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2015, ADLFI. Archéologie de la France - Informations
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Continuite, 1994
Faire le tour de l'île, ce n'est pas que voir défiler « 42 milles de choses tranquilles », c'est aussi remonter le fil du temps des hommes qui l'ont apprivoisée,
2019
Le diagnostic du 5 rue Pont de Cé à Orléans s’est déroulé du 8 au 11 juillet 2019. Situé à une trentaine de mètres au nord des berges de Loire, sur la partie basse des pentes du coteau, trois sondages ont été réalisés dans l’emprise du projet de réaménagement du parking et du bâtiment actuel. Le substrat, sous forme d’un calcaire pulvérulent marqué par des couches ou veines superficielles de calcaire dur, apparaît en moyenne à 98,15 m NGF, directement sous le niveau de préparation de la chaussée actuelle. Ce niveau de dérasement général du site témoigne, dans ce secteur affecté de plein fouet par les bombardements de 1940, des importants remaniements de l’îlot qui accompagnent les travaux de reconstruction après la seconde guerre mondiale dans le courant des années 1960. En conséquence, la topographie initiale du site ne peut être restituée, et aucun niveau de sol en place n’est préservé. Le sous-sol enregistre toutefois des traces d’occupation significatives et non négligeables, sous forme de structures excavées (deux puits d’extraction et une latrine) et de niveaux de sols piégés dans une altération naturelle de type doline. Ces éléments permettent de restituer (de façon entrecoupée eu égard à l’existence de dérasements) une occupation continue du site du XIe s. à nos jours. Les premiers vestiges qui lui sont afférents renvoient à 2 puits d’extraction sub-quadrangulaires dont seuls les niveaux de condamnation et de nivellement après décompactage livrent du mobilier. Ils situent l’activité d’extraction hors d’une zone d’habitat (absence de rejets de quelque nature que ce soit dans le comblement initial), et à une phase (de peu ?) antérieure à l’occupation proprement dite du site datée du XIe s. Cela place les vestiges dans l’emprise du bourg Dunois (dont les données historiques et archéologiques situent les prémices au VIIIe-IXe s), à une période marquée par une intense activité de (re)construction à situer au XIe s. voire au IXe-XIIe s.(Place du Cheval Rouge, Ilot de la Charpenterie, Ilot Saint Flou), qui touche tout le centre urbain. La phase d’occupation suivante, de 1050-1150, est matérialisée par la présence d’une latrine et d’une séquence d’occupation qui, par soutirage, se retrouve piégée dans une doline. Le mobilier issu de ces couches, avec la présence de céramiques hautement décorées et d’une tegula à rebord déporté, caractérise une occupation domestique dont le statut des propriétaires apparaît aisé et indéniablement urbain. Ces éléments rejoignent ceux mis au jour dans le bourg Dunois entre le VIIIe s. et le XIIe s. (Place Isaac Jogues, Place De Gaulle, Place du Cheval Rouge) et confirment le développement de cet espace péri-urbain en lien avec une population au niveau de vie élevée. Par la suite, les indices d’occupation sont plus décousus, leur existence et préservation relevant de phénomènes de tassement et décompactage du comblement d’un des puits d’extraction, ce qui a donné lieu à des remblaiements. Ainsi on enregistre la présence d’une couche de colluvionnement datée de 1150-1250 pour laquelle les rejets détritiques qui en sont issus évoquent la poursuite d’une occupation domestique, alors dénuée de tout caractère aisé. A ce niveau, se juxtapose un remblai détritique de la seconde moitié du XVe s. associé quant à lui à une activité domestique et artisanale relative à la boucherie. Il est à associer à la présence plus au sud d’une séquence d’occupation du XVe-XVIe s. Cette dernière est précédée d’un dérasement qui peut expliquer le hiatus observé dans l’occupation du site entre la seconde moitié du XIIIe s. et la seconde moitié du XVe s. L’ensemble de ces données s’accordent avec la connaissance générale du Bourg Dunois dont le caractère commerçant et artisanal transparaît à partir du XIIIe s. au travers des noms de rue. En dernier lieu, une cave attestée sur les plans du XVIIIe s. a été partiellement mise au jour, à laquelle est adjointe une latrine quadrangulaire plutôt d’époque contemporaine. Compte-tenu d’un examen très superficiel de ses maçonneries, on ignore à quelle période peut renvoyer sa construction, une origine médiévale n’étant pas à exclure. Seul son état d’utilisation du XIXe s. a été observé. La cave est abandonnée et remblayée sans doute dans le premier quart du XIXe s. Il s’agit des derniers vestiges conservés avant le dérasement général du site qui précède la construction du bâtiment actuellement en place, construit en 1964.
