Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2009, Elena Botsi
…
153 pages
1 file
L’arvanítika est une langue peu étudiée, bien qu’elle connaisse une grande expansion dans le territoire grec et porte une signification idéologique pour l’État grec moderne. Au centre de cette étude, se trouve le processus historique de nomination de la langue et de son peuple au long de leur histoire, qui s’accomplit à travers des rencontres interculturelles entre des groupes voisins, à différentes époques. Même s’ils figurent dans les mythes nationaux de l’indépendance de la Grèce, leur particularité linguistique rend leur grécité précaire. Dépourvu d’un statut officiel et d’une politique linguistique, l’arvanítika se transmet aujourd’hui à des nouvelles générations surtout par voie orale, sous des formes linguistiques traditionnelles ou bien nouvelles, forgées par les jeunes Arvanites avec une fonction emblématique.
En 1970 Roland Barthes publie « l’Empire des signes », en 1973, Akira Mizubayashi, jeune boursier japonais, est admis au Centre d’études pédagogiques de Montpellier, et s’inscrit au séminaire de Jacques Proust. Ils sont séparés par une génération et toute la distance entre début et accomplissement. Barthes est professeur au Collège de France, écrivain célèbre, le jeune Mizubayashi est en quête d’une voie. « Une langue venue d’ailleurs » date de 2012, après la mort de Barthes. S’il est intéressant de faire une lecture croisée c’est qu’elle permet de suivre des tracés insoupçonnés, un labyrinthe où les chemins s’évitent plus qu’ils ne se croisent, de faire jaillir une signification plus profonde, qu’une comparaison directe entre le disciple japonais et ses maîtres français n’aurait pu obtenir. Justement parce qu’il n’y a pas eu « d’échanges » entre les deux personnes.
Tansi. Comment le présenter ?... Te présenter cher Sony, puisque, comme dit mon ami franco-camerounais acteur, chorégraphe et danseur – et pas seulement de la tête –, James Carlès, depuis le jour où nous avons commencé à te lire ensemble à haute voix, et à éclater de rire ensemble de t'entendre parler, tu es pour nous une personne – c'est-à-dire un homme comme nous tous, « fait avec de la viande et du sang, porteur d'espoirs, de rêves, de folies, de peur », un homme de sueur et de salive. Comment te présenter ?... en tous cas, certainement pas en faisant une conférence. Pour les raisons que tu as toi-même dites devant les universitaires de la faculté des lettres et sciences humaines de l'Université Marien-Ngouabi de Brazzaville qui, justement, t'invitaient imprudemment à en faire une : d'abord, parce que les conférences sont « des machins du 20 ème siècle » et que « les races, les tribus, les classes, en un mot le coeur humain n'est pas au 20 ème siècle » ; ensuite parce que les conférences sont le fait d'intellectuels, c'est-à-dire « d'ustensiles de cuisine » que tu digères très mal. Parce que les conférences – nous sommes payés pour le savoir (et pour le faire) – visent bien, comme tu l'as dit, en tirant le plus grand nombre de mots à la seconde, à enseigner non pas à écrire, ou, ce qui revient au même, à exister, mais autant de comportements possibles face à l'écriture (face à l'existence) qu'il en faut pour susciter d'infinies polémiques et un brouhaha de thèses, d'antithèses, de synthèses et de doctorats à rédiger et à soutenir. Autant de manières de disserter l'existence sans écrire, au lieu de prendre la sienne entre les dents – dans tes mots : de s'en « frotter le coeur », de la « frotter crasseusement à celle d'en face ». A la conférence tu opposes et substitues l'adresse. La meilleure façon de te présenter serait alors peut-être de parler de toi en s'adressant à qui on parle « droit dans le fond de la