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Hiérarchie et pouvoir dans l'histoire des civilisations. Georges Adassovsky : Hiérarchie et pouvoir sur l'île de Nuku Hiva au début du XIXe siècle. L'anthropologie moderne appelle: "triangle polynésien" l'espace inscrit entre l'archipel hawaïen au nord, la Nouvelle-Zélande au sud, et l'île de Pâques à l'est. Cette vaste portion d'océan est parsemée de centaines d'îles, certaines montagneuses, pouvant culminer à plusieurs milliers de mètres, d'autres basses, ne dépassant pas un mètre au-dessus du niveau de la mer, et entourant un lagon. Cette surface fut colonisée par des émigrants venant de l'ouest, navigant dans des pirogues à deux coques par groupes de vingt à trente personnes, transportant avec eux des porcs, volailles, chiens et différentes plantes nécessaires pour s'installer dans quelque île déserte. La colonisation de toutes les îles du triangle fut achevée vers l'an 1000, lorsque les Polynésiens atteignirent la Nouvelle-Zélande. La recherche archéologique a établi que l'installation à Nuku Hiva, île du groupe nord des Marquises, eut lieu vers l'an 300. Cette estimation correspond à ce que les Marquisiens eux-mêmes croyaient. En effet, au début du XIXe siècle, ils gardaient le souvenir de 88 générations de rois. Si les archéologues aussi bien que les Marquisiens sont dans le vrai, cela fait 17 ans par génération, ce qui semble plausible.
N.A.B.U. 1994/3, p. 67-69, note 76., 1994
Gula n'appartenait pas à la maison du roi, mais à celle du prince héritier (cf. AOS 67, p. 270-271). Pour parvenir à une datation plus précise, on peut formuler deux hypothèses.
Droit et société, 2021
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Maghreb - Machrek
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« Tous les mots sont usés, on ne peut plus les dire » 1 : s'il est une notion à laquelle cette réflexion de Qohéleth s'applique, c'est bien celle de hiérarchie. « Nous évitons le terme de « hiérarchie »,..., dont le sens échappe au monde actuel » 2 affirme le grand théologien Balthasar auquel répond en écho H. Legrand : « un mot qu'il vaut mieux pastoralement éviter » 3 . Forts de notre expérience et des mises en garde de théologiens éminents nous ne pouvons que constater combien dans les langues, profane ou religieuse le terme de hiérarchie est dévalué; il fait même effet de repoussoir ou de contre-modèle de ce qui devrait normalement être. C'est précisément à cet état de fait que nous voulons consacrer notre dissertation, pour comprendre son sens, l'histoire et l'évolution de cette notion tant décriée.
Gradhiva
Tcherkézoff Serge. L’autocar à Samoa ou la hiérarchie au quotidien. In: Gradhiva : revue d'histoire et d'archives de l'anthropologie, n°18, 1995. pp. 47-56
Ikosim, 2019
Tout comme cela s'était produit pour Massinissa son grand père, Jugurtha, à la mort de son oncle Micipsa en 118 av. J.-C., ne parvint au trône qu'en jouant de son autorité naturelle et en usant de ses capacités de chef et de rassembleur. Il ne put éviter le recours aux armes. Il avait été éloigné de la famille royale par sa condition sociale : son père Mastanabal, fils de Massinissa, avait bien reconnu sa paternité, mais sa mère n'était qu'une simple servante attachée à la famille royale. À la mort de son père, Jugurtha adolescent fut adopté par son oncle Micipsa. La règle coutumière chez les Numides, en matière de succession, voulait que soit l'aîné des agnats de la famille royale qui monte sur le trône. Cette règle de primogéniture agnatique ne fut pas respectée à la mort de Micipsa. Jugurtha aurait dû régner après la disparition de son oncle : il était l'aîné des agnats à ce moment et le fils légitime de Mastanabal. Mais ses deux cousins, Hiempsal et Adherbal, considérèrent Jugurtha, en raison de ses origines, comme un intrus dans la famille royale et n'acceptèrent pas de partager avec lui le pouvoir et les trésors royaux. Une lutte pour le pouvoir s'ensuivit.