2018
Le diagnostic du 3 rue Croix de Malte à eu lieu du 16 au 19 octobre 2018. Deux sondages ont été réalisés dans l’emprise du projet d’aménagement d’un parking souterrain et de sa rampe d’accès. L’opération a permis de mettre en évidence deux périodes principales d’occupation de la parcelle, l’une antique, l’autre moderne. La première, avec une chronologie resserrée autour du IIIe s. ap. n. è., est caractérisée par une succession de remblais de préparation de sols, de sols et de niveaux d’occupation auxquels succède la construction d’un mur en TCA et mortier de tuileau. Ce dernier est dérasé jusqu’à ses fondations entrainant la destruction des niveaux d’occupation associés. Sur son niveau d’arasement une nouvelle phase d’occupation prend place, marquée par la construction d’un sol et l’aménagement non contemporain de sablières basses, dont l’une d’elle témoigne d’un changement d’orientation vis-à-vis des phases antérieures. Au IIIe/IVe s. l’habitat est abandonné et les niveaux supérieurs arasés par une mise en culture du secteur de la fin de l’Antiquité à l’époque moderne. L’absence dans ces terres à jardins de mobilier d’époque médiéval est à souligner. Les vestiges de l’époque moderne correspondent à des terres de cultures et à l’urbanisation de la parcelle, avérée à partir du XVIIe s.
2021
La chapelle Saint-Hubert est un petit édifice quadrangulaire (5,15 m x 4,65 m dans l’œuvre) à vocation funéraire, situé dans l’angle nord-ouest du Grand-Cimetière d’Orléans (appelé aujourd’hui Campo-Santo), vaste espace d’inhumation (105 m x 77 m dans l’œuvre) attesté par les sources textuelles depuis le milieu du xiie s. et bordé de galeries à arcades à partir de la fin du xve s. L’ensemble est classé au titre des Monuments Historiques par arrêté du 8 février 1913. La fouille a porté sur les..
2021
Dans le cadre du réaménagement de l’ancienne vinaigrerie Dessaux, la fouille a consisté en une étude archéologique du bâti d’une partie de la courtine du front oriental de l’enceinte urbaine du Bas-Empire (ive s.). Ces maçonneries conservées de manière inégale, se développent sur 67,20 m de longueur et 7,86 m de hauteur par endroits (110,88 m NGF au plus haut). Elles constituent les plus importants vestiges de cette fortification à Orléans. La parcelle avait déjà fait l’objet d’observations d..
Archéologie médiévale , 2018
ADLFI. Archéologie de la France - Informations, 2015
2020
Á Orléans, non loin de la Loire, le site de l’îlot A de la Zac des Halles couvre une petite superficie d’environ 100 m2, mais son épaisseur stratigraphique est relativement conséquente (entre 101 et 97,40 m NGF) et couvre une séquence chronologique de plus de vingt siècles. Les premières occupations apparaissent entre le iie et le ier s. av. J.-C., sous la forme de structures excavées, dotées de constructions sur poteaux. D’autres entités de petites surfaces se créent, comprenant des bâtiment..
2021
Le diagnostic du 51 boulevard Aristide-Briand à Orléans (Loiret) s’est déroulé entre le 18 et le 19 septembre 2017. La parcelle concernée par le projet d’aménagement est située à l’intersection des boulevards Aristide-Briand et Pierre-Segelle, à quelques dizaines de mètres à l’intérieur de la ville protégée par la dernière enceinte urbaine. L’intervention archéologique menée au moyen d’une petite pelle mécanique a consisté en la réalisation de deux tranchées à l’emplacement d’un parterre arbo..
2021
Débutée en 2015, cette prospection thématique pluriannuelle s’inscrit dans le cadre du programme de recherche d’intérêt régional SICAVOR (Système d’Information Contextuel sur les Caves d’Orléans), soutenu par la région Centre-Val de Loire pour une durée de 3 ans (2015-2017). Porté par plusieurs partenaires, il vise, par le biais d’une analyse historique, archéologique, architecturale et géologique des sous-sols de la ville d’Orléans, à inventorier l’habitat et les trames urbaines anciennes. L..
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Orléans Numis , 2021
Bulletin monumental, t. 171-2, 2013
Cap-aux-Diamants : La revue d'histoire du Québec, 1989
Les dossiers d'Archéologie, Cathédrales gothiques, Edition Faton, p. 17-20., 2019
West- und mitteleuropäischer Hausbau im Wandel 1150 – 1350, 2016
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
Rabaska: Revue d'ethnologie de l'Amérique française, 2019
ADLFI. Archéologie de la France - Informations, 2014
DRAC, Archéologie en Bourgogne, n° 3, 2006