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2021, ITCJ/CERAP
Karl RAHNER et Joseph RATZINGER/Benoît XVI deux figures emblématiques du catholicisme Romain par leur christologies.
Revue d'études augustiniennes et patristiques, 2019
Quelques aspects de la théologie de Joseph Ratzinger, Philippe-Marie MARGELIDON (éd.), « Sagesse et culture », Paris, Parole et Silence, p. 17-33., 2023
Répondre à cette question de façon exhaustive exigerait d'abord de repérer et expliquer tous les passages de son oeuvre dans laquelle Joseph Ratzinger traite ex professo de la nature et de la méthode de la théologie, puis d'analyser, à partir de l'ensemble de ses ouvrages, la manière dont lui-même pratique in concreto la tâche de théologien. Cela dépasserait de beaucoup l'objet d'une simple leçon académique. Pourtant, sans prétendre à la moindre exhaustivité, un survol rapide des écrits dans lesquels Ratzinger traite de la théologie en tant que telle permet de remarquer que non seulement plusieurs d'entre eux posent la question : « qu'est-ce que la théologie ? », ou « qu'entendre par théologie ? », mais que les réponses apportées ne se recoupent pas. Certes, elles ne divergent pas, mais elles ne se répètent pas non plus, ouvrant plutôt des pistes complémentaires. Il est vrai qu'il s'agit le plus souvent d'écrits de circonstances, de sorte que, loin d'offrir une réflexion systématique sur la nature et la méthode de la théologie, ils affrontent chacun, à un moment donné, un problème ou un défi particulier, dont on peut d'ailleurs dire que l'objet principal est moins la théologie en elle-même que la personne du théologien, dans son rapport existentiel avec d'un côté la foi, l'amour de Dieu, l'Église, et en particulier son magistère, de l'autre la raison, la libre recherche, le processus démonstratif et l'ensemble des exigences scientifiques. Nous nous contenterons aujourd'hui de scruter de près l'un de ces textes, dont le titre semble indiquer qu'il vise à répondre à notre question, d'une façon d'ailleurs concise et serrée. Il ne s'agit pas de trouver là le résumé complet et synthétique de toute la pensée de notre auteur sur la nature de la théologie, mais seulement une approche particulière et précisément datée de la question de la relation entre le théologien et la Parole de Dieu. Il s'agit d'une conférence académique donnée en décembre 1978 en l'honneur du cardinal Volk, archevêque de Mayence, auquel J. Ratzinger avait succédé dans la chair de théologie dogmatique de l'université de Münster en 1963 1. La trame de la démonstration est constituée de trois thèses relatives à l'essence de la théologie. Ces trois thèses forment deux groupes distincts. Les deux premières, liminaires, sont posées d'emblée, de façon concomitante, au seuil du parcours : 1. « La théologie a affaire à Dieu 2 » ; « son thème propre et ultime est Dieu 3 ». 2. « La pensée théologique est liée au questionnement philosophique comme à sa méthode fondamentale 4 » ; « elle pose les questions à la manière philosophique 5 ».
Quelques aspects de la théologie de Joseph Ratzinger, 2023
« Joseph Ratzinger et la religion du Logos », dans Ph.-M. Margelidon (dir.), Quelques aspects de la théologie de Joseph Ratzinger, « Sagesse et culture », Parole et Silence, Paris, 2023, p. 35-72. "Le christianisme, dès le début, s’est compris lui-même comme la religion du logos". Cette conviction de Joseph Ratzinger est une des lignes directrices de son œuvre théologique. La présente étude s'attache d'abord à en comprendre la teneur, la portée et la fécondité. Puis elle aborde ses limites en regard de la tradition biblique et patristique, avant de proposer une voie de conciliation à l'aide de saint Augustin et de saint Thomas d'Aquin. Si la théologie du Logos a permis au théologien Joseph Ratzinger de saisir le défi principal lancé à la foi chrétienne en notre époque, elle a besoin d'être complétée et raccordée à la tradition théologique pour porter tous ses fruits. "Christianity, from the very beginning, has understood itself as the religion of the Logos". Joseph Ratzinger's statement is one of the guiding principles of his theological work. This study first seeks to understand its content, scope and fruitfulness. It then looks at its limits in relation to biblical and patristic tradition, before proposing a way of reconciling it with the help of St. Augustine and St. Thomas Aquinas. If the Logos theology has enabled theologian Joseph Ratzinger to grasp the main challenge facing the Christian faith in our time, it needs to be supplemented and connected to the theological tradition if it is to bear its full fruit.
