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2010
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Zink Michel, Livres anciens, lectures vivantes. Ce qui passe et ce qui demeure. Odile Jacob. Août 2010. « Petit traité de la lecture actuelle des textes anciens ». L'ouvrage, préfacé par M. Zink, est à lire comme un vade mecum efficace pour apprécier les textes anciens malgré les obstacles d'une langue vieillie.
Cahiers de civilisation médiévale, 2018
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Le thème du cours, « Chanter, dire, conter au Moyen  ge : la poésie comme récit », se fondait sur une constatation naïve. Il nous paraît aller de soi que la poésie n'est pas narrative dans son essence, voire qu'elle s'oppose à la narration. Mais nous reconnaissons sans peine que la poésie du passé est pour une large part narrative et que le premier poète de notre civilisation est Homère. Nous résolvons cette contradiction en admettant implicitement qu'un poème narratif ne relève pas de la poésie en tant qu'il est narratif, mais qu'il charrie des éléments de poésie que nous cherchons à dégager comme une gemme de sa gangue. Peut-il exister, cependant, une poésie du récit qui ne soit pas une poésie malgré le récit ? Est-il envisageable de la chercher, à l'aube de notre littérature, dans la pratique poétique du Moyen  ge et dans l'idée qu'il se fait de la poésie ?
Monialibus OP, 2019
« Il est un livre, intitulé les Conférences des Pères, qui traite des vices et porte sur tout ce qui touche à la perfection spirituelle ; le lisant et le chérissant, il [Dominique] s'efforça de découvrir en lui les chemins du salut et de les imiter de toute la vigueur de son esprit. Ce livre, avec le secours de la grâce, le conduisit à une haute pureté de conscience, à une abondante lumière de contemplation, à un grand sommet de perfection. 1 » Ces lignes concluent le portrait de Dominique, jeune sous-prieur du chapitre d'Osma. Il n'y a en soi rien d'extraordinaire à ce qu'un jeune religieux de la fin du XII e siècle lise Cassien, le grand auteur monastique qui transmit à l'Occident latin l'enseignement des premiers moines du désert de Scété. Mais Jourdain de Saxe, l'auteur du Libellus, situe ce trait à un point charnière de sa narration : la lecture de Cassien fait de Dominique un spirituel accompli dès son jeune âge. Demain, l'aventure de l'itinérance et de la prédication pourront le mener aux frontières de la chrétienté, il ne sera pas déstabilisé dans son assise intérieure. Il y a là comme une stratégie d'écriture de la part de Jourdain qui, sans y paraître, cite en fait le chapitre 73 qui conclut la Règle de saint Benoît. Dans ce chapitre, Benoît affirme qu'il a écrit sa règle « pour qu'en l'observant dans les monastères on fasse preuve… d'un commencement de vie religieuse. » Le tracé de la perfection religieuse, continue saint Benoît, ne se trouve donc pas dans la Règle destinée aux commençants, mais « dans les enseignements des saints Pères (et de citer Les Conférences des Pères) dont l'observation conduit l'homme jusqu'aux sommets de la perfection. » On le voit, Jourdain a cité presque textuellement la Règle au n°13 du Libellus. On comprend dès lors son intention : montrer que la vocation à la prédication ne fait en rien déroger à l'idéal monastique et contemplatif puisque c'est en contemplatif accompli que Dominique va s'élancer dans la prédication itinérante à la suite de son évêque Diègue d'Osma. Mais alors, l'attachement de Dominique à Cassien n'est-il qu'un motif hagiographique ou apologétique du Libellus ? Dominique at -il vraiment « chéri » Cassien au point d'en faire son guide de prédilection ? Si la lecture des Institutions n'apporte pas d'élément décisif pour tenter une réponse, la lutte contre les huit vices étant devenue en effet le bien commun de toute vie religieuse, il en va tout autrement de la lecture des Conférences. On le sait, c'est dans ce dernier ouvrage que Cassien a voulu offrir aux moines de Provence un traité de la perfection 1 JOURDAIN DE SAXE, Libellus, 13,2.
Anabases, 2014
Ces travaux s'articulent judicieusement autour de la problématique du sourire, malgré la diversité des aires culturelles interrogées et des approches méthodologiques. Un des points forts de l'ouvrage est son interdisciplinarité, les intervenants alliant les démarches linguistique et iconographique à des questionnements qui relèvent de l'histoire du corps, de l'anthropologie religieuse et de la philosophie. Il aurait été souhaitable que plusieurs travaux fussent dédiés à l'Occident, mais cet agencement est compréhensible compte tenu du profil des organisateurs.
LittéRéalité, 2003
de « creusement », comme aurait dit Guillevic : « Se peut-il qu'il pense/ debusquer ainsi les mots/ dans vos tourbieres enfouies ». L'interieur est toujours considere comme une masse informe de terre et d'eau a quoi il s'agit de donner forme et sens pour le hausser au-dela de soi : « On aimerait se saisirl de l'au-dela de son chant ». Doutant toujours de lui, tente par l'irrationnel mystique, le poere s'efforce de retenir cette lec;:on de tenebres : « Pour mieux voir, efforce-toi de ne rien voir ». La verite se situe au centre de l'etre. Et l' auteur rec;:oit le langage poetique, les mots simples dirions-nous, c'est-a-dire enfin la possibilite de s'exprimer, de sortir enfin les mots trop longtemps enfouis sous l' ecorce de la realite quotidienne, comme une sorte d'Annonciation : « Une queue d'ombres journalieres alourdit les voilages, metamorphose passementeries et bibelots ». On pense voir l'interieur de Mallarme enveloppe derriere la fumee de sa pipe. Pareille touche d' au-dela effleure ici l'espace familier et intime. Ce recueil, etape ultime que le poete nous livre de sa quete, nous offre de reels bonheurs d'expression, tel cette « couette rassasiee de chaleur », dans laquelle les plus simples mots sont remplis de sens afin de redonner confiance et espoir dans le quotidien.
Cahiers philosophiques, 2011
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Michel Henry. Dossier H. L'Âge d'homme, 2009
Peut-on jamais perdre la vie ? Ou bien l'impossibilité de la perte est-elle constitutive de la vie même ? Tout au long de son oeuvre, Michel Henry n'a eu de cesse d'insister sur « l'incoercibilité du lien qui livre la vie à elle-même » et qui fait du Soi ce qui ne saurait jamais se défaire de soi 1 . Mais peut-on entendre en un autre sens la possibilité de cette perte ?
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Laval théologique et philosophique, 1995
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2011
Revue des sciences philosophiques et théologiques, 2016
Laval théologique et philosophique
Spirale Arts Lettres Sciences Humaines, 2005
Laval théologique et philosophique, 1994
Studi Francesi, 188, 2019
Michel Foucault lecteur d'Austin (Tunis, 1967). Thématiser le matériau analytique., 2022
Cahiers de la mémoire contemporaine, 2018