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2017
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20 pages
1 file
2024
Ville étrangement distante à 12km du littoral aujourd’hui, les sources historiques livournaises ont pourtant attiré l’attention sur un éventuel fantôme portuaire pisan. Bien que sa localisation reste encore controversée, le paysage actuel semble recouvrir les traces d’un port étrusque et trois pôles d’activités d’un haut Moyen-âge prestigieux. Une analyse régressive semble pourtant pouvoir éclairer les facteurs de son apogée et son déclin. Certains textes romains évoquent des infrastructures fluvio-maritimes comme l’un des pôles des plus influents de Méditerranée au IIe siècle : Portus Pisanus, genèse pourtant occultée d’une excellence maritime, militaire et commerciale du haut Moyen-âge de Pise. De récentes études scientifiques et données stratigraphiques confirment les mutations spectaculaires subies par cet environnement, comme en témoignent différentes sources : textes, cartes, iconographies et matériel archéologique. Pise était une zone portuaire fluvio-maritime fondée et bien utilisée par les Etrusques.
ETNIJE U PROŠLOSTI, 2000
Avec le développement des études historiques on assiste à l'apparition des premières conjectures-souvent fort féeriques-sur l'origine des Étrusques. L'approche relativement scientifique à la question des origines faisait son entrée à partir du XVIII e siècle en se dirigeant sur trois diverses théories qui prévoyaient des origines orientales, septentrionales ou bien autochtones. Aux trois thèses portant sur les origines des Étrusques, Massimo Pallottino avait opposé la nécessité d'éviter l'application de simplismes schématiques pour un problème à la complexité remarquable. À son avis, le procès de formation de la nation étrusque ne pouvait avoir lieu que sur le territoire de l'Étrurie propre, et dans ce procès les échanges culturels et commerciaux avec les voyageurs provenants de la Mer Égéenne (attirés par les ressources métallifères de l'île d'Elbe, des Collines Métallifères, des Monts de la Tolfa) ont joué un rôle très important. Les caractéristiques orientales de leur culture-selon Pallottino-étaient dues à une influence culturelle qui avait été absorbée et faite propre par les Étrusques, plutôt qu'à une origine orientale de ce peuple. À notre avis, les complexes caractéristiques culturelles et linguistiques de ce peuple ne peuvent être expliqués que par la summe d'une série de facteurs, selon l'opinion de Pallottino, auxquels il faudra toutefois ajouter l'englobement de plusieurs peuples ou bien groupes de population, parlant des langues différentes, qui ont laissé des traces très évidentes dans les coutumes des Étrusques si bien que dans le corpus épigraphique. MOTS CLÉS : Étrusques, origines ethnicité, langue, culture, archéologie. Ἄνευ πτερῶν ζητεῖς ἵπτασθαι Sine pennis volare haud facile est (Plautus, Poen. 871) Le problème de l'origine des peuples du monde italique a stimulé d'une même façon la curiosité et l'intérêt soit des auteurs anciens que des historiens modernes. Les uns et les autres ont essayé de fournir une explication basée soit sur leurs connaissances que sur leurs convictions. Les anciens pensaient que l'origine d'une ethnie ou d'un peuple tirait ses souches d'une certaine personne ou bien d'un événement très précis. Les anciens Grecs voyaient l'origine d'une πόλις comme le résultat d'une κτίσις ('fondation') due à un éciseur ('colonisateur' < οἰκίζεω 'coloniser') comme dans le cas de Thésée pour Athènes ou Cadmus pour Thèbes. De même, ils imaginaient que les peuples tiraient leurs origines de la migration d'un ἀρχέγετες, c'est-à-dire d'un chef mythique ou an archégon (ἀρχέγονος, à savoir « fondateur d'une race »). Par la suite de cela, ils pensaient que tous les peuples de l'Italie tiraient leurs souches de plusieurs migrations qui avaient eu lieu par voie maritime. Ils modelaient l'idée de ces migrations sur le schéma des migrations grecques qui avaient eu lieu dans l'âge historique mais en les situant dans l'âge héroïque et en les attribuant à des peuples divers (
2000
Avec le développement des études historiques on assiste à l'apparition des premières conjectures-souvent fort féeriques-sur l'origine des Étrusques. L'approche relativement scientifique à la question des origines faisait son entrée à partir du XVIIIe siècle en se dirigeant sur trois diverses théories qui prévoyaient des origines orientales, septentrionales ou bien autochtones. Aux trois thèses portant sur les origines des Étrusques, Massimo Pallottino avait opposé la nécessité d'éviter l'application de simplismes schématiques pour un problème à la complexité remarquable. À son avis, le procès de formation de la nation étrusque ne pouvait avoir lieu que sur le territoire de l'Étrurie propre, et dans ce procès les échanges culturels et commerciaux avec les voyageurs provenant de la Mer Égéenne (attirés par les ressources métallifères du territoire étrusque) ont joué un rôle très important. Les caractéristiques orientales de leur culture-selon Pallottino-étaient dues à une influence culturelle qui avait été absorbée et faite propre par les Étrusques, plutôt qu'à une origine orientale de ce peuple. À notre avis, les complexes caractéristiques culturelles et linguistiques de ce peuple ne peuvent être expliqués que par la somme d'une série de facteurs, selon l'opinion de Pallottino, auxquels il faudra toutefois ajouter l'englobement de plusieurs peuples ou bien groupes de population, parlant des langues différentes, qui ont laissé des traces très évidentes dans les coutumes des Étrusques si bien que dans le corpus épigraphique. MOTS CLES: Étrusques, origines, ethnicité, langue, culture, archéologie Ἄνευ πτερῶν ζητεῖς ἵπτασθαι Sine pennis volare haud facile est (Plautus, Poen. 871)
2019
Vincenzo BELLELLI, Istituto di Studi sul Mediterraneo antico, Consiglio Nazionale delle Ricerche, Roma -texte traduit de l'italien par Anne-Sophie Faullimmel Paysage d'Étrurie, depuis la nécropole de Tarquinia. © Adobe Stock / e55EVU 1. Rhètes : peuplade d'Italie antique établie dans les vallées alpines orientales.
