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2016, Cahiers Philosophiques
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Au début de sa carrière, William James se concentre sur la médecine, la psychologie et ensuite vers la philosophie. Ses méthodes de recherches sont très empiriques, car il se base beaucoup sur l'expérience. Ce philosophe fût inspiré par John Stuart Mills et dédit son oeuvre Le pragmatisme à la mémoire de celui-ci, en écrivant : « John Stuart Mills qui le premier m'enseigna la largeur d'esprit du pragmatiste, et dont j'aime à me persuader qu'il serait aujourd'hui notre chef, s'il était encore parmi nous. » 1 James a aussi été influencé par John Dewey et Charles Sanders Peirce qui est le fondateur du pragmatisme et qui est celui qui a initié James à cette philosophie. 2 James et Peirce se sont rencontrés à l'université de Cambridge en 1870, à cette époque ils étaient membres d'un club où il y avait des débats sur la philosophie et la science et ce groupe s'appelait : le club métaphysique. De grandes idées naquirent de ce club et le pragmatisme en fait partie. 3 Lorsqu'il devient professeur à l'université de Stanford, il aborde en grande partie le pragmatisme. La vérité est un de c'est sujet principale pour ce qui a trait du pragmatisme. L'empiriste et le sentimentaliste de James sont deux courants de pensées qu'il utilise dans sa philosophie. Dans le texte qui suit, des explications sur cette philosophie seront données et les aspects principaux tels que; le pragmatisme de Peirce, 1 JAMES, William. Le pragmatisme, Ernest Flammarion, Paris, 1911. 2 DORTIER, Jean-François. « Le pragmatisme. Une philosophie venue d'Amérique », Sciences Humaines, [en ligne], page consultée le 17 avril 2016. http://www.scienceshumaines.com/le-pragmatisme-une-philosophievenue-d-amerique_fr_12154.html 3 Ibid. 1 la vérité, le monisme et le pluralisme de James, seront développés afin de mieux comprendre ce qu'est le pragmatisme de William James. Le pragmatisme de Peirce : Le pragmatisme est une idée pratique de la communication. Alors, pour que deux personnes puissent se comprendre, il faut que les deux débutent de la même situation. De cette façon, si les bagages des deux personnes se ressemblent, il y a plus de chance que la communication soit réussite. Notre bagage culturel, notre organisation du monde et les théories que nous acceptions nous aident à bâtir le langage à partir de notre contexte. Par exemple, si nous voulons bâtir un bâtiment solide, il nous faut de bonnes bases qui seront fortes et qui pourront supporter la structure. Dans le langage, les bases solides sont les croyances ou les connaissances. 4 Peirce nie que la philosophie doit commencer par le doute universel comme le pensait Descartes. Selon lui, on doit commencer par la seule façon qui est la connaissance que nous avons ou nos préjugés. L'expérimentaliste ou l'empiriste réfute que ce qui mène à la certitude se trouve dans notre propre conscience. Si l'on prend l'exemple internaliste, du cogito de Descartes : « Je pense donc je suis », c'est la pensée qui signifie ma conscience intellectuelle et individuelle et donc la chose la plus certaine. Par contre, l'externalisme voudra trouver l'évidence dans les choses publiques que l'on peut partager. 5 4 Notes de cours, Philosophie du langage, 2016. 5 Ibid.
Félix Mandonnet (1921) Publié dans l'ouvrage collectif par le Comité Français Catholique pour la célébration du sixième centenaire de la mort de Dante Alighieri BULLETIN DU JUBILÉ JANVIER MCMXXI Dans le travail de recherches, entrepris par les dantologues, pour explorer les sources possibles d'inspiration et d'information de la Divine Comédie, une contribution récente a semblé venir ouvrir une voie nouvelle et assez inattendue. Je veux parler de l'influence exercée sur Dante par les sources arabes, ou plus exactement, par la légende du Voyage de Mahomet au Paradis. Ce nouveau problème a été posé par l'éminent arabisant espagnol, Don Miguel Asin Palacios, dans un important mémoire présenté à l'Académie espagnole, à l'occasion de sa réception. Il porte en titre : L'Eschatologie musulmane dans la Divine Comédie. 1 M. Asin est convaincu que Dante dépend du cycle légendaire établi autour du Voyage de Mahomet. Cette dépendance serait même étendue. Je ne me propose, en aucune façon, d'exposer ici cette thèse et d'en discuter la valeur. Les lecteurs français possèdent un excellent résumé de la question dans une intéressante étude de M. Bellessort dans laquelle, me semble-t-il, l'auteur s'abstient de prendre position sur le fond du problème. 2 Les dantologues qui ont exprimé jusqu'ici leur pensée sont, si je ne me méprends, plutôt réservés, ou négatifs. Le dessein de cette communication n'est pas, à proprement parler de discuter les vues de M. Asin, encore qu'elle puisse leur prêter un appui dont le lecteur appréciera, s'il le juge à propos, la plus ou moins grande valeur. Nous visons ici, simplement, à éclairer le problème, en serrant, de plus près que ne l'a fait M. Asin, la question des voies possibles par lesquelles Dante aurait pu prendre connaissance de la légende du Voyage de Mahomet au Paradis. C'est qu'en effet, le point difficultueux dans la théorie de M. Asin est d'établir, non pas même que Dante a connu, mais qu'il a pu connaître des écrits arabes dont aucune traduction n'a encore été signalée. L'académicien espagnol est si 1 Miguel Asin Palacios, La escatología musulmana en la Divina Comedia, Madrid, 1919, ln-8°. 385 pp. 2 A. Bellessort. Pour le sixième centenaire de Dante, dans Revue des Deux-Mondes, 1®' avril 1920, pp. 556-579.
