L'évidence de Dieu : études sur le doute religieux

Quand science et foi se rencontrent Dans le dialogue avec les sciences, l’apologétique chrétienne sort aujourd’hui de sa posture défensive. Plusieurs nouveaux arguments en faveur de la foi, basés sur des acquis scientifiques récents, lui permettent de passer à l’offensive. L’apport le plus significatif est venu de la cosmologie, avec la découverte du début temporel de notre univers et de l’« ajustement fin » (fine-tuning) des constantes naturelles. Mais d’autres contributions importantes proviennent aussi des sciences cognitives, montrant le caractère « naturel » des croyances religieuses, et des découvertes archéologiques, qui permettent une meilleure connaissance du judaïsme dans lequel le Nouveau Testament est né et apportent de nouveaux arguments en faveur de la fiabilité historique des Évangiles. Ce livre fait le point sur ces travaux récents. Il présente les données sur lesquelles s’appuient ces arguments et évalue leur validité. Que prouvent-ils exactement ? Jusqu’à quel point sont-ils un appui pour l’apologétique chrétienne ? Quelles sont les objections possibles ? Les contributeurs sont des spécialistes en exégèse biblique, cosmologie, sciences cognitives, neurosciences ou philosophie.

Oasis 21 (2015), pp. 100-107

There is a frame of mind without which any discussion of individual points of Islamic doctrine or law risks running aground just as it sets sail: it is the conviction that the task for today's Muslims is not only to apply the right answers but also, and above all, to find those very answers. This spirit of inquiry was indeed a major feature of the first Abbasid era and is lively expressed in some famous pages by al-Ǧāḥiẓ and al-Ġazālī. Note: the translation of al-Ǧāḥiẓ is my own, for al-Ġazālī I have followed Farid Jabre.

2005

Mes remerciements les plus chaleurelL"C à Mme Suzanne Rousseau, directrice de recherche, pour sa patience, sa générosité et le dévouement avec lesquels elle a dirigée ma recherche durant ces années. Je la remercie de m'avoir communiqué sa passion pour la psychologie et la pédagogie religieuses. Grâce à elle, j'ai beaucoup appris et, comme les mages après leur passage à la crèche, je peux maintenant repartir par un autre chemin. Ma gratitude s'adresse aussi à Mme Colette Beauchemin, spécialiste de l'approche pédagogique des Lagarde ici au Québec. Elle a su me partager la pertinence en pédagogie religieuse de la méthode symbolique biblique, développée par Jacqueline et Claude Lagarde et à me communiquer son savoir-faire en animation. Toute ma reconnaissance va à la direction de l'École St. Patrick, désormais nommée le Three Rivers Academy, ainsi qu'aux élèves qui se sont généreusement prêtés à l 'expérimentation.

2017

Mémoire de Master 2 Recherche en Histoire Médiévale ayant obtenu la note de 19.5/20. Ce mémoire s'inscrit comme la finalité d'une réflexion menée pendant deux ans autour des phénomènes d'incrédulité réunis et désignés ici sous le terme de "doute religieux". Le terme de "doute" employé pourrait laisser croire à une étude sur le dubito des théologiens médiévaux. Il n'en est rien. Au contraire, il est question d'aborder ici les croyances et incroyances des hommes et femmes "simples" du Moyen Age. En se basant sur des sources inquisitoriales et prédicatives provenant de différentes régions de l'Europe Occidentale, le but de ce travail fut d'identifier puis de tenter expliquer les incrédulités les plus fréquemment rencontrées.

2020

La dernière fois, nous avons évoqué, un philosophe qui, à mes yeux, est le premier grand confiné Diogène de Sinope (dit Diogène le Cynique). Enfermé dans une jarre, à la sortie de la ville, mais dont l'esprit est plus acéré qu'une lame. Nous avions conclu sur cette phrase étonnante de Blaise Pascal « Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre »… Que pouvons-nous répondre à Pascal ? Que le monde est magnifique et qu'il nous faut l'explorer de part en part pour mieux en saisir les beautés et les différences ? Alors sommes-nous mobiles ou bien immobiles ? Devons-nous nous repenser à l'aide de la relativité en ces heures de confinement ? Aujourd'hui, nous allons, faire ce que la philosophie doit faire : "examiner" nos opinions, nos certitudes. Pour cela quoi de mieux qu'un petit exercice ? Nous allons douter. Nous allons douter de la phrase de Pascal. "Tous nos malheurs viennent-ils du fait que nous ne savons demeurer au repos" ? Être au repos, c'est être immobile, selon Pascal. Mais notre immobilité ne viendrait-elle pas d'un autre plan ? Ne sommes-nous pas immobiles pour celui qui nous observe depuis l'espace ? Là encore la relativité nous poursuit.

Revue l'enseignement philosophique, 59° année, n°1, juillet 2008.

"La Revue de l'Union, 2019

Jésus a parlé en paraboles. Comme les rabbis en Israël, Jésus a été un conteur, dont les histoires ont intrigué, amusé, créé la surprise et fait réfléchir. Jésus a même raconté beaucoup de paraboles, si l'on en croit les évangiles synoptiques. On aurait cependant tort de voir dans ces courts récits des leçons morales (à la manière de la parabole grecque) ou des commentaires de la Torah (à la manière des paraboles rabbiniques). Ce que vise la parabole de Jésus c'est tout autre chose : inviter son auditoire à reconfigurer sa compréhension du monde en vue d'appréhender la réalité du Règne de Dieu.

1 La pensée musulmane contemporaine : une pensée entravée par les évidences ?

Science et Esprit, 2022

Sonny Perron-Nault, Recension de Robert Cheaib, Au-delà de la mort de Dieu. La foi à l’épreuve du doute, Robert Kremer (trad.), Paris, Salvator (coll. « Forum »), 2019, parue dans Science et Esprit 74/2-3 (2022), p. 451-453.