L'ensemble des écrits sur la notion de mana traduit un lien étroit entre mana et pouvoir. Si le mana est toujours le propre d'un individu, l'analyse des rituels montre il n'est, néanmoins, qu'une manifestation de la figure ancestrale authentifiée par le groupe. En ce sens, il est le "vrai", l'"authentique". Le mana est à la fois expression de l'innovation et de la continuité ; la dynamique qu'il porte permet une symbiose nouvelle entre la figure de l'ancêtre et le groupe, entre le passé et le présent, le désir et la réalité ; il devient ainsi, source de pouvoir pour celui qui donne corps à cette communion.
Cadernos de Estudos Africanos, 2004
La question des autorités traditionnelles est essentielle dans le contexte africain actuel dans la mesure où elle condense les enjeux qui sont communément dénoncés comme étant «les problèmes» de l'Afrique: difficulté à énoncer et à appliquer le droit, politisation des identités. Le contexte namibien nous paraît extrêmement intéressant à cet égard. Les années 90 ont été marquées, en Namibie comme dans beaucoup de pays africains, par la référence à l'Etat de droit, la démocratisation, le multipartisme. Mais pour la Namibie, ces années sont d'abord synonymes d'accès à l'indépendance. La démocratisation et l'accès égal à l'Etat n'en sont que des corollaires. Le gouvernement namibien a d'emblée été confronté à la gestion des autorités traditionnelles. Ceci s'explique évidemment par la nature de l'Etat colonial sud-africain qui a fait du «soutien» aux autorités traditionnelles une pierre angulaire de la reproduction de l'apartheid. Les Sud-africains avaient ainsi donné une existence légale aux autorités traditionnelles en légiférant à trois reprises, d'abord en 1924, puis dans les années 50 enfin dans les années 70 avec la homelandisation. Dans la continuité de cette politique, l'Etat namibien s'est prononcé en faveur d'une reconnaissance juridique des autorités traditionnelles. Il a néanmoins été confronté à la difficulté de définir légalement l'autorité traditionnelle. Pour le parti au pouvoir, la SWAPO, qui a fait de l'unité du pays le leitmotiv de son combat contre le colonisateur mais qui s'est en même temps prononcé pour la protection de la diversité culturelle du pays, la gestion des autorités traditionnelles devenait un exercice périlleux. Nous allons concrètement analyser cette gestion en prenant comme objet d'étude «l'autorité traditionnelle herero» dans deux régions du pays, la région Kunene et la région Omaheke. Le cas de la minorité herero est particulièrement intéressant, ne serait-ce qu'à cause du génocide dont elle a été victime lors de la période coloniale allemande. Nous verrons que les conséquences de l'apartheid ont conduit l'Etat indépendant à oeuvrer dans deux directions différentes pour définir le statut des chefs traditionnels herero: édicter une règle précise et dépolitiser les chefs traditionnels. Nous analyserons les résultats obtenus pour évaluer la réussite de ces politiques, à partir du cas des Herero.. Origines des légitimités tradionelles Herero a)-Les légitimités traditionnelles herero Les populations (ovaherero), «parlant la langue herero» (otjiherero), sont issues de groupes de pasteurs ignorant toute forme de pouvoir politique centralisé. La vie sociale était réglée en grande partie par un système clanique qui n'est observé que dans des aires restreintes de l'Afrique (Sud-ouest de l'Angola, Namibie et quelques zônes d'Afrique de l'Ouest) et est qualifié par les anthropologistes de «système unilinéaire double». Ce dernier se caractérise par le fait que chaque individu appartient VINCENT BERTOUT 8
Revista do Museu de Arqueologia e Etnologia
O objetivo deste artigo é indicar a dimensão política de dois tipos de máscaras de madeira dos Pende do Kasai. São destacados os aspectos formal e funcional. Os limites da pesquisa foram determinados pela literatura disponível sobre o tema e pela análise morfològica de um vasto número de máscaras. Embora as casas do chefe sejam as realizações artísticas mais impressionantes com relação ao poder chefal Pende, um comportamento dominante, cheio de força, é expresso de uma forma dinâmica nas mascaradas Pende. Entre os Kasai ou Pende orientais os tipos de máscaras Gipogo e Pumbu a mfumu glorificam e celebram a liderança política para salvaguardar as relações de poder existentes. Como mediadores entre reinos opostos e como forças reguladoras, os mascarados aparecem como extensões da autoridade do chefe.
