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140 pages
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Atelier Médicis website, 2020
Avec ce nouvel exercice de conversation, réalisé dans le cadre de ma résidence d’écriture aux Ateliers Médicis à Clichy-sous-Bois (banlieue de Paris), et qui fait écho à celui que j’avais produit avec Joachim Ben Yacoub en 2019 (Variations Décoloniales), je tente de poursuivre mon exploration critiques des pratiques artistiques et culturelles aux marges des institutions, ici dans le contexte d’une banlieue populaire. En parcourant les mangroves de formes culturelles de faible intensité, fragiles et sans nom, je tente d’opposer quelques motifs à la stratégie de mise en spectacle des corps minoritaires et à leur consumation. Et je reviens aussi sur un récit possible de mon propre parcours qui m’amène à examiner les formes de la veillée.
Thaêtre, 2018
Dans le champ des arts de la scène, le mot énergie est paradoxalement incontournable : souvent spontanément utilisé par de nombreux praticiens, chercheurs et critiques pour qualifier une réalité sensible que la langue peine à saisir, il est par là même suspecté de n'être qu'un mot-valise désuet et teinté de mysticisme, que l’on gagne donc à exclure des usages. C’est précisément la persistance et la résistance du terme qui nous confronte à l’urgence de l’étudier : en proposant un protocole de recherche à même de confronter visions, vocabulaires et pratiques de l'énergie, il s’agit de rendre au terme sa richesse et son potentiel opératoire pour une pensée des pratiques et processus de création. Travailler à l'étudiabilité de l'énergie consiste donc pour nous à hisser cette notion hors des limbes, hors de la confortable (?) fange que constitue son aura aux atours mystiques, afin de lui rendre un vocabulaire pour la dire, des concepts pour l'étudier, des pratiques pour la travailler. « L’invisible en jeu », dans la veine de l’anthropologie écologique – c’est-à-dire incarnée et située – développée par Tim Ingold, fait du corps du chercheur-praticien le creuset et l’outil d’une recherche qui ne distinguerait pas « la matérialité des sens » de « l’idéalité du sens », pour reprendre les termes d’un autre anthropologue, François Laplantine.
Rapport réalisé à la demande de l'ONPES. Co-auteurs: Elodie Alberola, Nelly Guisse. Sous la direction de Sandra Hoibian. « Le constat probablement le plus marquant de l’investigation est l’ampleur du sentiment d’invisibilité sociale. La moitié des Français estiment être confrontés personnellement « très souvent » ou « assez souvent » à des difficultés qui ne seraient pas considérées par les pouvoirs publics ou les médias. »
2001
Après l'attaque du 11 septembre les États-Unis ont battu le rappel du monde entier pour combattre le soi-disant terrorisme international. Dans les faits, ils ont, tout seuls, déchaîné une campagne militaire contre l'Afghanistan et une opération globale d'espionnage. L'attaque sur le sol américain, prise en elle-même, est certainement du terrorisme, comme prise en elle-même, l'attaque contre l'Afghanistan est certainement la guerre. D'où quelques théorisations sur les conflits soi-disant asymétriques. L'attaque terroriste qui exposa à quel point est vulnérable le géant impérialiste serait asymétrique; l'opération de guerre de la puissante "Amerika" contre les "masses islamiques opprimées" serait asymétrique. Pour nous, une asymétrie réelle existe seulement entre la puissance des États-Unis, celle des leurs concurrents Europe et Japon et celle des bourgeoisies émergentes dans le reste du monde, islamistes ou moins.
