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Dans le cadre d’un projet de réhabilitation de l’ancienne poste en galerie commerçante avec une extension pour accueillir des bureaux, le Service Archéologique Municipal d’Arras a réalisé un diagnostic en février 2021, aux 13-15 rue Gambetta à Arras. L’opération a mis au jour une occupation en deux phases. Entre les IXe et XIe siècles, un habitat civil est tout d’abord associé à une activité artisanale puis à un espace de sépultures. L’édification d’une enceinte sur la partie sud de la parcelle, en 1111, amène ensuite la cohabitation d’un espace civil et d’une zone militarisée entre les XIIe et XVIIIe siècles.
Région Hauts-de-France Rapport final d'opération de diagnostic (Positif) Mathieu BÉGHIN avec la collaboration de HENRY (Y.) et JACQUES (A.), et la contribution de FAUTREZ (V.) et REDOUANE (M.) ARRAS (PAS-DE-CALAIS) 42 rue Gambetta Construction d'un logement collectif et d'une cellule commerciale
Région Hauts-de-France Rapport final d'opération de diagnostic (Positif) Mathieu BÉGHIN avec la collaboration de HENRY (Y.) et JACQUES (A.), et la contribution de FAUTREZ (V.) et REDOUANE (M.)
2020
Dans le cadre d’un projet de construction de logements collectifs, le Service Archéologique Municipal d’Arras a réalisé un diagnostic sur 3 073 m2 en mars et mai 2020, aux 8-10-12 rue Constant Dutilleux à Arras. L’opération a mis au jour une occupation du haut Moyen Âge matérialisée par un fossé suivi sur 11 m de long. Le site présente également une occupation faubourienne évoluant en pointillés entre la fin du XIIIe et le début du XVIIe siècle, et qui semble correspondre à un centre carrier. L’ensemble disparaît au début des années 1630 à la suite de l’établissement d’une nouvelle ligne de fortification en avant de la ville.
2019
La réhabilitation des terrains de l’ancien collège Diderot, situés au 3 rue Diderot à Arras, en logements individuels et collectifs a motivé le Service régional de l’archéologie à prescrire un diagnostic. Compte-tenu de l’importance de la superficie à traiter – 67 338 m² – et d’une acquisition progressive des terrains par l’aménageur, il a été convenu que le Service Archéologique Municipal mènerait une intervention en plusieurs phases. La première d’entre-elle, qui concerne une surface de 13 055 m², s’est déroulée en juillet 2019. L’ensemble des sondages réalisés montre l’importance du bouleversement amené par la construction des bâtiments du collège Diderot à la fin des années 1960. La profondeur d’enfouissement de certains gravats de construction suggère que les dépressions anciennes du terrain furent remblayées avec les débris provenant de l’aménagement de cette partie de la ville d’Arras, amorcé dès le début des années 1960. Aucun artefact ou structure archéologique n’a été mis au jour.
2021
Dans le cadre d’un projet de réhabilitation de 67 338 m² de terrains, situés aux 3 et 7 rue Diderot, ainsi qu’au 1 rue des Églantines à Arras, le Service Archéologique Municipal d’Arras a réalisé la seconde et dernière phase de diagnostic archéologique de ce site, du 23 mars au 09 avril 2021. La première intervention, menée du 8 au 10 juillet 2019, n’avait pas permis de détecter de vestige ancien. L’opération de 2021 a mis au jour une occupation en deux phases. Un limon d’épandage datable de la charnière des Ier et IIe siècles, ainsi que deux fossés de drainage. Tous prennent place sur le versant du site, à proximité et en contre-bas d’une voirie antique (actuel chemin d’Agnez-les-Duisans). La fin de l’époque médiévale et le début des Temps modernes se caractérisent par un limon d’occupation, deux séries d’ornières et des trous de poteaux. Les onze ornières convergeant vers l’ancienne voirie gallo-romaine et les cinq trous de poteaux étant alignés avec celle-ci, il apparaît que ce chemin est un axe de circulation et un élément structurant du paysage depuis l’Antiquité.
2022
Le projet de réhabilitation d’un terrain de 19 754 m2 situé au 1 rue Claude Bernard, en logements individuels et collectifs, a motivé le Service régional de l’archéologie à prescrire un diagnostic à l’emplacement de la parcelle CD 104. Réalisée entre les 07 et 26 juin 2022, l’ouverture a porté sur une superficie de 2 156 m². L’ensemble des 10 tranchées de sondage réalisées, ainsi que la fenêtre d’extension, ont révélé un terrain n’ayant connu quasiment aucun bouleversement de l’Époque moderne à l’installation du l’usine Soplaril (aujourd’hui SP Groupe, Plastienvase Francia) dans les années 60. Seuls deux niveaux stratigraphiques montrent une utilisation comme décharge ; dans un premier temps, pour les remblais de démolition d’un ancien bâtiment, puis pour des dépôts « sauvages » de détritus liés à la fabrication d’emballages flexibles. Néanmoins, le diagnostic a mis au jour plusieurs ornières rattachées à deux voiries et leurs fossés de drainage, tous orientés nord-est/sud-ouest. Ces dernières nous sont apparues dans leurs états modernes mais, considérant les observations archéologiques anciennes dans le secteur, ces voies pourraient avoir une origine antique, voire protohistorique. Ces structures n’ont livré que très peu de mobilier : quelques tessons de céramique et de TCA. Nous pouvons toutefois les rattacher à la période protohistoire car d’autres structures similaires ont plusieurs fois été retrouvées dans le secteur.
