force l'interprétation est peut-être le fait qu'il joue dans sa traduction de la replicatio («mendicare», «mendicante»), alors que le latin a «mendicare» d'un côté, «errones» de l'autre (cf. la citation de la note précédente).
Dans les Statuts de Salon en 1293, les statuts IX & X régissent le port d’armes, le IX Nullus projiciat cum balista vel archu infra Sallonem, spécifiant une arme particulière, le bodoquerium, dont la signification exacte avait été perdue jusqu’à présent. Notre enquête nous conduira du Pont-Euxin jusqu’au Nouveau Monde, en faisant ainsi se rejoindre les Deux Indes.
Aussi longtemps que les Romains étaient sages, se rendant dans la campagne dans leur domaine pour y travailler les champs, et retournant en ville pour un repos mérité, ils pratiquaient un loisir sain : l«otium» cum dignitate, comme l'a appelé Cicéron. Mais hélas ! Voici que sous la République, avec quelques hommes assoiffés du pouvoir, de l'acabit de Catilina, Rome tombe dans l'avilissement : la jeunesse surtout, qui prend exemple sur ces paresseux. La facilité, l'oisiveté, la paresse engendrent chez elle une indolence, la concupiscence, l'avidité et l'orgueil. Et de ces maux, découleront de nouveaux vices : le libertinage, le cabaret et la prostitution, bref, la perversion sexuelle. Et toute la société romaine y tombera, hommes et femmes. Cette funeste situation n'échappe pas à la leste plume de Salluste, le jeune historien, dans son oeuvre la conjuration de Catilina. Summary Were as a long time that the Romans wise, going to the country in their domain to work there the fields, and returning in city for a deserved rest, they practiced a healthy leisure: l"otium " cum dignitate, as Cicero called it. But alas! Here it is that under Republic, with some thirsty men of the power, of the sort of Catilina, Rome falls in the debasement: youth especially, that takes example on these lazy persons. The easiness, the idleness, the laziness generates at home an indolence, the concupiscence, the greed and the pride. And of these pains, will ensue of news vices: the wantonness, the cabaret and prostitution, brief, the sexual perversion. And the whole Roman society will fall there, men and women. This fatal situation doesn't escape the agile feather of Salluste, the young historian, in his/her/its oeuvre the conjuration of Catilina.
Journées des doctorants 2012, co-organisées avec Caroline Leblond, Janvier 2012, INHA, Paris
This is a paper on Philippe Lacoue-Labarthe's notion of rythm, with a reference to Aristotle's and Heidegger's notions of rythm. I develop the same thematics further in "Tonalités élémentaires", in Philippe Lacoue-Labarthe, la césure et l'impossible. Recueilli par Jacob Rogozinski, Nouvelles Éditions Lignes, 2010, p. 231-248.
La structure urbaine du Cameroun, à l'instar des autres villes d'Afrique au sud du Sahara, est marquée par la coexistence des métropoles dites « millionnaires » et la présence d'un bon maillage de villes secondaires dans l'ensemble à rayonnement régional ou départemental. Pour une bonne maitrise de la croissance des différents périmètres urbains, et une parfaite mise en oeuvre des multiples programmes de développement urbain, l'Etat a fait adopter et promulguer depuis les indépendances, des lois, signé des décrets d'application, des arrêtés et des circulaires en matière d'urbanisation. Après la promulgation de la constitution du 18 Janvier 1996, consacrant le caractère décentralisé de l'Etat, une nouvelle étape a été amorcée avec la promulgation des lois 2004/017, 2004/018 (fixant les règles applicables aux communes). Les compétences des communes sont accrues et s'étendent désormais à de nombreux secteurs de gestion urbaine comme la planification et la délivrance de la plupart des actes d'urbanisme. Mais c'est sans compter avec les réalités observées sur le terrain. La présente thèse s'inspire des observations assez régulières faites de l'organisation des périmètres de certaines grandes villes du Sud Cameroun (Yaoundé, Douala), Garoua dans le grand Nord, Buéa dans le Sud Ouest et moyennes ou secondaires, cas d'Obala. Localités qui connaissent depuis plus d'une décennie, une fréquence de démolitions des habitats précaires, des déguerpissements des habitants installés dans les zones inconstructibles dites non aedificandis et libération de l'emprise publique, actions pouvant limiter dans une certaine mesure le désordre urbain. Une logique d'aménagement donnant l'impression de villes toujours en chantier, où généralement l'autorité municipale fait valoir dans le contexte actuel de mise en place progressive du processus de décentralisation, son pouvoir et intervient régulièrement dans la conception, la rénovation, l'organisation de l'espace urbain, afin d'éviter ou atténuer certains problèmes. Des observations particulières ont été faites sur la ville de Yagoua dès l'an 2010, année d'affectation comme enseignant de lycées, option géographie dans cette localité de la vallée du Logone.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
Ornati della Casa della Gazzella nel Quartiere Ellenistico romano di Agrigento : ipotesi di restituzione dello schema decorativo e possibili confronti, 2020
Chronique des activités archéologiques de l’École française de Rome, 2013