2003
In the context of the ecumenical debate stirred up by the publication of John Paul II’s encyclical, Ecclesia de Eucharistia, Olivier Bauer proposes a critical reading of the work Joseph Ratzinger contributes to The spirit of liturgy. In terms of practical theology, he shows how the President of the Congregation for the Doctrine of the Faith envisions mass and takes apart his pretension to define true Christian worship. Dans le débat œcuménique provoqué par la publication de la lettre encyclique de Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia, Olivier Bauer propose une lecture critique de l’ouvrage que le cardinal Joseph Ratzinger a consacré à L’esprit de la liturgie. En théologien pratique, il montre comment le Président de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi conçoit la messe et démonte sa prétention à définir ainsi le véritable culte chrétien.
Joseph Ratzinger/Benoît XVI et la culture française, 2022
Joseph Ratzinger has dealt with the topic "creation and evolution" from the first steps of his theological career. I intend to delineate some aspects of his approach to this topic through the references we can find in his lectures and in his writings to two important French figures in contemporary scientific thought: the Jesuit Pierre Teilhard de Chardin and the atheist Jacques Monod. Both the positive and critical aspects of these two thinkers help Ratzinger to highlight the meaningfulness of the Christian notion of God the Creator as creative power, reason, and love.
La pensée de Fichte joue un rôle central pour la genèse et l'élaboration des positions de Schleiermacher, tirant comme un fil d'Ariane des Discours sur la religion à la seconde édition de la Foi chrétienne (la grande dogmatique en deux volumes de Schleiermacher) en passant par les Monologues, la Fête de Noël, les Linéaments d'une critique des doctrines morales et les divers manuscrits de la Dialectique, sans parler des recensions que Schleiermacher consacre à La destination de l'homme ou aux Caractéristiques de l'époque présente 1 et de la correspondance.
La Route Droite, 2015
Nous aborderons dans cet essai historique et théologique, la revue d’une initiative inter-religieuse d’origine islamique , de 2007 « Une parole commune», résultant d’un discours de l’ex-pape Benoît XVI, et visant à la tolérance et une cohabitation pacifique.
GÉNIE DU CHRISTIANISME OU DU PAGANISME (philosophique et réfléchi)?, 2017
Quelques notes rappels ou réflexions sur les lois morales, tirées de commentaires du célèbre ouvrage de René de Chateaubriand intitulé Génie du Christianisme. Un anti Génie du Christianisme. Ou un «Génie du paganisme» en quelque sorte.
Après avoir été longuement catéchisé par son ami Rosenstock, juif devenu chrétien, F. Rosenzweig songea sérieusement à se convertir lui aussi. Mais, au moment de franchir le pas décisif, il décida de rester fidèle à sa judéité. Assez curieusement, pourtant, il défendra jusqu’à son dernier souffle la double mission complémentaire du Christianisme et du Judaïsme dans l’Histoire du Salut. S’agissait-il du compromis d’un juif assimilé, d’une conséquence de son esprit de système, ou d’un choix existentiel ?
Courrier Blaise Pascal, 43, 2021
L’attachement amical La première rencontre avec Pascal Nietzsche, lecteur des Pensées « Pascal als Typus » « Odium humani generis » « Quid est veritas ? » Conclusion
The paper examines the seeds of ethnology and of the philosophy of culture in a late Malebranche text, Dialogue between a Christian Philosopher and a Chinese Philosopher, and the Jesuit responses published by the Journal de Trévoux, an influential academic journal from the 18th century. The article insists on the central metaphysical concept of the debate, “the intelligible extension” that represents for Malebranche the archetype of all possible bodies. His image of Chinese philosophy is influenced by the opponents of the Jesuit missionaries and is a synthesis between the 17th century European knowledge of Chinese thinking and Spinoza’s metaphysics. The result is a materialistic dualism, a Chinese spinozism that Malebranche endeavors to transform in his version of Christian cartesianism. His opponents, the Jesuit journalists, have a linguistic and historical erudition concerning Chinese culture, but they lack philosophical instruments. The conclusion imagines a philosophy of cultural exchanges joining Malebranche’s philosophical principles and the Jesuit knowledge of other civilizations.
