Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
Archives de sciences sociales des religions
2018
La Bible française du XIIIe siècle est la première traduction intégrale de l'Ecriture sainte en langue française. Cette version a été établie vers le milieu du XIIIe siècle, probablement à Paris. Environ une trentaine de témoins manuscrits ont été repérés, et la plupart sont illustrés et destinés à des lecteurs laïcs. Depuis les travaux de Samuel Berger parus en 1884, les philologues ont édité la Genèse, et le travail est en cours pour les Evangiles. Or l'apport des recherches sur leur décor n'a pas encore été suffisamment exploité, notamment sur les témoins retrouvés. En examinant de près le manuscrit Cod. CXXIV/ 1–1 conservé à la Biblioteca Pública d'Évora, qui s'avère le plus ancien témoin et un des plus fidèles au texte original, nous pouvons mieux cerner le milieu où la Bible française du XIIIe siècle a vu le jour.
Revue Mabillon, 2006
Cahiers de recherches médiévales. Journal of …, 2008
Le but de cette brève note est de reconsidérer l'origine, l'attribution et la datation du quatrième volume de la Bible de Roda (BnF, ms. lat. 6). Si les trois premiers volumes de cette importante bible romane sont assurément liés à la Bible de Ripoll (ms. Vat. lat. 6) et attribués au scriptorium catalan de Ripoll et à l'époque de l'abbé Oliba (1008-1046), les illustrations du volume IV ont en revanche été ajoutées plus tardivement dans un lieu que les chercheurs ont identifié comme le monastère de Roda. Je propose de réexaminer cette notion, en tenant compte du contexte culturel de ces deux bibles encyclopédiques et en faisant observer les nombreux éléments stylistiques communs : l'écriture, le caractère inachevé des illustrations du Nouveau Testament et, surtout, la similarité remarquable entre certaines illustrations du volume IV de la Bible de Roda et celle de la figure de Luc dans la Bible de Ripoll. Dans ces deux bibles, les illustrations ont été ajoutées par le même artiste dans la seconde moitié du XI e s., très probablement à Ripoll. Cette hypothèse se trouve confirmée par l'examen approfondi des détails des illustrations et par une comparaison stylistique avec d'autres manuscrits ripolliens de la même époque, ce qui porte à reconsidérer le rôle de ce scriptorium et de sa production dans la seconde moitié du XI e s.
For the 1993 document of the Biblical Commission, the historical-critical method represents the royal way in biblical exegesis. How to implement the historical and critical inquiry nowadays, when the method itself is at a crossroads? On the basis of new fronts in current research, the article indicates some methodological priorities: the importance of local phenomena (rather than comprehensive hypotheses), based on empirical analogies, with a special attention to biblical hermeneutics and to the identity of biblical historiography as “cultural memory”. Keywords: Pontifical Biblical Commission. Interpretation of the Bible in the Church. Critical-historical method. Empirical models. Ancient Near East. Inner-biblical exegesis. Hermeneutics of Innovation. Cultural memory.
Des bibliothèques entières ont été consacrées à l’influence de la Bible sur la théologie, les arts, la philosophie. Bien moins abondantes sont les études qui se penchent sur les conditions et les modalités de la transmission de ces Écritures depuis les temps les plus anciens jusqu’à l’ère moderne. Or, si l’on jette sur l’histoire du texte de l’« Ancien Testament » un regard englobant, l’impression première qui ressort est celle d’une extraordinaire diversité. Les divergences concernent au premier chef l’ordre et le nombre des livres reçus, mais aussi l’intégration, au sein du canon biblique, d’autres livres dotés d’autorité ou la transmission, à côté d’eux, de livres proches par le genre littéraire. Les formes dans laquelle les croyants lisaient les Écritures juives étaient également diverses ; les chrétiens distinguaient le texte de la Septante et celui du texte hébreu (auxquels ils associaient, à tort ou à raison, les traductions d’Aquila, de Symmaque et de Théodotion) et les ont comparées de façon plus ou moins systématique. Les conditions d’accès aux différentes formes des Écritures juives ont également été diverses : les testimonia, les manuscrits annotés et les formes alternatives du texte biblique citées dans des commentaires bibliques ont joué un rôle non négligeable dans l’évolution de l’exégèse et de la théologie des chrétiens de l’Antiquité. Le présent volume dresse l’état de la question et illustre les débats en cours sur la transmission et la réception des Écritures juives dans l’Antiquité. En donnant la parole aux meilleurs spécialistes actuels de l’histoire du texte biblique, il ouvre de nouvelles perspectives sur l’histoire du canon de la Bible, sur la transmission et l’utilisation des Hexaples comme des versions d’Aquila, de Symmaque et de Théodotion, ainsi que sur l’exploitation des Écritures juives en milieu juif et chrétien.
