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ì I ' I Parmi les handicaps auxquels se heurtent les petites entreprises dans les pays au Sud du Sahara, l'accès au financement externe occupe une place centrale. Cette diff iculté d'accès au crédit s'explique par l'inadaptation des systèmes financiers formel et informel. Le premier dirige ses fonds essentiellement vers des entreprises ayant atteint une certaine taille, alors que le second finance prioritairement des dépenses à caractère social. En schématisant quelque peu, on dirait que nous sommes en face de deux cultures d'entreprise : celle du milieu formel pratiquant une gestion dite moderne, mais en réalité transférée des pays industrialisés, et celle de l'informel, dans laquelle les considérations économiques et sociales sont étroitement imbriquées. L'une et l'autre sont confrontées aux mêmes problemes, la difficulté d'évaluer le facteur risque et le souci de compenser ce risque par des éléments sécuritaires tels que calcul probabilistebasé sur des informations de type statistique ou non -, garanties et taux d'intérét. Dans le cas du Sénégal, les deux volets de la finance sont à méme de se rapprocher. Loin de prétendre formaliser l'un ou informaliser l'autre, la recherche d'un dénominateur commun entre les deux cultures d'entreprise constitue un défi qui mérite d'être relev6. Pour cela, il ne suffit pas que banquiers et petits entrepreneurs fassent preuve d'imagination et d'un certain goût du risque. Une telle évolution requiert aussi de la volonté politique. Au Sénégal, ces conditions commencent à être réunies. Surliquidité bancaire e t bas de laine e 7 et 8 % du PIB, l'épargne formelle est faible. Dans les villes, seulement 15 % des épargnants déposent leurs économies
2002
Ce livre n'a pu être réalisé que grâce à de nombreux collaborateurs, élus locaux, descendants d'entrepreneurs du Second Empire, propriétaires d'archives, archivistes, bibliothécaires et documentalistes, historiens et amis, qui m'ont apporté les uns, une aide ou un conseil, les autres, un renseignement ponctuel ou une importante documentation, un détail ou un élément capital, tous, une précieuse contribution. Mes remerciements vont à
Cahiers d'Études africaines, 2009
Antiquaires et businessmen de la Petite Côte du Sénégal Le commerce des illusions amoureuses* « Won't some sweet mama come And take a chance with me Cause I aint so bad » (David Lee Roth, Just a gigolo, 1985). Au Sénégal, surtout sur la Petite Côte, la destination touristique la plus fréquentée du pays, les échanges économico-sexuels entre jeunes hommes sénégalais et touristes européennes-des Françaises dans leur grande majorité, généralement plus âgées qu'eux-ont acquis une visibilité certaine. À la figure stéréotypée du vieux Blanc escorté d'une jeune et jolie Sénégalaise, s'ajoute désormais celle de la touriste quinqua ou sexagénaire, main dans la main avec un athlète en maillot de corps exhibant sa musculation, un boy doolé (doolé, force en wolof), ou un artiste portant dreads et patchwork coloré, à la manière du musicien Cheikh Lô. Dans ces deux situations, souvent désignées comme prostitutionnelles, où la jeunesse est l'attribut du service sexuel tandis que l'âge mûr est celui de la contrepartie économique, il s'agit de commerce informel, sans tarification de la sexualité, ni réelle professionnalisation de ses fournisseurs. La * Cette étude a bénéficié d'un financement de l'Agence nationale de recherche sur le Sida. Je remercie France Lert, directrice de l'Unité 687 de l'Inserm, qui m'a permis de la mener à bien ainsi qu'Emmanuel Lagarde et d'Abdoulaye Sidibé Wade pour leur implication dans le projet et la mise en place de l'étude. Mon travail doit énormément à l'amitié et à l'aide de Falilou Ndiaye et d'Éric Kanago et à ma collaboration avec Youssou Sarr et Nini Diouf. À la faculté des Lettres et Sciences humaines de l'UCAD, je tiens particulièrement à remercier Bacary Sarr et Oumar Ndao pour les lectures qu'ils m'ont conseillées ainsi qu'Ousseynou Faye pour son investissement scientifique dans ce travail et pour ses commentaires sur une première version de ce texte. Merci enfin à Papa Alioune Ndao et à Mamadou Dieng pour leur relecture attentive.
