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2000, Bruwier Marie-Cécile (dir.), Livres et archives de l’égyptologue Alexandre Moret (1868-1938) à Mariemont. Catalogue de l’exposition organisée au Musée royal de Mariemont du 24 mars au 2 juin 2000, p. 11-17.
Schreiber Jean-Philippe (dir.), L’école bruxelloise d’étude des religions : 150 ans d’approche libre-exaministe du fait religieux, p. 99-128 (Coll. Religion et Altérité), 2012
Bickel Susanne, Fischer-Elfert Hans-Werner, Loprieno Antonio, Richter Sebastian (eds), Ägyptologen und Ägyptologien zwischen Kaiserreich und Gründung der beiden deutschen Staaten, pp. 193-241, 2013
"Reflexionen zur Geschichte und Episteme eines altertumswissenschaftlichen Fachs im 150. Jahr der 'Zeitschrift für Ägyptische Sprache und Altertumskunde'. The Journal for Egyptian Language and Ancient Studies (ZÄS) was first published in 1863, and this special volume celebrates the 150th anniversary of the oldest academic journal of Egyptology. Expert contributors present different aspects of the history of German Egyptology, the ZÄS, and important historical figures in the field. The volume covers the National Socialist period, and also includes essays on English, Belgian, and French Egyptology."
2022, In: J.-M. Doyen (éd.); P. Cattelain, L. Delvaux & G. De Mulder (coll.), De l'Escaut au Nil: Bric-à-brac en hommage à Eugène Warmenbol à l'occasion de son 65e anniversaire (Guide archéologique du Malgré-Tout), Treignes: Édition du Cedarc: 67-74., 2022
Émile Wauters nous emmène un moment dans la vie des bords du Nil à 6 heures du matin. Ce tableau (63 x 42 cm) rappelle Le Panorama du Caire, peinture monumentale de 114 mètres de long et 14 mètres de haut,
[Collectif], Ceci n’est pas une pyramide… Un siècle de recherche archéologique belge en Égypte, p. 20-31., 2012
2020
Jean-Luc FOURNET (dir.) Ma grande église et ma petite chapelle 150 ans d'affinités électives entre le Collège de France et l'École pratique des hautes études Collège de France
Métropolitiques, 2025
Est anatolien a été l'un des lieux d'une première mondialisation au tournant du XX e siècle. En mobilisant des archives inédites, Matthieu Gosse nous emmène dans la ville d'Elazığ, sur les traces d'un cosmopolitisme disparu. Au coeur de l'Anatolie, Elazığ fait aujourd'hui figure de ville moyenne turque relativement enclavée. La ville est très marquée par la période républicaine 1 (post-1923) et la modernisation qui l'a accompagnée dans tout le pays. Sur les hauteurs, la ville ottomane -Kharpout, aujourd'hui Harputest devenue quasi fantôme. Pourtant, on découvre dans les archives qu'existait, jusqu'au premier conflit mondial, une ville tout à la fois doubledeux villes ottomanes coexistaient, Kharpout sur la colline et Mamuret-ul Aziz dans la plaine -, plurielle -la population était composite, avec une forte minorité d'Arménienset désenclavée, tant par la présence d'acteurs internationaux, notamment missionnaires, que par l'existence d'un champ migratoire reliant la ville et son arrière-pays immédiat à la côte est des États-Unis. En confrontant les traces visibles du passé à la documentation disponible dans les archives, l'article cherche à comprendre cette trajectoire apparemment paradoxale d'Elazığ tout en donnant à voir ce territoire ottoman, cosmopolite et ouvert sur le monde, aujourd'hui disparu 2 .
