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2013, Decorum (Musee d'Art Moderne de la Ville de Paris and Skira Flammarion)
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Vers le milieu du xxe siècle, les tapissiers, les artistes, les marchands d'art et les conservateurs de musées entreprirent ce qu'ils qualifièrent de « renaissance » de la tapisserie. dans les années 1930, les manufactures nationales françaises et Marie cuttoli, marchande d'art et collectionneuse, commandèrent à des artistes contemporains de nouveaux motifs, plus modernes et plus abstraits, pour des tapisseries. Après la seconde Guerre mondiale, la tapisserie connut un essor spectaculaire avec l'organisation, en france comme à l'étranger, de centaines d'expositions montrant les dernières créations en ce domaine. le xixe siècle ayant vu la tapisserie décliner sous prétexte qu'elle imitait trop la peinture, on considéra que ces oeuvres réhabilitaient ce mode d'expression artistique. la promotion de ce renouveau de la tapisserie eut aussi, par ailleurs, d'importantes retombées politiques puisqu'elle contribua à restaurer, après guerre, le prestige d'une france qui redevenait ainsi un haut lieu de l'art moderne et du savoir-faire technique. ceux qui travaillaient à redonner vie à la tapisserie s'attachèrent à la présenter comme un art typiquement français, faisant de son renouveau un symbole du redressement du pays 1.
2016
Compiègne, Monsieur Philippe Bohuon, adjoint à l'animateur de l'Architecture et du Patrimoine et historien de l'art à l'office du tourisme et des congrès de Rennes métropole au service d'Art et d'Histoire, Monsieur Guillaume Kazerouni, conservateur au Musée des Beauxarts de Rennes, Madame Rossella Froissart, Professeure en Histoire de l'art contemporain à Aix-Marseille Université, Madame Béatrice de Chancel-Bardelot, pensionnaire à l'Institut national d'Histoire de l'Art, chargée du programme d'études des collections au Musée des Monuments français créé en 1795 par Alexandre Lenoir, la
2000
Lorsque Jules Guiffrey publie en 1912 son ouvrage intitule Les tapisseries du XIIe siecle a la fin du XVIe siecle dans la collection L'histoire generale des arts appliques a l'industrie du Ve a la fin du XVIIIe siecle, il organise son etude suivant deux axes qui sont un exact reflet des preoccupations des historiens de la tapisserie de l'extreme fin du XIXe et de la premiere moitie du XXe siecle. Le premier correspond a la composition des collections princiaires, nobiliaires et religieuses et le second a l'histoire des grands centres de production . Ces deux aspects de l'histoire de la tapisserie, qui s'entrecroisent dans l'etude de Guiffrey, se retrouvent dans toutes les publications de cette epoque. Des trois grands in folio fruits de la collaboration d'Eugene Muntz, Jules Guiffrey, et Alexandre Pinchart, publies entre 1878 et 1885, et consacres aux tapisseries francaises, italiennes et flamandes au volume de Georges Leyland Hunter publie en 1925 no...
L’allégorie dans l’art du Moyen Age. Formes et fonctions. Héritages, créations, mutations., 2011
composées durant la première moitié du V e siècle, n'est pas à l'origine de l'organisation du savoir en une série de disciplines, il en est sans nul doute le promoteur le plus célèbre et le plus important 1. En choisissant l'allégorie pour donner corps aux disciplinae que Mercure offre comme servantes à son épouse au moment de leurs noces, il assure à son texte une notoriété qui sera particulièrement forte au cours de la période carolingienne 2. Si les deux premiers livres sont consacrés à la narration du mariage du dieu Mercure avec la Philologie, transportée à cette occasion dans les cieux jusqu'au Mont Olympe, les sept livres suivant sont dédiés aux arts libéraux et s'organisent autour d'une description physique des allégories féminines comme de leurs attributs et d'un exposé sur l'histoire et les fondamentaux des différentes sciences. Défilent ainsi, sous les yeux des dieux assemblés pour les noces, la Grammaire, la Dialectique, la Rhétorique, la Géométrie, l'Arithmétique, l'Astronomie et la Musique. Les nombreux commentaires de l'oeuvre de Martianus, rédigées au cours de la période carolingienne, témoignent de l'attraction exercée par ce texte sur le monde intellectuel chrétien. Constituant les sept colonnes de la Sagesse divine pour Alcuin 3 les arts libéraux sont 1 « Reste que Martianus, s'il n'est pas le pilier du système médiéval du triuium et du quadriuium, en constitue évidemment l'un des piliers : son influence se marque particulièrement par la fortune des allégories qu'il a imaginées pour décrire chacune