2004
Resume : L’auteur s’interroge sur les raisons de privilegier dans les evaluations paysageres une des trois composantes du paysage (matiere, aspect, percu). Il souligne que les scientifiques preferent travailler a partir du paysage matiere (plus « objectif » et plus « stable ») en negligeant souvent que, dans l’action meme d’evaluer, les representations et les ordres de valeur sont omnipresents ; l’invisible prenant le pas sur le paysage visible. Mots cles : Paysage, Perception, Evaluation des paysages, Epistemologie
MONDE INCONNU, 2018
It was in 1646/1647 that a young independent and rich English student, destined to become an undisputed learned chemist, wrote letters to various correspondents in which he alluded to a group of learned men whose company he praised and which meet regularly: the Invisible College. The story is little known in France but was recently unveiled. Since then, several groups of researchers claiming to be scholars of an unorthodox specialty have claimed the same approach in a cenacle, unfortunately not philanthropic but rather used for their benefit, to recuperate the secret side and exploit it for their benefit: exactly the opposite of the original spirit of the Invisible College! It was in the field of ufology in France and America in the 1970s and, more recently, in that of Forteanism in Great Britain that this "recuperation" was observed.
Annales De Bretagne Et Des Pays De L Ouest, 2002
1995
Le regard invisible carl havelange chercheur qualifié au F.N.R.S. Qu'est-ce qu'un historien peut bien être venu faire dans cette assemblée de théoriciens? La communauté scientifique à laquelle il appartient se dit en général rétive à la théorie. Et lorsque malgré tout un problème plus théorique ou plus spéculatif leur est posé, les historiens adoptent l'attitude du lapin de Lewis Caroll: ils passent en courant et en disant à haute voix: "Oh, là, là! Oh, là, là! Je vais être en retard!". En retard pour quel rendez-vous? Mais celui de la contingence, bien sûr, et des choses telles qu'elles se donnent à voir; là, tout au fond du terrier, dans la poussière des archives et des bibliothèques, là où le temps s'est déposé en couches généreuses et où l'historien n'a qu'à puiser pour en ressortir les mains pleines de ces témoignages du passé qui figurent à chaque fois l'irréductible spécificité de manières d'être et de faire, aujourd'hui définitivement révolues. Ne faisons pas la science des historiens plus pauvre, plus sommaire ou plus naïve qu'elle ne l'est: leur "théorie négative" pourrait-on dire comme il y eut une théologie négative, les amène souvent à poser de bonnes questions et dynamise leur capacité effective d'invention. Reconnaissons cependant leur réticence quasi viscérale à quitter la sphère du concret, de l'explicite, du contingent, donc, et à recourir à tel mode de pensée qui les obligerait à prendre distance par rapport à la positivité, à la littéralité des documents dont ils traitent. "Pas d'histoire sans document", dit un adage de la critique historique. Qui en doutera? Mais ce respect du document peut devenir une triste prison lorsqu'il implique la disqualification de toute lecture du passé qui n'en suivrait Compiègne (25 janvier 1995)-2 servilement le cours et de tout objet qui n'en serait pas comme le reflet immédiat. Ainsi la question que je posais au départ peut-elle être posée d'une autre manière et se retourner, en quelque sorte, contre celui qui la posait: qu'est-ce qu'un historien peut faire d'un objet aussi improbable que le regard ou la perception visuelle? D'un objet, écrivait Merleau-Ponty, dont la familiarité "nous laisse muets sur elle tant elle est aveuglante". Que pourrait en dire un historien, redoublant en quelque sorte l'absence ou le silence actuel de tout regard de son enfouissement dans le passé? Quelle vanité peut l'y conduire ou quelle distorsion des formes traditionnelles de l'histoire? A l'aide de quels documents, et au prix de quelle coupable liberté prise à leur endroit, se prétendra-t-il en mesure d'expliquer quelque chose? C'est à ces questions que je voudrais tenter d'apporter quelques éléments de réponse, en procédant en deux temps. En vous présentant, tout d'abord, très sommairement, les lignes de forces, l'architecture "empirique" d'une recherche que j'ai entreprise sur l'histoire culturelle de l'oeil et du regard à l'époque moderne. En tentant, dans un deuxième temps, et puisque, j'en ai la conviction, le sujet l'impose, de quitter la fleur des textes et de donner à ces premiers résultats un sens, une portée peut être plus générale Nous partirons, somme toute, d'une histoire des représentations du regard, pour ensuite interroger, plus ouvertement, ce que ces représentations du regard représentent en effet de l'objet qu'elles donnent à voir.
The PDF file of an article in French written by Thierry Falise for L'Express.
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Revue Internationale De La Croix-rouge, 2009