La congestion de la région cairote -en terme démographique, activités tertiaires et pression foncière- fait que, depuis les années 70, ses environs désertiques accueillent de plus en plus tous types de périurbanisation qui vont de l’urbanisation informelle jusqu'aux new settlements hautement planifiés. La question qui se pose aujourd’hui c’est que : quel est l'avenir et l'effet réciproque de deux modes différents de périurbanisation qui se juxtaposent ? Comment un model de périurbanisation planifiée comme le Nouveau Caire va faire face à l’évolution urbanistique informelle étalée sur l’agglomération Cairote ? L’objet de notre recherche sera le new settlement du Nouveau Caire, implanté dans le vide périphérique désertique à l’est de l’agglomération Cairote ainsi que son voisin le quartier informel d’Ezbet el Hagana : un model de périurbanisation non planifiée apparut, à l’est du Caire, à proximité de Nasr City. Ce quartier d'urbanisation spontanée est considéré actuellement comme transitionnel entre le Caire et le Nouveau Caire. Une approche comparative a été privilégiée dans ce cas. Autrement dit, il s’agit de comparer la relation complexe entre ces deux quartiers (le Nouveau Caire et Hagana) ainsi que leurs évolutions urbanistiques et leurs effets réciproque l’un sur l’autre, et la relation entre deux autres quartiers -l’un planifié et l’autre informel (Nasr City et Manshiet Nasr). La mode d’urbanisation, la naissance et l’évolution urbanistique et sociale de ces deux derniers correspondant à celle établie entre les deux objets de notre recherche. L’objectif de notre recherche est de tracer les mutations occasionnées par un processus réciproque établi entre deux quartiers périurbains contrastés dans leurs modes d’urbanisation, afin d’obtenir un profil d’évolution urbanistique ainsi que déterminer les enjeux liées à cette relation complexe entre deux mondes, à la fois, divergents et connectés.
ECHO DES ETUDES ROMANES, 2012
Feelings which arise from heartaches have inspired numerous literary works, novels particularly. This phenomenon was probably at its height during the second half of the nineteenth century. Although the theme of unrequited love seemed to be hackneyed at the beginning of the twentieth century, Alain Fournier and Raymond Radiguet gave it a new lease by proposing different but original writing modes to present it: the former through nostalgia in Le Grand Meaulnes and the latter through constraint in Le Bal du Comte d'Orgel. This article aims to show how this was achieved. Les passions malheureuses sont propices aux intrigues romanesques ; il est rarement de passions heureuses dans le roman. Faut-il s'en étonner dès lors qu'étymologiquement, ce terme réfère à la douleur ? 1 Depuis le haut Moyen Age, la littérature française offre une longue tradition de fictions sondant les élans et indécisions du coeur. Aussi n'est-ce pas un hasard si quelques-unes de ses oeuvres les plus emblématiques s'originent dans la passion et son corollaire le dépit amoureux. A l'avènement du vingtième siècle, le dépit amoureux, qui est principalement devenu l'affaire d'écrivains de métier, fait figure de thème éculé. Parvenus à leur terminus ad quo, le roman sensible et le roman sentimental semblent ne rien pouvoir offrir d'autre que de linéaires histoires d'atermoiements de jouvenceaux. Or deux jeunes romanciers tout juste sortis de l'adolescence, Alain-Fournier et Raymond Radiguet, vont, tout en partant d'expériences personnelles malheureuses, composer sur ces thèmes ô combien éculés, deux des romans parmi les plus élaborés de l'entrée dans la modernité : Le Grand Meaulnes et Le Bal du comte d'Orgel. Coups d'essais, coups de maîtres. Chefs d'oeuvres de deux météores, ces romans ont en commun d'avoir eu un puissant impact tant en France qu'à l'étranger. Le thème du dépit amoureux n'ayant en soi rien d'original, c'est dans son traitement que réside la force de ces deux oeuvres. Comment Alain-Fournier et Raymond Radiguet ont-ils renouvelé en le reprenant le thème du dépit amoureux ? Via une relecture cavalière du Grand Meaulnes et du Bal du comte d'Orgel, ce sont deux aspects du dépit amoureux à l'aube du vingtième siècle qu'on va ici s'appliquer à mettre en évidence.