Klesis 45 la philosophie de pascal engel, 2019
Contre la thèse selon laquelle on peut croire pour des raisons pratiques
Encyclopédie philosophique, 2020
Arthur Coleman Danto est une figure majeure de la philosophie contemporaine, mais plus encore de la théorie contemporaine de l’art. En passant, au début de sa carrière, du statut de praticien de l’art à celui de théoricien de l’art, Danto est devenu un philosophe de l’art qui marquera l’histoire de la philosophie au-delà des frontières anglo-saxonnes. Son choix pour la philosophie fut définitivement confirmé à l’occasion de sa rencontre avec les Boîtes Brillo de Warhol à la Stable Gallery de New York en 1964, une rencontre qu’il ne cessera de conter dans ses ouvrages les plus capitaux – comme l’indique encore le titre de son dernier livre publié l’année de sa mort, What Art Is (Ce qu’est l’art) – et qui donnera lieu au motif principal de son œuvre, la question des indiscernables. Cette question qui touche aussi bien sa théorie de l’art que sa théorie de l’action et sa théorie de la connaissance s’énonce comme suit : que faut-il annexer à l’objet ordinaire pour l’honorer du statut d’œuvre d’art ? Si la question se pose, c’est qu’existent effectivement depuis la pratique avant-gardiste du début du XXe siècle des œuvres que l’on ne peut distinguer à l’œil nu des objets du tout-venant. Il en est bien sûr ainsi des Boîtes Brillo de Warhol que rien ne distingue effectivement, sur le plan visuel, des boîtes de tampons à récurer que l’on retrouve dans n’importe quel supermarché américain de l’époque. Si la question que pose Danto est devenue célèbre, c’est parce qu’elle permet à son auteur de s’attaquer à l’épineuse question de la nature de l’art que les philosophes n’ont cessé de convoquer depuis l’Antiquité. Elle a d’ailleurs été considérée comme insoluble ou vaine par plusieurs d’entre eux et en particulier à l’ère post-wittgensteinienne ; mais Danto lui a apporté une réponse que beaucoup, au sein de l’esthétique analytique et ailleurs, considèrent comme éclairante et probante. Et d’ailleurs, même lorsque sa réponse est jugée limitante ou erronée, elle demeure un incontournable dans la philosophie contemporaine de l’art. L’artiste Ben estime que Marcel Duchamp est « comme une grande pierre au milieu du parc » et que « tout le monde doit la contourner ou sauter par-dessus » (2014). Arthur Danto est assurément dans la philosophie contemporaine de l’art cette même grande pierre que l’on ne peut éviter.
Journal of Modern European Languages and Literature (JMEL), 2024
Selon que l'on définit la sémantique et la pragmatique d'un point de vue ou d'un autre, les deux disciplines sont soit complémentaires, soit disjointes et autonomes l'une de l'autre. Nous soutenons dans cet article que la sémantique est intégrée à la pragmatique. Elles sont complémentaires et nécessaires l'une à l'autre. Les arguments pour appuyer cet article ne sont pas à rechercher. Premièrement, il convient de retenir qu'au coeur des théories pragmatiques se trouvent trois grandes préoccupations sémantiques. Ce sont les trois réponses aux trois préoccupations qui consacrent la différence entre théories pragmatiques. Ces préoccupations sont les suivantes: la limite de la signification, le calcul de sens et la nature du contexte.