2023
Le diagnostic archéologique mené aux 6-8-10 rue du Bloc à Arras a permis l’identification d’une occupation continue de près de 2000 ans. C’est sa proximité avec la rivière du Crinchon et de ses contextes tourbeux qui ont livrés une grande quantité de mobilier qui a précisé une structuration de l’îlot avec la mise en place d’un parcellaire dès le XIIe siècle, de voiries et d’aménagements liés à l’activité du cuir matérialisé par un bief conçu par une série de pieux supportant un plancher en bois. Son abandon progressif en l’envasement de celui-ci établit une restructuration des lieux par des aménagement maçonnés en dur et une densification de l’aménagement urbain au cours du XIVe siècle jusqu’à la fin du XVIIe siècle où la parcelle semble subir un réaménagement horticole par l’apport de niveaux de terre végétale. Malgré cela, encore aujourd’hui la configuration du site s’appuie sur les éléments du parcellaire médiéval
2021
Dans le cadre d’un projet de construction d’un ascenseur extérieur pour le lycée Baudimont, le Service Archéologique Municipal d’Arras a réalisé un diagnostic en trois phases, entre les mois de novembre 2020 et de février 2021, au 32 rue Baudimont à Arras. L’opération a mis au jour une occupation en deux phases. Une activité liée au travail du bronze est identifiée à la charnière des Ier et IIe siècles. Celle-ci est ensuite recoupée par l’installation d’une puissante fondation devant appartenir à un édifice d’importance prenant place à l’angle des rues Baudimont et Maître Adam, vraisemblablement à la même époque. Les époques médiévale et/ou moderne, se caractérisent quant à elles par la succession de plusieurs niveaux de circulation.
2020
Dans le cadre d’un projet de construction de logements collectifs et d’une cellule commerciale, le Service Archéologique Municipal d’Arras a réalisé un diagnostic sur 1 168 m2 en mai et juin 2020, au 18 rue Paul Doumer à Arras. L’opération a mis au jour un quartier artisanal des fin IXe-fin XIIe siècles matérialisé par une voirie bordée d’aménagements (silo, cave, trous de poteaux, niveaux de sols, latrine) et de traces d’un artisanat du textile et du bronze. Le site présente également une demeure bourgeoise évoluant en pointillés entre les XVIe et XIXe siècles, qui se manifeste par plusieurs maçonneries et niveaux de cours, ainsi que par des remblais et fosses de démolition.
Pour donner suite à un projet de construction d’un immeuble de logements collectifs à l’emplacement de la parcelle AC 8, localisé au 1 rue du Conseil à Arras, le Service régional de l’archéologie a prescrit un diagnostic sur 122 m². L’opération a été réalisée par le Service Archéologique Municipal d’Arras en janvier 2020. Le diagnostic a livré les vestiges d’une première occupation civile prenant place au Xe siècle et qui se présente sous la forme d’une succession de sols et la concentration de trois trous de poteaux. Toujours dans le courant de ce siècle, la militarisation du site vient perturber l’occupation civile. Cela se manifeste alors par l’installation d’un mur de fortification maçonné en grès et en calcaire qui est vraisemblablement à rattacher au castrum comtal. Cet édifice à vocation militaire entraîne le réaménagement d’une partie du secteur mais cohabite avec l’occupation civile. Le site connaît ensuite une nouvelle mutation au XIIIe siècle qui s’inscrit dans la vaste réorganisation générale du quartier. Le démantèlement de la fortification laisse place à une aire de cour et/ou de jardin qui, en dehors d’un aménagement non datable mais remontant sûrement à l’époque moderne (puits), n’évolue pas jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Les vestiges mis au jour permettent ainsi d’améliorer la connaissance et la compréhension du développement du bourg monastique entre les Xe et XIIIe siècles, mais aussi de suivre l’évolution de la plus ancienne paroisse urbaine d’Arras (la Madeleine) jusqu’au XVIIIe siècle.
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Arras (Pas-de-Calais). 6 rue Dubois de Fosseux, 2021
Archéologie de la France-informations, 2015
Faivre V., Calais, 166 à 198 rue des Quatre Coins, rapport de diagnostic, 2022
ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia, 2016
Adlfi Archeologie De La France Informations Une Revue Gallia, 2008
Rapport de diagnostic, 2009
Revue Archéologique de Bordeaux, 2024
Daulny L., Marck-en-Calaisis, Rue des Avocettes, rapport de diagnostic, 2020
Chronique Des Activites Archeologiques De L Ecole Francaise De Rome, 2014