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2012, Bulletin d'analyse phénoménologique
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41 pages
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À Robert Brisart Les significations sont, en premier et essentiellement, des significations du langage. (Quine, Relativité de l'ontologie et autres essais 1 .)
2004
Élisabeth Pacherie autres. Les états mentaux sont alors susceptibles d'être définis fonctionnellement, par leurs causes et les effets qu'ils produisent. De telles analyses sont loin d'être triviales, mais si l'on admet que les états mentaux peuvent être caractérisés par le rôle causal qu'ils jouent, les expliquer revient à expliquer comment ce rôle causal peut s' exercer. En principe, on peut donner cette explication en montrant comment des mécanismes neurophysiologiques réalisent ces fonctions causales.
dans S. Richard (éd.), Analyse et ontologie : Le renouveau de la métaphysique dans la tradition analytique, Paris, Vrin, 2010, p. 39-70.
Études phénoménologiques – Phenomenological Studies, 2017
Le présent texte a trait à la conscience et à l'intentionnalité. L'objectif poursuivi est de montrer l'intérêt d'une approche phénoménologique de l'intentionnalité. Je présenterai quelques arguments supportant l'idée que cette approche est supérieure à une autre approche, aujourd'hui prépondérante, que je qualifierai d'intentionaliste. J'entends par « intentionalisme » l'idée que l'intentionnalité est -en un sens qui sera précisé dans la suite -plus fondamentale que la phénoménalité, et que la meilleure manière de décrire les faits intentionnels et phénoménaux est en conséquence de le faire au moyen de verbes intentionnels. Inversement, l'approche phénoménologique visée ici repose sur l'idée que la phénoménalité est plus fondamentale que l'intentionnalité, et que la meilleure manière de décrire les faits intentionnels et phénoménaux est en conséquence de le faire au moyen de termes d'apparence. C'est là, selon moi, le point de vue de Brentano et des brentaniens, exprimé emblématiquement par cette formule de la Psychologie du point de vue empirique : « Au sens où nous employons "représenter", "être représenté" équivaut à "apparaître". » (Brentano 1973 : 114) Comme aucun des arguments présentés ici en faveur de la seconde approche n'est vraiment concluant, ce texte restera de nature interrogative et programmatique.
DoisPontos, 2023
Dans cet article, l’auteur met en question l’une des thèses les plus répandues au sein de l’école phénoménologique, celle du caractère intentionnel de la perception. Sans nier que la perception puisse avoir des aspects intentionnels (elle est liée à l’attention, elle inclut parfois des croyances qui sont des attitudes intentionnelles), il soutient que la perception ne consiste pas en une relation intentionnelle au monde. En effet, l’intentionnalité est une caractéristique de l’esprit qui n’est pas intelligible en dehors d’une forme de représentationnalisme. Or, comme Heidegger l’a suggéré à travers son concept d’être-au-monde, et comme y ont insisté aussi Merleau-Ponty et Erwin Straus, la perception est plutôt une relation intrinsèquement corporelle au monde, et au monde lui-même, c’est-à-dire au monde tel qu’il existe indépendamment de l’esprit et par-delà toute représentation que je pourrais m’en former. Seule une telle approche peut rendre justice à nos intuitions à la fois ordinaires et philosophiques au sujet du monde perçu, et elle nous conduit à adopter une variété de réalisme phénoménologique.
Philosophiques, 2008
Dans son article portant sur le problème de la conscience et sur le fossé explicatif 1 , J. Nicolas Kaufmann présente d'intéressantes contributions à la discussion des caractéristiques qualitatives des expériences subjectives (ou à la première personne) des phénomènes mentaux. Essentiellement, le problème du fossé explicatif émerge du fait que, d'un côté, les caractéristiques qualitatives semblent jouer un rôle causal dans les actions humaines alors que, de l'autre, aucune référence conceptuellement satisfaisante à ces éléments ne semble convenir à l'intérieur des structures explicatives. En effet, les demandes d'objectivité associées à ces structures paraissent ne pouvoir être rencontrées par les expériences qualitatives en raison de leur caractère subjectif. Par conséquent, il y a un fossé entre les qualités de l'expérience subjective et l'explication psychologique de l'action humaine acceptable dans un cadre physicaliste. Kaufmann admet la formulation de ce problème telle que proposée par Josef Levine 2 . * J'aimerais exprimer mes remerciements à Carlos Eduardo Nogueira Loddo (UQTR) pour ses commentaires extrêmement utiles sur des versions antérieures de cet article. Ses observations stimulantes m'ont aidée à présenter mes thèses de façon plus claire, surtout en ce qui regarde les questions conceptuelles. Il m'a aussi aidée à formuler une interprétation précise (dans ce qu'il y a de pertinent pour la présente discussion) de la perspective proposée par Kaufmann avec qui il a travaillé étroitement, traduisant beaucoup de ses articles en portugais (incluant celui qui est commenté ici). Pour la révision anglaise du présent texte, je tiens à remercier Mário Nogueira et André Fuhrmann.