L'attitude adoptée ici est loin de l'érudition d'un RECANATI ou d'un SEARLE. Elle vise la simplicité et à la fois l'exhaustivité en mettant au coeur de la théorie des actes de langage la narrativité comprise comme une transformation d'état. De cette manière, certaines apories sont évitées, notamment, l'idée de force perlocutoire qui ne saurait concerner nullement la linguistique et encore moins la pragmatique. Du coup, nous attestons que dans le langage, il n'y a que du langage, le référent n'est qu'un artefact, ainsi, la revendication de la réflexivité en pragmatique est honorée en même temps que l'absence d'un verbe performatif ne saurait plus être tenue comme argument de faillite de la force illocutoire que prévoit la généralisation de la performativité à tous les énoncés. The attitude adopted here is far away the erudition of a RECANATI or a SEARLE. It aims the simplicity and at the same time the exhaustivity in putting in the core of speech act the narrativity understood as a state transformation. In this way, some difficulties are avoided, notably, the idea of perlocutionary force which couldn't involve the linguistic and, even less the least the pragmatic. At the same time, we attest that in the language there is no more than language, the referent is an artefact, thus, the claim of reflexivity in pragmatic is honored and, at the same time, the absence of performative verb shouldn't be taken as an argument of the failure of the illocutionary force which is predicted by the extension of the performativity at all statements.
Selon les grandes théories du droit international classique, l'instauration et la consolidation de la démocratie relèvent essentiellement de la compétence discrétionnaire de chaque État. Si on assiste à leur assouplissement au nom du patrimoine constitutionnel commun des sociétés politiques depuis 1990, cette étude, qui met en jeu « Souveraineté étatique et principe de légitimité démocratique » constate cependant leur incompatibilité dans les faits sur le fondement de la fétichisation de la souveraineté politique, à distinguer de la souveraineté juridique, en dépit de quelques succès. * Pendant longtemps, la communauté internationale, à travers les grandes puissances ou les institutions internationales, a été très permissive sur la gestion politico-économique souvent chaotique des États du Tiers-Monde, notamment des États post-coloniaux africains. Le contexte de la guerre froide a certainement favorisé cet état de chose, les deux blocs essayant d'imposer leur modèle idéologico-politique sans se soucier des moyens utilisés au sein de chaque État allié 1 . L'autonomie constitutionnelle, corollaire de la souveraineté des États, était poussée à son paroxysme : le « peuple » devant cette conception de la souveraineté est libre de déterminer à sa guise la forme de son régime politique sans pour cela qu'aucune autre entité politique ne vienne s'immiscer, c'est-à-dire sans contrainte extérieure 2 . Néanmoins, on peut parler d'un changement de cap au sein de la communauté internationale où le principe de légitimité démocratique a connu une réinterprétation spectaculaire. Bien des observateurs avertis de l'évolution du droit international ont pu parler d'un « droit émergeant à la démocratie » 3 . L'une des manifestations du regain d'intérêt pour le principe de légitimité démocratique est l'observation internationale des élections 4 . Ce qui a fait dire à Luc Sindjoun que « l'observation internationale des élections est devenue le cheval de Troie du nouveau constitutionnalisme » 5 .
2024
Ce chapitre est une analyse de la sémantique des démonstratifs en nakoda (langue siouane). Après avoir exposé la productivité morphologique des démonstratifs, nous montrons que les démonstratifs lexicalisent la distance physique par rapport au locuteur (proche, médio-distal, distal) qui constitue le centre déictique (ou origo). L'analyse des données ne remet pas en question la pertinence de la distance et du locuteur commme point d'ancrage de la deixis, mais suggère une approche théorique hybride (Skilton et Peeters 2021 ; Diessel et Coventry 2020) qui rend mieux compte de l'interaction entre les paramètres sémantiques encodés morphologiquement (distance physique et égocentricité) et d'autres facteurs pragmatiques (accessibilité) et sociocognitifs (possession, familiarité, statut cognitif du référent) qui influencent le choix d'un démonstratif au profit d'un autre. L'analyse des données conversationnelles montre que le proximal né est souvent utilisé pour créer et maintenir l'attention de son interlocuteur, ce qui permet la création d'un espace social conjoint, alors que le médio-distal žé serait plus neutre à cet égard.
« …c'est à nous de décider que le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ne disparaîtra jamais » Discours de Gettysburg (1863) d'Abraham Lincoln. « Pour changer un système, il faut faire de la politique » Su Su Lwin, députée birmane du parti de Aung San Suu Kyi (2013).
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RiCOGNIZIONI. Rivista di lingue, letterature e culture moderne, 7 • 2017 (IV) , 2017
ETHIQUE ET POLITIQUE DANS LA SCIENCE PRATIQUE D'ARISTOTE, 1996
Bernard Collette, « ‘L’âme ne pense jamais sans phantasma’. Lecture plotinienne de la noétique d’Aristote », Revue de philosophie ancienne 21, 2003, p. 115-135.
Sébastien Bassu, 2009
Cahiers du Centre d'Etudes chypriotes, 2014
l’Observatoire, 2019
Cahiers philosophiques, 2016