des uirgines/disciplinae […] », Martianus Capella, 2 ainsi compris, à la suite de Cassiodore qui encourage ses lecteurs « à lire l'exposé des sept sciences » 4 , comme une propédeutique permettant l'accès aux Ecritures. Constituant ce que les penseurs carolingiens nomment, à la suite de Boèce, le quadrivium (géométrie, arithmétique, astronomie et musique) et de ce qu'ils baptisent désormais trivium (grammaire, dialectique et rhétorique), les arts libéraux semblent avoir été un sujet de représentation dès le IX e siècle. Les rares images qui en ont été conservées se résument principalement à quelques dessins et enluminures 5 et à des descriptions poétiques de décors peints attestant de leur présence dans certains édifices 6. La mise en place d'une véritable tradition iconographique s'opère seulement à partir du XII e siècle 7. Les sculptures des voussures de la porte nord du Portail Royal de la cathédrale de Chartres 8 en sont l'exemple majeur qui impose une formule iconographique demeurant pérenne jusqu'à la fin du Moyen Âge. Les arts sont représentés trônant sous leur forme féminine tenant des attributs et étant accompagnées, sur les claveaux qui les précèdent, de leurs acteurs antiques. Bien qu'aucune liste canonique n'en ait jamais été dressée, la tradition picturale a imposé une suite restreinte de savants et de philosophes associés à chaque art. Ainsi la Grammaire est-elle
MODOS. Revista de História da Arte. Universidade Estadual de Campinas, 2020
The word “muralnomad” represents somewhat of a starting point: it was coined by Le Corbusier in 1949, and was considered to be the beginning of the renewal of the tapestry. However, Le Corbusier was not the only artist who showed a strong interest in this mode of art production in the post-war years of reconstruction. Following the extraordinary success of the exhibition organised in 1946 on “La tapisserie française, du Moyen Âge à nos jours”, a large movement popularizing the tapestry emerged. Yet, in actuality, the aesthetic of the woven wall, and the questions surrounding the quality of the mural, were heavily debated as early as the last decades of the 19th Century, and developed and spread later in the 1930s. It was during this earlier period that tapestries were seen as “mobile frescoes”, fulfilling the desire to renovate the private and public mural decoration. The postwar “Renaissance” cannot be understood without bringing into consideration the writings and the artworks that foreground the modern function of the woven medium long before the invention of Le Corbusier’s “muralnomad”.
Perspective. La revue de l’INHA - https://journals.openedition.org/perspective/6313, 2016
Au passage du XIXe siècle, la remise en question des frontières entre beaux-arts et arts appliqués rendent plausible une « renaissance » de la tapisserie. Les relations complexes que cet art entretient avec la peinture, l’architecture et, à partir des années 1960, la sculpture, sont vivement discutées, dans une recherche inlassable des lois qui en consacreraient l’autonomie esthétique. Muralité, structuration colorée de la surface, significations symboliques, qualités fonctionnelles ou création d’un environnement spatial : c’est à partir de ces critères que les productions du passé sont appelées à dialoguer avec , resserrant les liens avec certains courants de l’art moderne – Ecole de Paris, modernisme et art conceptuel. En France, le prestige de la tradition transmise par les manufactures nationales et par les ateliers creusois maintient le renouveau à l’intérieur des limites d’un rapport hiérarchique peintre-lissier qui se manifeste par l’essor extraordinaire de la production des années 1950 et 1960. En Allemagne, dans les pays de l’Europe de l’Est et aux Etats Unis, le paradigme pictural laisse la place à une réflexion qui, partant des pratiques du Bauhaus, replace paradoxalement le medium textile au sein du champ des « beaux-arts ».
Lumen, 2007
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Arts et artistes du Nord à la cour de François Ier , 2017
Un aperçu critique des achats de tapisseries flamandes par François Ier de France
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In Situ Revue Des Patrimoines, 2010
Revue Dire - Volume 24 - Numéro 1 - Hiver 2015, 2015
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La littérature d'art: Entre critique …, 2010
Jeu Revue De Theâtre, 2003
Spirale Arts Lettres Sciences Humaines, 2012
Technè : La science au service de l’histoire de l’art et des civilisations, 2002
L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, 2006
Les cahiers de l'École du Louvre, 2019