Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
8 pages
1 file
Résoudre un problème ne se résume pas à la mise en oeuvre de procédures et à l'expression d'une activité de planification. En amont, l'interprétation de la situation induite par les données du problème et les connaissances associées influencent les procédures pour trouver la solution. L'originalité de la conception de la résolution de problème défendue par Jean-françois Richard est de proposer un modèle qui intègre la composante procédurale relative à la construction des sous-buts, mais aussi la composante liée à l'interprétation de la situation et des buts. L'analyse des protocoles d'une population très âgée (plus de 75 ans) menée dans cette perspective permet de distinguer les difficultés liées à des défauts de planification de celles liées à de mauvaises interprétations que l'on peut avoir du mal à abandonner, c'est à dire des défauts de flexibilité. L'intérêt d'une telle approche pour l'établissement de diagnostics différentiels est discuté.
Quelle place peut-on vraiment attribuer, dans le cadre des grammaires descriptives et des classements dictionnairiques, à ce qu'il est courant d'envisager comme les valeurs (variables) d'une conjonction ou d'un adverbe, ou encore ces cas particuliers qui semblent caractériser certains de leurs emplois ? Non pas qu'ils présentent forcément une certaine facilité, mais ces termes témoignent d'un embarras très concret du côté des rédacteurs, lesquels s'égarent quelquefois dans des intitulés passablement compliqués pour accompagner telle ou telle exemplification sur le plan historique. Ces hésitations justifient donc la présence de démarches complémentaires, pour ne pas dire inverses. C'est ainsi que, dans une autre problématique que celles de l'orcentricité et de la lorcentricité ou des valeurs, on peut analyser les modifications apparues dans les emplois de or et de (a)lors par l'intermédiaire de quelques invariants, et pour ainsi dire de ce qu'ils ont d'indéformable, comme c'est le cas pour la semelfactivité .
This article appeared in a journal published by Elsevier. The attached copy is furnished to the author for internal non-commercial research and education use, including for instruction at the author's institution and sharing with colleagues. Other uses, including reproduction and distribution, or selling or licensing copies, or posting to personal, institutional or third party websites are prohibited. In most cases authors are permitted to post their version of the article (e.g. in Word or Tex form) to their personal website or institutional repository. Authors requiring further information regarding Elsevier's archiving and manuscript policies are
This article deal with the modern rebirth and evolution of the earthen construction technique, particularly with the "pisé" . It discuss the technique between traditions, resistances and innovation and its actual potential for the promotion of an eco-housin.
Distribution électronique Cairn.info pour Armand Colin.
Le terme alumen, ou son équivalent grec stupthriva, désignent au début du Haut-Empire différentes variétés d'aluns natifs. Ces substances, qui font l'objet d'un commerce à longue distance, sont évoquées à plusieurs reprises par les auteurs antiques. Bien que leurs usages soient théoriquement aussi variés que ceux de l'alun de potasse -le plus commun des aluns durant les époques médiévales et modernes -aucun texte ne mentionne expressément l'emploi de l'alumen (ou de la stupthriva) en tant qu'agent tannant. A la croisée de deux approches, l'une portant sur le mode de conditionnement de l'alun natif extrait des mines de Lipari, l'autre sur la préparation des peaux destinées au tannage, une étude portant sur le mobilier du site de Saint-Anne, à Dijon (Côte-d'Or), démontre l'existence probable, dans l'emprise de la zone fouillée, d'un atelier de mégisserie. Cette officine, qui constitue à ce jour un unicum, est datée de la fin du Ier siècle de notre ère ou du début du siècle suivant. Si tant est que nos conclusions soient exactes, l'établissement de Sainte-Anne apporterait la preuve concrète que le tannage à l'alun était une technique réellement employée par les artisans gallo-romains. Le modèle interprétatif proposé devrait faciliter l'identification future d'autres ateliers de même nature.
Les lampes à huile du Languedoc-Roussillon (F) antérieures au III e s. av. J.-C. Résumé La lampe à huile est le seul objet d'éclairage connu dans le Midi pour l'âge du Fer. Introduite au VIe s. av. J.-C. par les colons grecs, le plus souvent importée mais aussi produite à Béziers et à Marseille, elle a été d'emploi systémati-que seulement dans les plus grandes villes grecques (Marseille, Béziers et sans doute Arles), alors qu'ailleurs elle n'est attestée que par des exemplaires plus ou moins isolés. Seuls quelques sites indigènes (Montlaurès et Lattes) offrent de vraies séries datées principalement du IVe s. av. J.-C. Objet exotique qui est resté l'apanage d'un mode de vie strictement citadin, la lampe disparaît de l'aire occidentale dans la première moitié du IIIe s. av. J.-C. suite à l'abandon de la ville grecque de Béziers et on ne sait si c'est le cas aussi dans l'aire de Marseille. Abstract The oil lamp is the only known lighting object in the Midi for the Iron Age. Introduced during the 6th century BC. by the Greek colonists, imported but also produced at Béziers and Marseille, it was systematically used only in the largest Greek cities (Marseille, Beziers and certainly Arles), while elsewhere it is attested by more or less isolated pieces. Only a few indigenous sites (Montlaurès and Lattes) offer real series dated mainly from the 4th century BC. Exotic object remaining the prerogative of a strictly urban lifestyle, the lamp disappears from the western area from the first half of the third century. BC., in the following of the abandonment of the Greek Béziers and we do not know if this is the case also in the area of Marseille.
Si la théorie des « décisions confirmatives » s'appréhende dans une perspective contentieuse, il semble, plus largement, que la confirmation de ses actes par l'administration révèle une manière d'agir de sa part. Les actes de confirmation sont un mécanisme permettant de pérenniser la volonté de l'auteur d'un acte administratif. Un acte de confirmation se situe dans un rapport de stricte identité avec un acte initial. S'il ne modifie pas l'ordonnancement juridique, il l'affecte toutefois. Le juge administratif intervient normalement au stade de la recevabilité des recours contre les actes de confirmation mais peut aussi avoir une influence sur leur existence.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Recherches de Science Religieuse, 2019
Actes de Vatopédi III, de 1377 à 1500, Archives de l’Athos 23, ed. J. Lefort, V. Kravari, Ch. Giros, K. Smyrlis and R. Estangüi Gómez (Paris: Peeters, 2019)