Communication de Roland Meynet sj à l'Université Saint-Joseph pour les 25 ans de l'École de traduction et d'interprétation le 15 avril 2005
Archives de sciences sociales des religions
Les usages sociaux de la Bible, IXe-XVe siècle, 2010
La production de bibles portatives au XIII e siècle constitue peut-être, au Moyen Âge, le seul cas de standardisation de masse. Cet article entreprend de la caractériser dans ses différents aspects -matériels, fonctionnels, etc.
Le Monde de la Bible, 1995
« Bilqīs ou la soumission à Salomon », in Le Monde de la Bible, 95 (nov.-déc. 1995; n° spécial : Yémen. Au pays de la reine de Saba), p. 22-23 (G.3.30)
2016
La Bible française du XIIIe siècle est la première traduction intégrale de l’Ecriture sainte en langue française. Cette version a été établie vers le milieu du XIIIe siècle, probablement à Paris. Environ une trentaine de témoins manuscrits ont été repérés, et la plupart sont illustrés et destinés à des lecteurs laïcs. Depuis les travaux de Samuel Berger parus en 1884, les philologues ont édité la Genèse, et le travail est en cours pour les Evangiles. Or l’apport des recherches sur leur décor n’a pas encore été suffisamment exploité, notamment sur les témoins retrouvés. En examinant de près le manuscrit Cod. CXXIV/ 1–1 conservé à la Biblioteca Pública d’Évora, qui s’avère le plus ancien témoin et un des plus fidèles au texte original, nous pouvons mieux cerner le milieu où la Bible française du XIIIe siècle a vu le jour.A Bible française du XIIIe siècle é a primeira tradução integral das Sagradas Escrituras em francês. Esta versão foi estabelecida por meados do século XIII, provavelm...
Recension de : AMBROISE DE MILAN, La fuite du siècle, texte latin, introd., trad. et notes C. GERZAGUET (Sources chrétiennes, 576), dans Augustinianum 56.1 (2016), p. 286-290
Le Francais Moderne, 2009
2023
Compte-rendu du livre La Bible dans les littératures du monde de Sylvie Parizet. Paru dans: Verbum – Analecta Neolatina XXIV, 2023/1
Sara Natale, Les manuscrits de la Bible en italien (XIVe-XVe siècles). Esquisse d’une analyse quantitative, in Comment le Livre s’est fait livre. Actes du colloque international organisé à l’Université de Namur du 23 au 25 mai 2012, édités par Chiara Ruzzier et Xavier Hermand, Turnhout, Brepols, 2015 («Bibliologia», 40), pp. 187-206.
2014
recension de H.Y. GAMBLE, Livres et lecteurs aux premiers temps du christianisme. Usage et production des textes antiques, tr. de Books and Readers in the Early Church (1995), coll. « Christianismes antiques », Geneve : Labor et Fides, 2013, dans Apocrypha 25 (2014), p. 270-273
The article is dedicated to the study of the origins of Christian cosmogony. Christian authors of the 2nd century are known for their enigmatic or ambiguous positions on the issue. The problem concerns mainly the apologists, but it first appears in Ignatius of Antioch (†180) and continues in Bardesanes (†222). Although they all confess God as the Creator, their ways of presenting the act of creation are strongly marked by philosophical doctrines, primarily by Platonism, or by Stoicism in the case of Bardesanes. The Christian Creator receives the characteristics of a demiurge and an artisan. This approach has implications for the notions of universe and matter. But first and foremost, the idea of God as a demiurge and an artisan determines the role assigned to the Logos in the act of creation. Those concepts are later abandoned in favour of a doctrine based more on the Bible, but they give us a better understanding of the relationship between young Christianity and Platonism. La confession chrétienne du Dieu Créateur est fondée sur les textes bibliques ; elle fait partie des formules du baptême et du credo des conciles. Cependant, la compréhension de ce que veut dire «Créateur» et de la manière dont il a produit le monde est une question plus vaste. Lorsqu'on cherche les origines de la cosmologie chrétienne, on peut trouver chez les auteurs chrétiens du II e siècle des conceptions cosmogoniques articulées autour de la conception platonicienne du Dieu comme démiurge (δημιουργός) et artisan (ποιητής), celui qui ordonne et façonne la matière informe et éternelle. Le terme ποιητής était utilisé pour qualifier les artisans et les artistes, tous ceux qui exercent une activité manuelle suivant les règles de l'art. Les auteurs chrétiens lui donnent une connotation péjorative, car ποιητής est aussi un fabricant d'idoles et un poète qui produit les mythes, l'un et l'autre étant
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.