Bulletin d’analyse phénoménologique VI 8, 2010 (Actes 3), p. 162-191.
Abstract : Les relations intentionnelles posent une difficulté que l’on peut formuler sous la forme d’un trilemme. Les trois thèses qui suivent sont incompatibles quoique chacune semble plausible : (1) Une relation intentionnelle (comme penser, chercher, aimer) est une relation entre un sujet et la chose visée par cette relation. (Par exemple, si je cherche la tour Eiffel, il y a une relation entre moi et la Tour Eiffel.) (2) Il n’y a de relation que si les relatés existent. (3) Il arrive que la chose visée par une relation intentionnelle n’existe pas. (Par exemple, je peux penser à une montagne d’or.) On verra que la thèse qui, du point de vue du sens commun, semble la moins coûteuse à rejeter, est (2). Je montrerai que rejeter (2) tout en conservant (1) et (3) conduit à une forme de meinongianisme que j’appellerai meinongianisme de sens commun (car il se présente comme la solution du sens commun au trilemme de l’intentionnalité). Toutefois, je montrerai que, malgré son attrait apparent, cette approche est en fait intenable : rejeter (2) ne permet pas de maintenir (1). On pourrait alors être tenté par une autre solution du trilemme : rejeter (1) tout en conservant (2) et (3). Je montrerai là aussi les limites de cette approche et plaiderai finalement pour une solution mixte : rejeter à la fois (1) et (2), ce qui combine les avantages des deux solutions et mène à une forme de meinongianisme frégéen (notamment défendu par Edward Zalta) où l'on distingue deux types d'objets, les objets ordinaires et les objets conceptuels, ces derniers jouant le rôle de relata pour les relations intentionnelles et constituant un domaine d'objets meinongiens.
Philosophiques, 2007
Comme l'a maintes fois souligné Jerry Fodor, il existe une différence épistémologique patente entre les sciences cognitives et les autres sciences de la nature. Depuis la révolution scientifique, les sciences de la nature ont renoncé à expliquer et prédire le comportement des particules élémentaires, des atomes, des molécules, des cellules et des étoiles en leur attribuant des perceptions, des émotions, des intentions, des croyances et des désirs. Mais, depuis la « contrerévolution » anti-béhavioriste qui leur a donné naissance au milieu des années 1950 2 , contrairement à la physique, la chimie et la biologie moléculaire (mais comme les sciences humaines et sociales), les sciences cognitives expliquent et prédisent certains comportements humains en attribuant aux agents des représentations mentales possédant un contenu ou ce que Franz Brentano nommait l'« intentionnalité ». Non seulement un agent humain est supposé former des représentations mentales, mais de surcroît certains de ses gestes sont supposés dépendre causalement du contenu de ses représentations mentales. Au début des années 1990, à la suite de Fodor et Dretske, cette asymétrie entre les sciences cognitives et les autres sciences de la nature m'est apparue comme une raison suffisante pour m'engager dans le programme métaphysique dit de « naturalisation de l'intentionnalité ». Naturaliser l'intentionnalité, c'est chercher à concilier le réalisme intentionnel avec une ontologie moniste physicaliste. S'engager dans ce programme, c'est assumer deux tâches. En conformité avec le monisme physicaliste, la première tâche consiste à indiquer la voie d'une réduction de l'intentionnalité d'un agent à des propriétés physiques, biologiques ou computationnelles (elles-mêmes non intentionnelles) de son cerveau et de son corps. Conformément aux exigences du réalisme intentionnel, la seconde tâche consiste à montrer que l'intentionnalité des représentations mentales d'un agent n'est pas dépourvue d'efficacité causale dans la production de ses gestes corporels 3 .
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Revista online della Fondazione Centre Studi Campostrini, Vol 2, Anno 2012 Interrogazione sula fenomenologia di Jan Patocka
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Philosophie (Editions de Minuit), 2015
Annales Medico Psychologiques Revue Psychiatrique, 2011
Bulletin D Analyse Phenomenologique, 2010
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Marmasse, Gilles
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Le cercle herméneutique, 2014
Rivista di Filosofia Neo-Scolastica, 2019
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