Culture & Patrimoine. La revue des Amis de Moret et de sa Région, 2023
Les peintres, depuis longtemps, ont affectionné la région de Moret – nul besoin de citer des noms, nous les avons tous en tête. Quelques poètes, aussi, ont aimé y séjourner. Jules Tellier (1863-1889), l’auteur du texte que nous avons voulu republier ici, fut l’un d’entre eux. Il l’avait fait paraître dans Le parti national du 15 septembre 1888. On y trouve une mélancolie douce et un humour qui rappellent un peu ces Promenades et souvenirs que L’illustration fit paraître en trois livraisons – la dernière posthume – à la fin de 1854 et au début de 1855. Gérard de Nerval y parlait de Saint-Germain, Saint-Leu, Chantilly ou Senlis ; Jules Tellier parle de Moret, et lui non plus n’avait plus guère à vivre quand parut sa chronique : le 29 mai 1889, une fièvre typhoïde l’emporta au retour d’un voyage en Algérie. Non pas la fin tragique du pendu de la Vieille Lanterne, mais celle, navrante, d’un homme dont la vie n’en était encore qu’au temps des promesses.
Journal de la société des océanistes
à paraître dans Etudes de lettres, Lausanne, 2018/2. La théorie du théâtre, contrairement à la théorie du cinéma ou celle de la bande dessinée, ne s'est guère inspirée de la narratologie classique (celle de Tzvetan Todorov et de Gérard Genette). Sans doute pourraiton incriminer une longue antériorité de la réflexion poétique des auteurs dramatiques. On devrait cependant surtout rappeler que, dans les années 1960, la volonté du théâtre de se distancier de la littérature et des théories littéraires fut sans doute l'un des obstacles principaux à l'influence de la narratologie. Il y aurait aujourd'hui un grand profit à rattraper le temps perdu. Intégrer l'analyse du théâtre dans le champ d'une narratologie postclassique, faciliterait les recherches intermédiales. La présente contribution s'inscrit dans ce projet en s'attachant à définir -préalable nécessaire à toute application des outils narratologiques à la description du texte dramatique -une catégorie analytique de l'Espace destinée à entrer en résonance systémique avec les catégories du Temps, du Mode et de la Voix proposées dans le fameux «Discours du récit» de G. Genette.
https://recaeg.hypotheses.org/118 This is the first article in a series devoted to scientific exchanges between Jean Capart, curator at the Musée du Cinquantenaire in Brussels and founder of Belgian Egyptology, and Wilhelm Spiegelberg, professor at the German University of Strasbourg and founder of an Egyptian collection and an institute for Egyptology. The purpose of this series is to celebrate the 120 th anniversary of the first encounter of these scholars. The editing of an epistolary report written by the German scholar on the acquisitions made by Jean Capart, who had recently returned from a trip to Egypt, shows that Wilhelm Spiegelberg understood the significance of some interesting pieces long before other authors published them. His letter also illustrates the interest in art history and archaeology shown by this scholar, who is best known for his philological expertise. Pour citer cet article : Fr. COLIN, « Wilhelm Spiegelberg, Jean Capart et la collection égyptienne du Cinquantenaire. Une amitié savante entre Strasbourg et Bruxelles (I) », Recollecta AEgyptiaca, 18 juillet 2020, § X-§ Y, https://recaeg.hypotheses.org/118, consulté le xx/xx/xxxx.
2015
Cet article se veut une exploration du theme de la connaissance de soi chez les philosophes stoiciens Epictete et Marc-Aurele. A la lumiere de la definition socratique du gnothi seauton (connais-toi toi-meme), nous proposons d’examiner la « philosophie du soi » qu’Epictete et Marc-Aurele ont su developper. Plus specifiquement, nous souhaitons expliciter la celebre distinction qu’effectue Epictete dans son Manuel (et qui sera reprise par Marc-Aurele dans ses Pensees pour moi-meme) entre ce qui depend de nous (jugements, tendances, desirs, aversions, etc.) et ce qui ne depend pas de nous (le corps, la celebrite, la richesse, le pouvoir). Dans la perspective stoicienne qui est celle d’Epictete et de Marc-Aurele, nous chercherons a demontrer que « se connaitre soi-meme » signifie etre capable d’identifier ce qui depend de notre juridiction, et qui des lors n’est pas soumis au Destin.
