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2014
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« Béhémoth », in Dominique Lanni (dir.), Bestiaire fantastique des voyageurs, Paris, Arthaud/Flammarion, 2014, p. 53-55.
Mélancolie, Scepticisme et écriture du pouvoir à l'âge baroque, Chapitre VI, 2014
Ici, nous envisagerons la manière dont le contenu de Béhémoth figure indirectement le drame baroque – attendu que le dialogue constitue le récit du Long parlement, au XVII e siècle, dans l'Angleterre des guerres civiles, dont les péripéties évoquent celles des Trauerspiele de la période – et la manière dont le dialogue élabore des solutions figurant elles-mêmes, indirectement, des solutions au Trauerspiel linguistique, institutionnel, juridique et subjectif de l'âge baroque. Comme la plupart des drames baroques, le contenu du dialogue de Béhémoth se signale essentiellement par une structure qui tourne à vide, avec son cortège d'intrigants, de rivaux, de dupes, de morts (un roi et un grand nombre d'anonymes), et son cortège de significations incertaines, fluctuantes sinon spectrales, pointant vers un temps catastrophique ou vers la répétition de la catastrophe, au sein d'un mauvais « infini » qui désigne en vérité un mauvais théâtre, celui des "saints", de ces Puritains qui se disent républicains mais dont les discours, les énoncés, les définitions et le concept de représentation politique sont, selon Hobbes, les plus trompeurs qu'on puisse imaginer.
matériaux de construction, ensemble des matériaux utilisés dans la construction comprenant aussi bien les granulats, le ciment, les briques, les tuiles, les profilés en acier, le bois, le plâtre et le verre que les pointes, les vis, les dispositifs d'aération ou encore les installations sanitaires. Certains de ces matériaux doivent être travaillés avant emploi. Ainsi avec du ciment, du sable, du gravier et d'autres granulats mélangés à de l'eau, on obtient du béton. introduction Historique Les Romains connaissaient déjà une forme de béton, mais son principe fut perdu jusqu'à sa redécouverte en 1756 par l'ingénieur britannique John Smeaton. Popularisé depuis le XIX e siècle, notamment grâce au ciment de Portland et à Louis Vicat en France (à Grenoble), le béton de ciment est, à l'heure actuelle, le matériau de construction le plus utilisé Le pont du Jardin des plantes de Grenoble, premier ouvrage au monde en béton coulé, construit en 1855 par Joseph et Louis Vicat Définition Du Béton : Matériau de construction formé par le mélange de ciment, de granulats et d'eau, éventuellement complété par des adjuvants' et des additions. Ce ni qui est mis en place sur le chantier ou en usine à l'état plastique peut adopter des formes très diverses parce qu'il est moulable; II durcit progressivement pour former finalement un monolithe. Selon sa formulation, sa mise en oeuvre et ses traitements de surface ses performances et son aspect peuvent considérablement varier Composition du béton Le béton est un matériau composite obtenu en mélangeant un ensemble de constituants. •Sa composition a une profonde influence sur ses caractéristiques. •L'étude de laformulation est fondamentale pour mettre au point le béton approprié. •Le choix de la méthode de fabrication dépend de la nature du chantier et du type de béton voulu les composants du béton Ciments, eau, granulats, adjuvants •Les granulats Le granulat est constitué d'un ensemble de grains minéraux qui selon sa dimension se situe dans une des 7 familles. (sables, graves,...) Leur nature, leur forme et leurs caractéristiques varient en fonction des gisements et des techniques de production. Le ciment Le ciment est un des composants essentiels du béton. Agissant comme une colle, il permet d'agréger les différents constituants du béton.
NOTES DE LECTURE: UN CHEMIN DES BÉATITUDES, 2018
La parution d'un nouveau livre suscite toujours un réel plaisir, surtout lorsque le livre est vraiment nouveau. Un chemin des béatitudes du Père Dieudonné MBIRIBINDI, SJ constitue une nouveauté dans son écriture, celle de l'histoire passionnante d'un homme au parcours exceptionnel, devenu, tour à tour, abbé, jésuite, évêque et martyr et qui ne laisse personne indifférent.
