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1992, Cinémas: Revue d'études cinématographiques
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12 pages
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Selon Goodman, la musique se définit essentiellement comme un système de notation qui délimite une classe d’exécutions exemplifiant la partition et la transformant en oeuvre. Le film, aussi bien en tant que structure narrative qu’en tant que structure audiovisuelle, est en revanche irréductible à un système de notations aussi fort que la musique. Dans ces conditions, que signifie l’introduction d’une pertinence musicale, la musicalité, dans le narratif? En quoi déplace-t-elle le statut d’oeuvre d’art du film? En quoi construit-elle un autre spectateur? Voilà quelques-unes des questions que l’article essaie ici de résoudre.
Spirale, 2008
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2015
ABSTRACT: Obscurity, which attracts less the look than the hearing, makes night a space subtracted to materiality and provided with an oxymoronic dimension, simultaneously silent and musical. The plural voices of the night, in its metamorphic power, are here modulated according to fantastic, magnetic, poetic or pictorial tones. The acoustic and aesthetic correspondences involving interiority and the unconscious, the infinite and the absolute, the moonlight and the Aeolian harp or the nightingale song are also investigated by referring to the complex metaphorical systems in alignment with authors like Goethe, Wackenroder, Jean Paul, E.T.A. Hoffmann, Ossian, Coleridge, Lamartine, Gautier and many more. RESUME : L’obscurite, sollicitant moins le regard que l’ouie, fait de la nuit un espace soustrait a la materialite et dote d’une dimension oxymorique, silencieuse et musicale en meme temps. Les voix plurielles de ...
Fabula-Lht : Après le bovarysme, 2012
Resume :À l’origine du bovarysme, on connaît l’importance des images et lectures romantiques. La musique est généralement peu convoquée. Pourtant, en revenant au roman de Flaubert, cet article se propose de chercher à comprendre comment la musique tient un rôle aussi secret que remarquable dans la psychopathologie que théorisera Jules de Gaultier. Flaubert, discrètement, dessine les contours d’une écoute bovaryque.
Les Carnets du paysage, Arles, Actes Sud / Versailles, École Nationale Supérieure du Paysage, n°28, « Le musical », 2015
Tout semble opposer la musique, qui est un art des sons et du temps, au paysage, qui se déploie dans l’espace et qui, dans notre culture, est lié principalement à la vue. Mais il est vrai que la spatialisation joue un rôle non négligeable dans la musique et qu’il existe un « paysage sonore ». Bien des artistes ont eu l’intuition d’une « musique du paysage », qui ne se confond pas avec la présence de la musique dans le paysage mais tient, selon Michel Collot, à la façon dont l’une et l’autre « nous parlent ». Ils véhiculent tous deux un sens qui s’adresse à notre sensibilité et qui ne saurait se réduire à aucune signification précise. Il se prête notamment à exprimer le lien qui unit l’homme à la nature, comme le montrent aussi bien le lied romantique allemand que le cinéma d’Eisenstein et beaucoup de compositions contemporaines.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020
2007
Cet article décrit la façon dont les premières interactions quasi-musicales et leurs formes dynamiques particulières inscrivent le bébé dans un espace et un temps culturels ; ou comment la musique est avant tout un instrument de culture. Le bébé naît dans un monde dont il perçoit déjà les structures sonores motivées et il en retient un premier sentiment temporel d'être. Ce sentiment d'être est en même temps un sentiment d'être-avec car les structures du temps motivé impliquent d'emblée une conscience intersubjective. Le bébé fait l'expérience d'un temps intersubjectif de par la musicalité de ses échanges affectifs, jalonnés de 'moments de rencontre' qui éclairent et fixent des expériences significatives. Ensemble, ces 'moments de rencontre', les routines et motifs souvent répétés et les habitus liés à la (ou les) culture d'appartenance de la mère, contribuent à la cristallisation de styles interactifs qui prépare progressivement l'accès au monde symbolique.