Alterpresse, 2019
Depuis maintenant plus d'une année, Haïti est secoué par une vague de mouvements revendicatifs contre la corruption, contre le travestissement de l'Etat (son appropriation criminelle par des bandits). Ces mouvements font écho au combat continu des diverses catégories du peuple haïtien contre l'exclusion dans laquelle est plongée l'immense majorité des citoyens 2 depuis plusieurs décennies. La population exige la mise en place d'un nouveau système avec plus de droits, de justice et d'équité. En dépit des soubresauts de ses luttes, le peuple revendicatif-selon une expression chère au professeur Marcel Gilbert-refuse de se laisser abattre. Il n'abdique pas. Parallèlement, cela va faire une année depuis que le quartier populaire de La Saline, tristement fait les titres de l'actualité tant nationale qu'internationale. Depuis le 1er novembre 2018, dans ce quartier périphérique du centre-ville de Port-au-Prince, de manière systématique, des gangs armés proches de l'actuelle équipe au pouvoir sèment la terreur.
Pouvoirs, 2018
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2010
Jean-Frederic Schaub, directeur d’etudes Les empires modernes. Comparatisme et recherches croisees La direction d’etudes « L’institution des autorites : l’Europe du Sud » a ete declinee tout au long de l’annee en deux seminaires alternes : « Experiences de l’alterite et ideologies de la race a l’âge moderne » avec Silvia Sebastiani, post-doctorante au Centre de recherches historiques et « Les empires modernes. Comparatisme et recherches croisees » avec Anna Joukovskaia, chargee de recherche a...
La mondialisation côté Sud
Au début des années 1990, le gouvernement de A. Fujimori met en place au Pérou une politique néolibérale qui rompt avec l'hétérodoxie 1 de la deuxième moitié des années 1980 et avec les héritages de l'« expérience péruvienne » socialiste et nationaliste des années 1970. Les fonctionnaires sont encouragés à prendre une retraite anticipée, les entreprises publiques vendues, les mécanismes protectionnistes démantelés, les subventions supprimées (GONZALES DE OLARTE, 1998 : 50). Ce virage réduit la présence de l'État sur le territoire (DELER et al., 1997). Mais parallèlement, à travers la vente des entreprises publiques et grâce au soutien international retrouvé 2 , le gouvernement se donne les moyens d'une
2024
L'article « A Ladder of Citizen Participation » de Sherry Arnstein reste, encore aujourd'hui, une référence incontournable de tous les travaux s'attaquant au sujet de la « participation citoyenne », ou plus précisément de l'offre de participation en provenance des autorités publiques. En 2019, John Gaber a d'ailleurs consacré un article très dense et très complet à l'héritage de l'article 1 et à son actualité pour les professionnels et spécialistes de la planification urbaine, en revenant précisément et empiriquement sur la trajectoire de Sherry Arnstein, ses méthodes et le contexte de rédaction de l'article. En nous appuyant sur ce travail, et sur une relecture de l'article d'Arnstein, nous souhaitons, à notre tour, expliquer pourquoi il compte aujourd'hui comme une pièce fondamentale de l'analyse de la participation publique, et ce bien au-delà du seul domaine de la planification et de l'aménagement urbain.
Arts et Savoirs, 2012
Cet article est la version remaniée d'une communication proposée dans le cadre du Colloque « Les Mots stratégiques dans le discours », organisé à l'université de Bretagne Occidentale les 24 et 25 avril 2009 par le groupe de recherche « Mots de la controverse et déconstruction des discours » (EA 4249 HCTI, « Héritage et Constructions dans le Texte et l'Image »). Je remercie Ghislaine Lozachmeur de me permettre de présenter ce texte dans le cadre de la revue Arts et Savoirs.
Études/Inuit/Studies, 2014
Cet article propose d’analyser le cheminement vers l’autonomie politique au Nunavik sous un nouvel angle et de comprendre quelles difficultés les Nunavimmiut ont pu rencontrer au cours des 40 dernières années pour mettre en oeuvre ce projet. En s’appuyant sur une perspective relationnelle et ontologique, il montre que les Nunavimmiut envisagent moins l’autonomie politique comme une séparation ou une rupture que comme un processus à travers lequel ils tentent de préserver leur relation avec l’État. Les Nunavimmiut partagent majoritairement cette idée qu’un bon gouvernement, qu’il soit fédéral, provincial ou régional, doit consulter le peuple et combler ses besoins. Cette conception octroie aux instances gouvernementales une fonction de pourvoyeur et les placent dans une position de pouvoir. Dans ce contexte, l’autonomie politique est conçue comme un processus à travers lequel les Nunavimmiut tentent de redéfinir la place qu’ils occupent au sein de cette relation de pouvoir. Cela pass...