culotte », comme tu dis encore, au lieu de leur parler de dos – et donc, de ne te citer qu'à condition que chaque citation ait la force d'une adresse et ne puisse jamais être l'occasion d'un charcutage intellectuel. Sony est Tansi, parce que la vocation du poète kongo, Marcel Ntsony ou Gérard-Philippe Tchicaya, est de perdre son nom français pour être U Tam'si : celui qui témoigne d'un pays, d'une terre. Ce qui n'a rien à voir avec une quelconque délégation ou représentation. Tansi n'est pas Senghor. Tansi n'est pas le nom d'un député noir au parlement des Blancs, ni d'un fétiche nègre dans un musée parisien. Ni Quai d'Orsay, ni Quai Branly. Mais de quoi témoigne Tansi ? De ce dont nous qui ne sommes pas kongo n'avons pas vraiment idée. Et si nous ne pouvons pas satisfaire ceux d'entre nous qui s'attendaient tout de même légitimement, vu les circonstances, à une dissertation sur la marque de fabrique de ce Sony Labou Tansi, savoir par exemple comment son réalisme merveilleux se positionne à l'égard des choses en soi, du réalisme spéculatif ou pas… parlons au moins du sujet annoncé dans le programme… ce dont témoigne d'abord Tansi c'est du fait que nous n'avons, ici, dans toute l'Europe, comme dans toute l'étendue du monde européanisé qui est partout le même ici, pas de plus dur traumatisme à vivre que celui de risquer de se faire couper la bistouquette par papa, de brailler jusqu'à l'épuisement parce que le maintien de l'ordre social veut qu'un braillard ne reste pas, comme partout ailleurs, accroché jour et nuit au sein de sa mère, au bras de ses tantes, à la tempe de ses oncles – de traumatisme plus terrible à se mettre sous le cerveau que celui de Cécile Münch : l'effondrement d'un pont de chemin de fer suisse construit par le même centralien qui fit dresser en bordure de Seine ce grotesque clou d'Exposition Universelle planté dans le coeur des peuples noirs auquel le poète Tansi, dans La troisième France, réserve deux vers définitifs : « Tu mens la Seine/Tu mens la Tour Eiffel ».
Grammaire structurale de l'amazighe -Le Nom, 2022
Analyse structuraliste et ffonctionnelle de la morphologie et de la syntaxe du Nom et de ses modalités et déterminants, en amazighe (Tachelhit_ Maroc).
Language for International Communication: Linking Interdisciplinary Perspectives. Volume 3, 2020
L'analyse de l'interlangue des apprenants lituaniens en FLE, dans la mesure où cette analyse se constitue à partir du corpus annoté (LPRATT), se focalise sur l'acquisition de l'adjectif qui s'adjoint au nom pour exprimer une qualité, une relation ou pour permettre à celui-ci d'être actualisé dans une phrase. Deux facettes de l'adjectif en tant que le constituant du SN seront analysées dans le corpus : la construction syntaxique et les catégories grammaticales, en prenant toujours en compte les constructions correctes, fautives ou incertaines. Les informations relatives à l'emploi général des différentes constructions lexicogrammaticales du SN sont importantes pour avoir l'image la plus nette possible de la construction typique et propre à la langue des apprenants. Ce type de données pourrait en outre constituer la base de diverses démarches scientifiques relatives à l'utilisation instrumentale de la langue dans la communication internationale et de l'étude de son acquisition. La connaissance des formes de SN employées dans la langue d'apprenants permet à l'enseignant de le comprendre, de l'analyser, de le corriger plus facilement.
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université Paris Descartes, 2019
collection « Res per nomen » (n° 7). Ce document est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons attribution / pas d'utilisation commerciale / pas de modification 4.0 international.