Uneautretentative importantefutcelleconsignée dans le livre d'Esther,au tempsderoiAssuéruslorsqueHaman,undegranddignitairesduroidemande auroi du promulguer un édit qui demandait l'exécution de tout Juif où qu'il se trouvait dans l'Empirecar,disait-il,lesjuifsrefusaientdevénérerleroi.Esther,larègnesauvelepeuplegrâceàsoninterventionauprèsderoi,enrisquantsaviecarilétaitinterditdevoirleroisaufàsademande.Leroitrouveà l'occasionquesareineétaitunejuive. Plus tard, quelquessièclesaprèslareconstructiondusecondTemple, par conséquentpendantlapériodededeuxièmeTemple, suite aux conflits entre Juifs judaïsant et Juifs hellénistes, la situation devint si critique que le roi Antiochus IV fut contraint d'envoyer des troupes pour rétablir l'ordre. Rien n'y fit. Le monarque se résolut à décréter une mesure extrême, inouïe : puisque les deux camps, "hellénistes" et juifs judaïsants, se livraient à un combat, au nom de la Loi, il décida d'abolir l'usage de celle-ci (168 av J.C.). C'est ce qu'on nomme habituellement "l'édit de persécution" qui eut pour conséquence une radicalisation de la révolte … 5 Le Temple est ensuitedédié à Zeus Olympus ,blasphèmemettant à l'épreuve l'identité religieused'Israël. En70ap.J.C.,alorsqueRomedétruitcesecond Temple,lesJuifs sont éparpillés danslemonde entier.C'estensuitel'église chrétiennequi,voyantenIsraëllepeuple déicide,lepersécuterapendantdes siècles.Lapersécutionculminera avec la Shoah,pendant la Deuxième Guerre Mondiale,aveccequeles Nazis avaientappelé "La Solution Finale", laplusrécentedes tentativesd'exterminerlepeuplejuif,labarbarielaplusmonstrueusedel'histoirehumaine. Pourquoi ce peuple n'a pas disparu ou perdu complètement son identité? Pourquoi ce peuple est resté, toujours singulier,bien que très intégré dans les pays où il demeure,assimilémaisgardantsonidentité? L'élément principal est sans doute le fait que le peuple juif est porteur d'un monothéisme quatre fois millénaire. C'est le peuple de la Révélation divine, le peuple de l'Alliance, révélationetalliancequece peuple éluavait 5Jean-ChristianPetitfils,Jésus,o?94 transmises de génération en génération àsesdescendants, par leur écrits sacrés. Chateaubriand remarquait: " Pénétrez dans la demeure de ce peuple, vous le trouverez dans une affreuse misère, faisant lire un livre mystérieux à leurs enfants qui à leur tour, le feront lire à leurs enfants. Ce qu'ils faisaient il y a cinq mille ans, ce peuple le fait encore." 6 Cefaisant,lesJuifsnefaisaientquerespecterlescommandementsdel'Eternel inscritesdansleurstextestelqueprésentésen: Deutéronome 6: 4Ecoute,Israël:YahvénotreDieuestleseulYahvé. 5TuaimerasYahvétonDieudetouttoncoeur,detoutetonâmeetde touttonpouvoir. 6Quecesparolesquejetedicteaujourd'huirestentdanstoncoeur! 7Tulesrépéterasàtesfils,tulesleurdirasaussibienassisdanstamaisonquemarchantsurlaroute,couchéaussibienquedebout; 8tulesattacherasàtamaincommeunsigne,surtonfrontcommeun bandeau 9tulesécrirassurlespoteauxdetamaisonetsurtesportes. 10LorsqueYahvétonDieut'auraconduitaupaysqu'ilajuréàtes pères,Abraham,IsaacetJacob,detedonner,auxvillesgrandeset prospèresquetun'aspasbâties, 11auxmaisonspleinesdetoutessortesdebiens,maisonsquetun'as pasremplies,auxpuitsquetun'aspascreusés,auxvignesetauxoliviersquetun'aspasplantés,lorsdoncquetuaurasmangéetquetute serasrassasié, 12garde-toid'oublierYahvéquit'afaitsortirdupaysd'Egypte,dela maisondeservitude. 