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Le regard d'Hérodote sur le phénix

2013, L. Coulon, P. Jouanna, Fl. Kimmel (éd.), Hérodote et l'Égypte. Regards croisés sur le livre II de l'Enquête, Actes de la journée d'étude du 10 mai 2010, CMO

Key takeaways

  • Pour la forme et la taille du volatile, le brassage des sources égyptiennes aboutit à un résultat assez homogène : depuis le Moyen Empire, le bénou est le plus souvent un grand héron gris cendré au chef doté d'une aigrette, l'ardea cinerea, oiseau sédentaire et migrateur, plus rarement l'ardea purpurea, oiseau uniquement migrateur 5 ; quelques variantes anthropomorphiques à tête de héron sont également attestées, dont une momiforme 6 ; le bénou est parfois intégralement humain, trônant ou momiforme et debout 7 ; le temple de Médinet Habou nous offre un exemple dans lequel le bénou a un corps humain et une tête de faucon surmontée du disque solaire 8 ; enfin, sur un sarcophage conservé à Cambridge, un bénou à corps humain serait selon le LGG doté d'une tête qui ressemble à une abeille, mais cette information doit être vérifiée sur l'objet 9 .
  • Le motif du soleil mort, qui associe le bénou tant à Rê qu'à Osiris, s'exprime notamment dans la vignette du chapitre 17 du LdM par l'intercalation de l'oiseau 29.
  • » Le bénou s'intègre par ailleurs dans la vignette du LdM 110, qui a trait à la vie future du mort bienheureux : « Paroles dites par N. quand il adore la corporation divine qui est dans la Double Campagne des Félicités.
  • Un long paragraphe du logos est consacré à la complexité et à l'ampleur des efforts fournis par le jeune phénix pour ensevelir son père.
  • Cet aromate est dans le cas présent réservé à l'usage funéraire : le jeune phénix du logos en enrobe son père défunt pour le transporter et l'ensevelir.