Archives de sciences sociales des religions
Traduction de l’introduction rédigée par Jennifer M. Rosner pour l’ouvrage de Mark S. Kinzer, "Israel’s Messiah and the People of God. A vision for Messianic Jewish Covenant Fidelity". La mise en rouge de certains passages n'est pas le fait de l'auteur mais du traducteur. Elle a pour but d'attirer l'attention des lecteurs sur ce qui l'a particulièrement impressionné lui-même : c'est dire qu'elle ne préjuge pas de l'appréciation de celles et ceux qui peuvent être d'un avis différent.
Laval théologique et philosophique, 2000
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Les sciences ont favorisé deux pas de leur discipline-mère qu'est la philosophie. Un pas en retrait, vers une ambition plus modeste que celle de ses commencements, et un pas vers une réalisation plus lucide de son propre sens. Si le développement des savoirs objectifs a abandonné la philosophie à un certain isolement, il lui a aussi laissé la garantie de ne pas s'égarer dans des interrogations qui ne sont pas les siennes. C'est ce double mouvement historique qui est analysé dans cet article.
2008
Dans les oeuvres publiées de Kant, le thème de la phénoménologie n'est abordé qu'une seule fois. Il apparaît dans les Premiers principes métaphysiques de la science de la nature (1786), où il est utilisé pour caractériser la quatrième partie de l'ouvrage, consacrée aux phénomènes du mouvement et du repos dans leurs rapports avec les catégories de la modalité. Or, dans la remarque qui introduit à ce chapitre, Kant prend soin d'apporter des précisions concernant le sens qu'il faut conférer au mot phénoménologie. À ses yeux, on doit entendre par là une théorie des phénomènes, et rien d'autre. Aussi écarte-t-il d'emblée toute référence à une quelconque apparence. La confusion entre le phénomène et l'apparence doit être évitée à tout prix. Il ne s'agit pas ici d'une transformation de l'apparence [Schein] en vérité, mais de celle du phénomène [Erscheinung] en expérience ; dans le cas de l'apparence, en effet l'entendement joue toujours un rôle, avec ses jugements qui déterminent un objet, bien qu'il soit en danger de prendre le subjectif pour objectif; dans le phénomène, au contraire, il n'entre aucun jugement de l'entendement. Cette remarque s'imposait non seulement ici, mais dans toute la philosophie, sinon, lorsqu'il s'agit du phénomène, et qu'on prend ce terme comme signifiant la même chose que le terme d'apparence, on est toujours compris de travers 1. Le point de départ de la phénoménologie kantienne n'est donc pas l'apparence, puisque celle-ci est d'emblée le produit d'un jugement, mais le simple phénomène, objet indéterminé d'une intuition empirique, qui, lorsqu'il reçoit sa détermination conceptuelle, accède à l'expérience. Or, dans cette précision apportée par Kant à propos de son concept de phénoménologie il n'est pas interdit de déceler une pointe critique. En effet, cette définition est manifestement dirigée contre celui-là même qui a fait de la phénoménologie une discipline philosophique propre, Johann Heinrich Lambert. Dans son Nouvel Organon (1764), ce dernier avait précisément fondé sa définition du concept de 1 Kant, Metaphysische Anfangsgründe der Naturwissenschaft, AK IV, 554-555 ; trad. Pléiade II, p. 479. (Les références sont données d'abord à l'Académie de Berlin, à l'original pour la première Critique, puis le cas échéant à la traduction des OEuvres philosophiques de Kant dans la « Pléiade », dir. F. Alquié, Paris, Gallimard, 1980-1986). 