6Chateaubriand,itinérairedeParisàJérusalem,p/245 13C'estYahvétonDieuquetucraindras,luiquetuserviras,c'estpar sonnomquetujureras. Voicilesparoles,lesmitzvot,lescommandementsquiontjalonnéslaviedu peupleéluaulongdessièclesetdesmillénaires. Jacques Attali affirme que le peuple juif est le seul peuple qui a perpétué l'écriture, le seul peuple où l'enseignement de l'écrit était inscrit dans ses loiset ses pratiques .La première des pratiques, celle qui détermine le reste, était d'apprendre. Et d'abord apprendre à lire et à écrire. «Aucune autre communauté humaine ne s'est ainsi donnée, depuis trois milles ans, sans interruption, cette mission. Apprendre à lire et à écrire de ses parents, apprendre à lire et à écrire à ses enfants, apprendre eu même temps les prières, les histoires bibliques… apprendre à douter et à questionner, à réfléchir, etc. 7 Un fait unique, évoqué par le même auteur, est que la langue hébraïque aper-durégrâceàlafidélitédupeupleetsonattachementàlaTorahetparconsé-quentàsonDieu.Carc'estainsiqu'elleaétéàlafoiscalligraphiéeetlueau longdessiècles.Maisilyaeutrèspeud'écrivainsayantécritdanslalangue hébraïquependantlapremièrepartiedelaMoyenAge,etcelapeutêtreattri-buéaufaitquelesJuifsavaientétédurementpersécutéssurtoutparl'Eglise. Pendantpresquedix-huitsiècles,l'Hébreuaétéplutôtparlédanssesdérivés telqueleLadino,leJudéo-arabe,etsurtoutleYidishquiadonnéunelittéra-tureassezimportantequiresurgitpendantleXVIIèmesiècleaveclerenouveau durêvesioniste. Ce peuple, éparpillé sur tous les méridiens du monde, devint doncau bout de presque vingt siècles d'errancelepossesseurd' un état souverain. DanssonarticlesurleJudaïsmepubliédansl'EncyclopédiedesReligions,Ré-gineAzria,citel'historien Solo W. Baron ,selonqui:«le patrimoine de la religion était essentiel pour les Juifs parce qu'ils leur avaientlongtemps manqué les autres éléments qui constituent un peuple, à savoir le territoire. 8 .Le peuple juif a une histoire unique qui n'est comparable à aucune autre dansl'histoi-7JacquesAttali,DictionnaireAmoureuxduJudaïsme,p.23 8RégineAzira,EncyclopédiedesReligions,p.559 9MireilleHadasLebel,3000andsd'histoire,P:201. 10MarekHalter,L'OdysséedepeupleJjuif,p.17 Lestablettessurlesquelleslespremiersrécitsontétéfixésontdisparu. » Quantàcestextes,elles'interroge:…doivent-ilsêtreconsidérés commedesversionsdedeuxième,voiredetroisièmeouquatrième maind'unoriginalàjamaisperdu?Vénérableparsonorigineaussi lointainequ'obscurelaBiblequenouslisonsaujourd'huiestleproduit destraditionsfusionnéesappartenantàdesépoqueséloignées lesunes desautres,échelonnéssurplusieurssiècles. 11 L'hypothèsed'unedatationhautedestextesestsoutenueparceux-làmême quiplaidentpourunedatationbasse(périodeduSecondTemple),telquel'his-torienitalienMarioLiverani.Cedernierreconnaitqu'ilyadespreuvesdansles textesquilesplaceraientdansunepériodebienplusancienne.Liveraniesten effetobligédereconnaitrequelecinquièmecommandementduDécalogue «laisseentrevoirunedatetrèsélevée,auIIèmemillénaire,etdoncson existencedèsl'époquedelasociététribale;cettedatationpourrait s'étendreauDécaloguetoutentier. Eneffet,laformeapodictique[du commandementquienjointd'honorersonpèreetsamère]renvoieà un ensembledenormesmoralesdecomportement,àunstadelogique quiprécèdelecontentieuxjudiciaire,ouenfaitabstraction. Ceciest unautremotifpourconsidérerleDécaloguecommeuntexteprobablementtrèsancien,dégagédetoutactivitéjudiciairequicomporterait desréférenceshistoriquesprécises. 12 MirceaEliadeplaidepourunedateautourdeXèmesièclepourlePentateuque. 13 EtdesdatesplustardivespourlesautrespartiesdeTaNak,lesder-niersécritsenvironsIIèmesiècleavantJésusChrist.
Le cloisonnement spatial de la ville de Beyrouth, renforcé par des années de guerre, s'explique par des contraintes dues au site et surtout par des apports démographiques de confessions différentes qui, depuis le milieu du XIX e siècle, n'ont cessé de croître et ont entraîné des urbanisations divergentes.