Canadian Journal of Political Science, 1983
La paradoxe de 1'administration liberaliste Dans notre systeme politico-administratif, le statut et le pouvoir presume des hauts fonctionnaires ne cessent de susciter 1'inquietude et la polemique tant est singuliere leur place dans les rapports entre administration et politique. Dans un systeme politique ou les regies formelles donnent a un Gouvernement responsable devant le Parlement tous les moyens de realiser le programme pour lequel il a ete elu, on a considere naturel que ce gouvernement puisse choisirlui-meme ses employes superieurs, ceux qui assurent depuis le bureau du ministre vers l'organisation ministerielle la circulation des orientations de programmation politique et le retour des informations necessaires pour preparer, evaluer et corriger ces orientations. Dans ce meme systeme, politiciens et journalistes 1 semblent se scandaliser du fait que des fonctionnaires aient une emprise telle sur les dossiers (en raison de leur expertise ou de leurs contacts), qu'ils jouent un role determinant dans la preparation des decisions ... si bien que Ton dise des ministres qu'ils sont « dans les mains » 2 de leurs hauts fonctionnaires ... mais toujours responsables devant le Parlement! Dans un systeme administratif ou les regies formelles valorisent le recrutement et la promotion des fonctionnaires « au merite », et garantissent l'egalite de chances d'acces des citoyens aux postes de la fonction publique, on sourcille a l'idee que les hauts fonctionnaires 3 les 1 Nombreux en sont les exemples. Ainsi en 1965, M. Daniel Johnson, alors chef de l'opposition unioniste, demandait a l'Assemblee legislative la demission du sous-ministre de I'education, Arthur Tremblay (devenu bouc emissaire de la reforme scolaire au Quebec); de meme tout recemment des membres des cabinets ministeriels du Parti quebecois denoncaient l'influence qu'ils estimaient demesuree des sous-ministres sur les ministres (Le Devoir, 11 septembre, 1981, 7). 2 Expression employee par plusieurs des sous-ministres eux-memes, lors d'une serie de 72 entrevues realisees en mai et juin 1981 avec les personnes qui etaient ou avaient ete sous-ministres et sous-ministres adjoints au Quebec. 3 Dans le present texte, I'expression hauts fonctionnaires referera aux sous-ministres, sous-ministres associes, sous-ministres adjoints, secretaire general (et adjoint du Canadian Journal of Political Science / Revue canadienne de science politique, XVI:2 (June/juin 1983). Printed in Canada / Imprfmi au Canada 7 Louis Bernard, « Le fonctionnaire est au politicien ce que I'ingenieur est a I'architecte », Le Devoir, 14 septembre, 1978, 2. Des 1970 en Europe, Putnam observait deja le remplacement des « classical bureaucrats » par les « political bureaucrats », dans Mattei Dogan, The Mandarin of Western Europe
Cahiers d'études africaines, 147,XXXVII-3: 587-633., 1997
La société bidân, arabophone, de la Mauritanie possède une structure sociale et politique hautement hiérarchisée tout en étant organisée dans un cadre segmentaire. On retrouve ainsi trois groupes statutaires qui constituent en même temps des qabâ'il ("tribus", sg. qabîla) : les 'arab ou hassân (guerriers), les zwâya ou tolba (religieux) et les znâga, lahma ou tlâmîd (tributaires). Il existe également d'autres catégories sociales qui ne forment pas de qabâ'il : les ma'allemîn (forgerons), les iggiwîn (griots), les 'abîd (esclaves) et les hrâtîn (affranchis). Ces groupes sont simplement associés aux qabâ'il par des liens de protection ou, dans le cas des hrâtîn, par des liens d'allégeance personnelle ou de clientélisme pouvant donner lieu à l'insertion proprement segmentaire. Forgée et remaniée dans le temps long, l'insertion statutaire des groupes et des individus continue à fournir un cadre social et politique dans la Mauritanie contemporaine. Cette situation soulève un certain nombre d'interrogations relevant des aspects structurels et historiques du problème : comment est justifiée l'existence de la hiérarchie statutaire 2 ?, existe-t-il un lien entre la hiérarchie sociale et le pouvoir politique?, quels sont les fondements de cette hiérarchie?, depuis quand existe-elle?, enfin, pourquoi perdure-t-elle dans le contexte d'un État démocratique moderne?
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