2 phénoménologie, qui désigne la quatrième et dernière partie de son ouvrage, sur le thème de l'apparence. Selon lui, il est grandement temps que la philosophie s'attaque de manière systématique au problème de l'apparence. Aussi sa définition fait-elle référence à ce motif que Kant refuse explicitement de considérer : le passage de l'apparence à la vérité. Enfin la phénoménologie, ou encore la théorie de l'apparence, est la quatrième [science] ; elle doit repérer l'apparence et procurer les moyens pour l'éviter et pour parvenir jusqu'au vrai 1. Pour Lambert, la phénoménologie est donc d'entrée de jeu une théorie de l'apparence, et non pas une théorie des phénomènes, comme le voudra Kant. Nous aurons à revenir plus loin sur le sens de la prise de distance de Kant. Mais pour l'instant, il importe de faire état du parti qu'adopte Reinhold en regard de ces deux approches de la phénoménologie. Pour le dire rapidement, Reinhold n'opte pas pour l'une ou l'autre définition; il les intègre au contraire toutes deux dans sa propre conception de la phénoménologie. On sait que ce concept est introduit dans le quatrième Cahier de Contributions à une meilleure compréhension de l'état de la philosophie au début du XIXe siècle (1802), où il désigne le volet de la philosophie qui fait suite à l'ontologie 2. Or, dans la toute première occurrence de ce terme dans le Cahier IV, il est aisé de retracer, côte à côte, la conception de Kant et celle de Lambert. La phénoménologie… doit compléter, par la connaissance distincte du sensible en tant que tel, la désintrication de la connaissance humaine qui a été entreprise par l'ontologie (ou Logique pure, No. III du Cahier précédent) à l'aide de la connaissance distincte du rationnel en tant que tel. Elle élucide le réalisme rationnel par l'application de ses principes aux phénomènes [Erscheinungen] qu'elle enseigne, grâce à ces principes, à distinguer et à purifier de la simple apparence [Schein] en que telle 3. D'une part, il est manifeste que Reinhold se range du côté de Kant lorsqu'il déclare que la phénoménologie, dans la mesure où elle porte sur la connaissance sensible, s'intéresse aux phénomènes. Mais, d'autre part, il est clair que Reinhold retient de Lambert la préoccupation 1
XXVIIè Rencontres de Patristique. Du Jésus des Evangiles au Christ des théologiens. J. LAGOUANERE, Quand un néo-platonicien lit les Evangiles Exemplier 1 Quand un néo-platonicien lit les Évangiles. Le Jésus de Porphyre et sa critique par Augustin. Jérôme LAGOUANERE (Université-Paul Valéry Montpellier 3) EXEMPLIER Texte 1 : G. MADEC, « Le Christ des païens d'après le De consensu euangelistarum de saint Augustin », RechAug 16 (1992), p. 3-67, ici p. 66. « Les ouvrages de Porphyre sont donc demeurés, selon l'expression consacrée, l'arsenal des objection antichrétiennes jusqu'aux dernières années de la 'fin du paganisme'. À titre d'hypothèse, car il faudrait une étude autrement fouillée que le présent essai pour en fournir les preuves, s'il se peut, je supposerai que les adversaires d'Augustin ont eu à leur disposition un ouvrage antichrétien condensant, d'une part, les thèses de Porphyre sur la personne du Christ, telles qu'elles étaient exposées dans la Philosophie des oracles, et, d'autre part, sa critique des Évangiles développées dans le Κατὰ Χριστιανῶν. Ce serait là que les païens auraient trouvé commodément regroupées les objections à la crédibilité des Évangiles qu'ils estimaient, au dire d'Augustin, assez pertinentes, et les éléments de la thèse cohérente qu'ils soutenaient sur la personnalité du Christ ».
Mme le professeur Hélène Politis L'amour, au sens chrétien du terme, plonge ses racines au coeur de l'amour de Dieu ; autrement dit, là où « la source mystérieuse de l'amour dans l'amour de Dieu t'interdit d'en voir le fond. 3 » L'amour est le sol que se donne le christianisme alors même que l'homme est déjà devenu esprit en devenant un rapport capable de se rapporter à lui-même (Socratisme). Le christianisme prétend donc fonder la « subjectivité » ou le « moi » sur un dehors du rapport qui a pour nom l'amour de Dieu. 3 S. Kierkegaard (Anti-Climacus), La maladie à la mort, p. 9.
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