BENİM ADIM KIRMIZI - MON NOM EST ROUGE RENCONTRE DES ORFEVRES: ECRIVAIN – TRADUCTEUR – LECTEUR La technique raffinée et la description narrativisée auxquelles recourt Orhan Pamuk dans la confection de son roman Mon nom est Rouge, rappellent la technique utilisée par les orfèvres, les ciseleurs et les miniaturistes du XVIe siècle. Son roman peut, en effet, être considéré comme un roman de la peinture et de la miniature car l'auteur y allie parfaitement et habilement la description et la narration en présentant au lecteur un répertoire bien riche des œuvres d'art que furent les miniatures au XVIe siècle. D'autres facettes de ce roman (sociologique, historique, policier ...) qui prêtent à en faire une lecture plurielle, font l'objet d'étude de Mme İnal et de M. Kaya. Orhan Pamuk se retrouve, par ailleurs, classifié parmi de rares écrivains Turcs « exotique-ekphrastique » par ses riches descriptions narrativisées. Mots-clés: Orhan Pamuk, Mon nom est Rouge, roman polyphonique, lecture plurielle, narration multiple, miniature, art pictural oriental et occidental, ekphrasis, roman historique, roman sociologique, roman policier, roman d'amour. BENİM ADIM KIRMIZI – MY NAME IS RED MEETING OF EXPERTS: WRITER – TRANSLATOR – READER In structuring his novel, My Name is Red , Orhan Pamuk uses a refined technique and narrativised description that bring to mind a technique that goldsmiths, engravers and miniaturists used in the 16th century. His novel could be considered as a novel on painting and miniatures because the author perfectly and skillfully combines description and narration to present the reader a rich repertoire of works of art that were miniatures in the 16th century. Mrs. Inal and Mr. Kaya also studied other facets of this novel (sociological, historical, detective…) that provide possibilities for multilevel reading. Moreover, the rich narrativised descriptions, place Orhan Pamuk among the rare, “exotic-ekphrastic” Turkish writers. Key Words: Orhan Pamuk, My Name is Red, polyphonic novel, multileveled reading, multiple narration, miniatures, pictorial oriental and occidental art, ekphrasis, historical novel, sociological novel, detective novel, romance novel.
2021
Depuis Bogny (2006), Assanvo (2016), nous en savons un peu plus sur la formation du pluriel dans les langues kwa de Côte d'Ivoire. À titre d'exemple, en s'appuyant sur les recherches effectuées par Assanvo, on découvre que la pluralisation du nom en agni se fait souvent par l'adjonction d'un préfixe /N_/ au nom, selon que la racine consonantique de ce dernier a le trait sémantique [+lenis]. Cette prédisposition qui est le propre des parlers agni semble différente en aprô. En effet, compte tenu de l'instabilité (irrégularité) du morphème de pluriel, qui souvent se fait en [ɔ̰ ], [ṵ̀] ou [ı̰], il est possible d'opter pour des vestiges de classe nominale. Par ailleurs, la présente étude consiste à identifier le processus de formation du nom pluriel.
Alternative Francophone, 2023
Alternative francophone https://journals.library.ualberta.ca/af/index.php/af Une langue pour les dire : Enseigner les littératures autochtones dans un contexte d'enseignement exclusivement francophone
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Le Suspens. Revue Esquisse(s). Editions Kimé, 2019
Köln: Rüdiger Köppe Verlag, 2002.
… Durable: Leçons et Perspectives”, 1er au, 2004
Kristell Trego, ed., Rémi Brague (Paris, Archives Karéline), 2013
Revista Non Plus, 6 (12), 201-215. , 2017
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
Dictionnaire Montesquieu [en ligne], Catherine Volpilhac-Auger (dir.), ENS Lyon, février 2008, nouvelle édition, septembre 2013.
Contemporary French and Francophone Studies , 2007
Études littéraires africaines, 2011
Palimpsestes, 2000
Revue Annales du ptrimoine, 2006
Études et Documents Berbères, 2010
Innsbruck, 3 – 8 septembre 2007, 2010
« Sony Labou Tansi ou la dramaturgie africaine francographe à l’extrême : bref bilan vingt ans après sa mort » («Sony Labou Tansi ή η γαλλόφωνη αφρικανική δραματουργία στα άκρα: σύντομος απολογισμός είκοσι χρόνια μετά τον θάνατό του») , 2016