In this article, I tried to explain why the great French etruscologist Jules Martha, at the end of the XIX century, was mislead into believing that Etruscan was a Finno-Ugric language (which it is definitely not, although it shows some typological affinities with this family). This article is dealing with this crucial moment of Jules Martha’s career, when the young archeologist he was discovered and finally adopted this rather peculiar theory about the origin of the Etruscan tongue. But strangely enough, he made his choice more for archeological than linguistic reasons.
Sur les pas des Grecs en Occident, Hommages à André Nickels, Études Massaliètes, 4, 1995, p.261-276.
Replaçant la fondation de Lattara (vers 525 av. J.-c.) dans le contexte du développement des commerces méditerranéens, l'auteur envisage d'abord le lien entre la création de la cité et l'importance accrue du commerce marseillais dans la deuxième moitié du VIe s. Mais l'observation des proportions élevées de matériel étrusque dans les couches les plus anciennes le conduit à une autre voie de recherche. La relative abondance de ce mobiljer à Lattes par rapport à d'autres sites du Midi ou du Languedoc, son originalité, la présence de graffites étrusques, singularisent la cité. Elles témoigneraient d'une tentative d'implantation à cette époque, comme cela a pu se produire à Gènes. Mots-clés: Etrusques, Grecs, commerce, céramique, inscriptions en langue étrusque, comptoir, Lat/ara, Languedoc, YIe_ye s. av. J.-c.
Marie-Laurence Haack est professeur d'histoire ancienne à l'Université de Picardie Jules Verne. Elle est étruscologue et elle a étudié l'histoire de l'étruscologie au XX e siècle dans le cadre d'un programme financé par l'Institut Universitaire de France. En sont issues trois séries d'actes de colloques sur le sujet : La Construction de l'étruscologie au XX e siècle (Bordeaux, 2015) ; Les Étrusques au temps du fascisme et du nazisme (Bordeaux, 2016) ; L'étruscologie dans l'Europe d'après-guerre (Bordeaux, 2017).
2022
DURANT LA PROTOHISTOIRE EUROPEENNE, LES PREMIERS INDO-EUROPEENS VIVAIENT-ILS EXCLUSIVEMENT DANS DES REGIONS INSULAIRES?
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dans L'Antiquité Classique, tome XLIV, 1975
Judaïsme Ancien / Ancient Judaïsm 3 (2015), p. 15-63.
dans Latomus. Revue des Études Latines, t. 51, 1992
L' étruscologie dans l'Europe d'après-guerre (textes réunis par M.-L. Haack avec la collaboration de M. Miller), 2017
Mondes & Cultures — Tome LXXX, 2020 — Séance du 23 janvier 2020 Revue de l'Académie des sciences d'outre-mer, 2020
Les Dossiers d'archéologie, 2007
B. Poulle (dir.), L'Etrusca disciplina au Ve siècle apr. J.-C., 2016
Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde
Haack, M.-L. (dir.) : L'étruscologie dans l'Europe d'après guerre, Actes des journées d'études internationales des 2 et 3 décembre 2013 (Amiens), Scripta Receptoria, Ausonius Editions, 2017
Éditions Safran Publishers, 2020
École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques. Livret-Annuaire, 2014
Collection de l'Ecole française de Rome, 2010
Bibliothèque de l'Antiquité tardive, 40, 2022
Lineas. Revue interdisciplinaire d'études hispaniques, 2017
Le Fablier, Revue des Amis de Jean de La Fontaine, 2017
Généalo-J : Revue du Cercle de Généalogie Juive, 2018
dans Deux explorateurs de la pensée humaine, Georges Dumézil et Mircea Eliade, Brepols, 2003