2021
Michel Imberty a psychologie de la musique au-delà des sciences cognitives EXEMPLAIRE AUTEUR-Reproduction et diffusion interdites-08/06/2021 Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays. Le code de la propriété intellectuelle du 1 er juillet 1992 n'autorise, aux termes de l'article L.122-5, 2e et 3e a), d'une part, « que les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, « que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration », « Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou ayants cause, est illicite » (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Research into practice, Ministère de l’Éducation de l’Ontario, 2009
Cahiers de Narratologie, 2011
Un menu miracle s'est produit : c'est commencé : la meule du temps qui tournait à vide brusquement a agrippé son grain, fait éclater d'un coup une cosse de tumulte et de rumeur.
In: Reybrouck, M.; Maeder, C.; Helbo, A.; Tarasti, E. (eds.): Music, Semiotic, Intermediality. E-Proceedings of the XIIth International Congress on Musical Signification. Louvain-la-Neuve/Leuven UCL/ KUL, 2013
La musique se veut fondamentalement empreinte et emprise du corps. Empreinte d’une corporéité qui la façonne et la rend tangible, agissant sur sa constitution et son épanouissement matériel ; emprise d’un corps en attente d’informations et d’instructions, toutes nécessaires à l’émancipation d’un sujet en-présence d’un espace et d’un temps spécifiques desquels il ne peut se soustraire. En tant que vécu fondamentalement expérientiel, l’événement musical engage pour sa réalisation des postures corporelles singulières, déterminant les dispositions subjectives et les aspirations créatrices. L’ensemble des situations musicales nécessite l’inscription du sujet dans un contexte – spatio-temporel et postural, où le corps occupe une double dimension essentielle, à la fois médium de la réalisation et révélation du vécu : la musique s’accomplit corporellement comme révélation de l’être et également comme apparition du monde. L’incarnation se pose comme principe de toute forme d’expérientialité musicale : la rencontre du sujet et du phénomène-musique s’effectue et se réalise dans la corporéisation, individu et musique s’inscrivant l’un l’autre dans le corps. L’un l’autre, l’un pour l’autre, l’un par l’autre, dans une simultanéité caractéristique de toute expérience. Le corps, inhérence expérientielle, se pose ici comme essence même du musical en tant que vécu phénoménal : révélation de l’objet et objet de réalisation. Cette dualité du corps, à la fois source et production de toute caractérisation du monde, le positionne indubitablement au fondement de l’expérience musicale, la pluralité de cette dernière laissant entrevoir une diversité corporelle des activités musicales et une multiplicité d’incarnation des donnés musicaux. Le sujet incarné projette dans sa réalisation une volonté singulière, faisant du corps un support spécialisé et déterminé. Pareillement, en tant que phénomène du monde, la musique engage avec le corps des relations spécifiques, jouant un rôle partiellement autonome dans la constitution et la réalisation de l’expérience individuelle. Ainsi, la chose musicale donnée à vivre s’incarne en nous dans le temps de l’expérience. C’est à ce vécu expérientiel et plus particulièrement à l’aspect essentiel qu’en représente l’incarnation – le fait d’être nécessairement corps au cœur de l’expérience – que notre présente réflexion s’attache, cherchant à saisir en-quoi ce corps qui nous constitue, qui se pose comme medium entre Moi et Monde, se positionne fondamentalement comme support expérientiel. Notre réflexion postule le principe d’incarnation comme élément fondamental de révélation de l’existence musicale, la corporéisation de toute forme de mise en acte musicale apparaissant indispensable à la réalisation de toute expérience musicale.
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Circuit: Musiques contemporaines, 2006
Revue De Musicologie, 2019
International Review of Aesthetics and Sociology of Music 50, 1-2, 2019
Bruits, cris, musiques de films, 2000
Deleted Journal, 2018
Circuit: Musiques contemporaines, 1998