L Homme, 2012
© École des hautes études en sciences sociales LE 21 AOÛT 2004. Deux touristes jordaniens musulmans sunnites, un enfant, Muhammad al-Hawadi, et son père, pénètrent dans l'église de Béchouate, un village maronite de la plaine de la Bekaa (Liban). Ils sont accompagnés d'un ami de la famille, chrétien maronite. L'objet de leur visite n'est pas religieux : ils ne sont pas là pour prier, mais pour visiter une église de petite dimension construite en 1830. Ils consacrent quelques minutes à l'observation de chacun des objets du décor : un tableau de l'Immaculée Conception, copie de l'oeuvre de Murillo, un autel encadré par deux statues de la Vierge et une pierre de granit rose posée dans une vasque. Ils maintiennent la distance qui sied aux touristes respectueux. Ils ne touchent rien et se contentent de chuchoter quelques questions sur les lieux : « D'où vient cette pierre ? », « À quelle date le tableau at -il été peint ? ». Cependant, l'enfant devant une des statues pose deux autres questions dissonantes. « 'Ammo [litt : "Oncle"] François », demande-t-il à l'ami de son père, « qui est cette femme qui me sourit ? ». Puis, il formule une demande d'explication plus rationnelle : « Cette statue est-elle électriquement animée ? ». Ces interrogations constituent le point de basculement de la situation. Dans un premier temps, l'ami-guide répond qu'il ne s'agit « que d'une statue de plâtre, qui ne bouge, ni ne sourit », mais, s'approchant, il perçoit un mouvement du chapelet passé autour des mains jointes de la représentation. Un fidèle, originaire du village, CONTEMPORANÉITÉS
« Perspectives ouvertes par Gustave Chpet dans le domaine de la sémiotique » (« Gustave Chpet et la sémiotique. Actualité de sa pensée »), in M. Costantini (dir.) Glissements, déplacements, décentrements. Pour un dialogue sémiotique franco-russe , 2012
Dans le domaine de la sémiotique proprement dite, comme dans celui de la philosophie du langage, la spécialisation de plus en plus grande a conduit à la diversification des problèmes et des perspectives, ainsi qu’à la multiplicité des domaines investis, à tel point que l’on en vient à se poser la question de la tâche réelle de la sémiotique, et à se demander si elle ne pourrait pas être trouvée, là aussi, dans la réintroduction d’un élément subjectif qui permettrait de rattacher des perspectives ou des instances jusqu’ici considérées comme distinctes ou séparées (par exemple l’organisation interne du discours et l’énonciation, ou encore le point de vue de l’ « énonciateur » et de l’ « énonciataire »). Dans tous les cas, il s’agit de chercher à se positionner de façon nouvelle, non plus dans une discipline, mais dans le lieu qui fonde l’interdisciplinaire, et de rétablir pleinement la fonction méthodologique de la sémiotique, tout en évitant les cloisonnements disciplinaires qu’elle a connus au cours de son développement. Ici aussi s’ouvrent des perspectives que la reprise en compte de certains éléments, enfouis dans des origines oubliées, pourraient permettre d’éclairer. La confrontation, d’une part, de ce qu’était la sémiotique (ou sémiologie) à ses débuts (avec F. de Saussure : « science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale ») et de ce qu’elle est devenue (en particulier à travers la théorie du sens de C.S. Peirce), et, d’autre part, de réflexions comme celles de G. Chpet, surgies dans un contexte culturel différent, puis ensuite oubliées, peut nous permettre de trouver, dans ce que nous pouvons appeler les « origines de la sémiotique », des éléments correspondant aux exigences actuelles de renouvellement.
Bernhard-l'ermite, c'est à peine un jeu de mots. On imagine un écrivain dans sa coquille, petite maison mobile qu'il trimballe au fond des profondeurs sous-marines. Ce bernard-l'ermite n'aurait pas eu de chance. Il aurait été condamné à se mouvoir sans cesse d'une coquille à l'autre. Il aurait été un écorché vif, un supplicié dont l'épiderme porterait sans cesse les stigmates de douleurs anciennes. Les enfants aiment les bernard-l'ermite. On peut se demander pourquoi. Que fait l'enfant sur la plage ? Il prend le crustacé, s'amuse à explorer les replis de la coquille. Il la remet à l'eau, le plus souvent dans un bassin à marée basse, pour voir si ledit crustacé est vivant. L'attente est longue, l'enfant attentif. Il scrute l'intérieur de la coquille. Il espère voir les pinces pointer, puis se rétracter. Mais le bernard-l'ermite ne sort pas de sa coquille aisément. Alors l'enfant quitte le bassin, s'en retourne à la plage, oublie le crustacé.
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La Revue de Médecine Interne
in R. Goulet (ed.), Dictionnaire des Philosophes Antiques, vol. IV, París, CNRS, 2005, p. 401-407, 2005