Classiques Garnier, 2024
En 1670, dans Bérénice, « l’Orient désert » n’était qu’un rêve lointain, l’espace d’un exil sans forme et sans couleur. Deux ans plus tard, il offre un décor à deux tragédies de violence et de mort : Bajazet et Mithridate. La « tristesse majestueuse » y cède le pas à l’amour et au sang répandu.
Actes du colloque JIJC - Université de Lorraine - Nancy, 2018
L'Égyptologie bénéficie, depuis sa « création » en 1822 (date du déchiffrement de l'écriture hiéroglyphique par J.-Fr. Champollion), d'une popularité qui ne cesse de se renouveler. Bien que cette fascination pour l'Égypte ancienne perdure, ses spécialistes sont longtemps restés insensibles à toute ouverture à d'autres disciplines. Les Égyptologues, soulignant l'autonomie de leur spécialité, n'envisageaient qu'à demi-mots une inclusion de méthodes issues d'autres disciplines – celles-ci n'envisageant pas non plus de rapprochement avec la première. La discipline égyptologique se situe, dès son origine, au croisement de plusieurs spécialités : histoire, archéologie, philologie, etc. Cependant, malgré son relatif métissage, l'Égyptologie a évolué en vase-clos pendant plus d'un siècle, comme si les méthodes et problématiques des autres spécialités ne pouvaient l'enrichir. C'est en partie ce qui explique l'intérêt particulier des amateurs vis-à-vis d'elle – de ses « mystères », ses « secrets » – et le mépris que ceux-ci reçoivent parfois en retour de la part de la communauté scientifique. Difficile dans ce cas d'établir un dialogue entre des Égyptologues isolés et des amateurs passionnés mais souvent trop enthousiastes. Quelques rares avancées ont été effectuées dans les décennies 1970-1980, mais les progrès majeurs n'eurent lieu qu'à l'aube du XXI e siècle. Cet article se propose d'expliquer pourquoi l'Égyptologie s'est repliée sur elle-même durant plus d'un siècle pour s'ouvrir progressivement durant ces dernières décennies. Cela s'illustre notamment dans des projets novateurs mettant en scène des spécialistes de nombreuses et diverses disciplines, dont celles se servant des nouvelles technologies.
Kernos, 1998
Déméter et le prytanée d'Éphèse Sans atteindre la puissance et le prestige de la grande Éphésia, Déméter était sans conteste une divinité très chère aux Éphésiens, qui lui avaient réservé une place de choix au sein de leur panthéon. Particulièrement révélateurs à ce sujet sont les liens qui unissaient la déesse au prytanée de la cité. La présence de Déméter au prytanée d'Éphèse est attestée par une série de textes épigraphiques. Tous datent du Principat, ce qui ne surprend guère,. car la cité exhumée jusqu'à présent est surtout l'Éphèse romaine. Cependant, on verra que l'une de ces inscriptions nous renseigne sur une époque antérieure à Alexandre. Notre documentation porte donc sur deux périodes très éloignées l'une de l'autre. Notre but est d'essayer de définir la fonction et la place de Déméter au sein du prytanée pour chacune de ces deux époques, de mettre en évidence les changements survenus de l'une à l'autre, et d'en proposer certains éléments d'explication. Le prytanée d'Éphèse! était situé au centre de la cité, sur le côté nord de l'agora d'État-appelée ainsi par opposition à l'agora marchande. Les vestiges actuels sont ceux d'un édifice construit sous le règne d'Auguste et plusieurs fois transformé, en particulier sous les Sévères, dans la première moitié du me siècle ap. J.-c. Apparemment, le prytanée antérieur ne se trouvait pas au même endroit, et l'on ignore encore son emplacement. Le premier document à considérer est une loi sacrée sur les devoirs du prytane, magistrat éponyme d'Éphèse 2. En voici la traduction:
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