Cahiers d'études africaines, 1995
Le contexte dans lequel s'inscrit l'analyse des processus de développement au Sahel, et au Sénégal en particulier, se caractérise par un double mouvement : l'intérêt croissant des agences de coopération pour les initiatives promues directement par les acteurs locaux et, en même temps, le dépérissement du rôle de l'administration publique comme « dispensateur du développement », sous l'effet des programmes d'ajustement. S'ouvrent ainsi de nouveaux espaces pour l'émergence d'acteurs sociaux qui s'offrent comme intermédiaires entre le dispositif d'aide au développement et les communautés bénéficiaires, revendiquant en même temps des compétences techniques modernes et une connaissance endogène de la société locale. Cette double légitimité est acquise progressivement selon des itinéraires biographiques extrêmement diversifiés. Bien plus que de simple interprètes entre systèmes culturels différents, les courtiers du développement contrôlent les canaux de communication entre les agences de développement et les populations rurales, et filtrent savamment les aides et les financements selon des logiques redistributives de nature clientélaire.
Diversité urbaine, 2010
Les chercheurs abordent le plus souvent les activités commerciales des Sénégalais en termes de commerce ethnique, de réseaux commerciaux mourides ou de réseaux transnationaux, en mettant l’accent sur les liens de solidarité des immigrés entrepreneurs. Le concept de champ commercial, auquel nous donnons une dimension spatiale, constitue l’outil descriptif de cet article. Il permet de tenir compte des luttes pour l’occupation de l’espace, des hiérarchies et des concurrences, que les problématiques sur l’ethnic business, la « mouridologie » et les perspectives transnationales ne mettent pas au centre de leurs analyses. Par le biais de cet outil, nous voulons démontrer l’existence de territoires et de lieux commerciaux interstitiels où ne pratique pas qui veut. Au sein de ces espaces, l’ethnique et l’appartenance confrérique ne constituent que des ressources parmi tant d’autres, mobilisées par les acteurs en fonction de leurs capitaux spatiaux, relationnels et économiques.
Revue française de science politique, 2015
Distribution électronique Cairn.info pour Presses de Sciences Po (P.F.N.S.P.). © Presses de Sciences Po (P.F.N.S.P.). Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
2007
En 2000, dans un article consacré à la crise du nolsisme, Daniel Fastenaekel et Hugues Le Paige (2000, p. 24) expliquaient qu’en 1989, avec la création de la Région de BruxellesCapitale, le projet de ville du Gouvernement régional opposa l’intégration à l’exclusion, la régulation publique au laisser faire « urbanistico-économique », la solidarité à la dualisation. Ces différents traits ont imprégné les différentes politiques menées par le Ministre-Président Picqué au cours de ses deux premiers mandats, notamment les Contrats de quartier. Un des constats à la base des différentes politiques publiques adoptées au cours de la première décennie de vie de l’institution régionale était le manque d’investissements dans l’immobilier résidentiel et les politiques de cohésion sociale et culturelles (Guérin, Maufroy, Raynaud, 2007, p. 12). L’actuel gouvernement, présidé à nouveau par M. Picqué, après une législature au gouvernement fédéral en tant que ministre en charge de la politique des gra...
2007
Le quartier ne prend sens, tout a la fois echelle et objet dans la geographie urbaine, qu'a la fin des annees 1970, dans le contexte d'un renouvellement des problematiques et des methodes de la geographie, au moment ou la pertinence de la notion de quartier est contestee dans l'ensemble des sciences sociales. Se saisir du quartier en geographe devient donc un enjeu dans le positionnement de cette discipline au sein des sciences sociales. Il s'agit donc de s'interroger sur la specificite et l'originalite d'une approche spatiale du quartier. Revenant sur le contexte d'emergence du quartier comme objet et de renouvellement de la geographie, nous pourrons explorer la facon dont les geographes se saisissent du quartier : d'une part, comment l'identifier et le delimiter ? – qu'est ce qui fait quartier ? -, d'autre part, comment en analyser l'usage, notamment politique ? – que fait-on du quartier ?
Bulletin de l’APAD, 1998
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Cahiers d'études africaines
La Bancarisation en milieu estudiantin camerounais, 2019
Staszak & Peironi (ed.), Quartiers réservés. Bousbir Casablanca, Chêne-Bourg, Georg éditeur, p. 91-103, 2020
Ethnologie française, 2015
Cogito: La lettre de la recherche, 2018
Afrique : Archéologie & Arts , 2017
Rencontres Internationales Les Megalithe, 2019
La mondialisation côté Sud
Géographie, Economie, sociétés, 2017
L'Année du Maghreb, 2013
Revue d'histoire contemporaine de l'Afrique
http://www.uneseuleplanete.org/, 2017
KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques, 2015