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We know Guy Debord as a poet, a filmmaker, a revolutionary and a Marxist theorist. Here he is as a strategist and cartographer. This article examines Guy Debord's A Game of War as a synthesis of his strategic and cartographic work, before returning to "situationist" maps to study the issues at hand in terms of strategy on several fronts: internally, within the Situationist International movement, or externally, to tackle the art world, urban policy, international geopolitics and, of course, the society of spectacle.
We know Guy Debord as a poet, a filmmaker, a revolutionary and a Marxist theorist. Here he is as a strategist and cartographer. This article examines Guy Debord's A Game of War as a synthesis of his strategic and cartographic work, before returning to "situationist" maps to study the issues at hand in terms of strategy on several fronts: internally, within the Situationist International movement, or externally, to tackle the art world, urban policy, international geopolitics and, of course, the society of spectacle.
chroniques www.bnf.fr de la Bibliothèque nationale de France n o 66 -avril-mai-juin 2013 Agenda en pages centrales Exposition Guy Debord Un art de la guerre Sommaire Éditorial > 2 -Chroniques de la BnF -n o 66 Édito Chroniques de la Bibliothèque nationale de France est une publication trimestrielle. Président de la Bibliothèque nationale de France Bruno Racine. Directrice générale Jacqueline Sanson. Délégué à la communication Marc Rassat. Responsable éditoriale Sylvie Lisiecki,
« Notre action sur le comportement, en liaison avec les autres aspects souhaitables d'une révolution dans les moeurs, peut se définir sommairement par l'invention de jeux d'une essence nouvelle. Le but le plus général doit être d'élargir la part non médiocre de la vie, d'en diminuer, autant qu'il est possible, les moments nuls. On peut donc en parler comme d'une entreprise d'augmentation quantitative de la vie humaine, plus sérieuse que les procédés biologiques étudiés actuellement. Par là même, elle implique une augmentation qualitative dont les développements sont imprévisibles. Le jeu situationniste se distingue de la conception classique du jeu par la négation radicale des caractères ludiques de compétition, et de séparation de la vie courante. Par contre, le jeu situationniste n'apparaît pas distinct d'un choix moral, qui est la prise de parti pour ce qui assure le règne futur de la liberté et du jeu. Ceci est évidemment lié à la certitude de l'augmentation continuelle et rapide des loisirs, au niveau de forces productives où parvient notre époque. C'est également lié à la reconnaissance du fait que se livre sous nos yeux une bataille des loisirs, dont l'importance dans la lutte de classes n'a pas été suffisamment analysée. » Guy Ernest Debord, Rapport sur la construction des situations et sur les conditions de l'organisation et de l'action de la tendance situationniste internationale (Paris, 1957-plaquette in-12, texte fondateur de l'Internationale Situationniste).
Revue de la BNF, 2012
BNF 2012/2 (n° 41) 2012/2 (n° 41), pages 30 à 35 Éditions Bibliothèque nationale de France Bibliothèque nationale de France
Le Carnet PSY, 2018
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Guy Debord dans le passage du temps ■ Laurence LE BRAS et Emmanuel GUY (coordonné par) LIRE DEBORD Avec des notes inédites de Guy Debord Paris, L'Échappée, collection « Frankenstein », 2016, 440 p. Classées « trésor national » en 2009 par le ministère de la Culture , l'acquisition des archives de Guy Debord fournit à la Bi-bliothèque nationale de France (BNF), dépositaire du fonds de-puis 2011, l'occasion de consacrer à l'événement, en 2013, une exposition qui passa d'autant moins inaperçue qu'elle provoqua, en sus d'un vrai succès de curiosité, quelques ironies de la fausse critique concluant, de facto, à la définitive canonisation de l'archivé. C'est ainsi que les mordants chroniqueurs du spectacle et les fantasques blogueurs de l'anarchie sociétale, son autre face, arguèrent, de concert, que Debord ne serait plus jamais rien d'autre, désormais, qu'une poussière d'institution. Il faut bien admettre que l'arrière-saison est si rude pour l'intelligence que, dorénavant, les cons de tout bord s'y confondent sans qu'on les distingue forcément. C'est un trait d'époque qui n'aurait sans doute pas étonné Debord et qui, d'une certaine manière, confirme, post mortem, la pertinence de ses an-ciennes « considérations » sur les détestations que, pour son plus grand plaisir, il suscita, en son temps, chez les folliculaires du journalisme de base, mais aussi-et plus encore-chez quelques-uns de ses anciens inconditionnels des années post-situ. Renversés, inver-sés ou retouchés, aussi nombreux sont, en effet, les jugements négatifs qu'il provoque, aujourd'hui, chez les subversifs du clavier, avec l'aggravant que leurs verbosités inter-changeables semblent, avec le passage du temps, avoir gagné en insignifiance. Devenir « trésor national » en entrant de surcroît à la BNF-qui n'est quand même pas le Panthéon !-avait de quoi chavirer, pour sûr, ceux qui supposèrent, du temps que les situationnistes croyaient avoir raison, que le « vivre sans temps mort » et le « jouir sans entraves » d'un printemps suffisaient à délimiter un horizon forcément in-dépassable quand il n'était qu'obstinément déplorable-et, en tout cas facilement récu-pérable par une société marchande en voie de profonde réinvention publicitaire. C'était évidemment ignorer que l'histoire ruse toujours, ce que savait, lui, le rusé Debord. Au vu de cette évidence, le classement de ses archives comme « trésor national »-comme patrimoine, donc-peut avoir quelque chose de réjouissant. Car si l'histoire ruse, la stratégie peut, elle, contrarier, à la marge, la logique spectaculaire. Après tout, savoir les archives de Debord à la BNF plutôt qu'à Yale, ce haut lieu de l'archivistique situa-tionniste-qui en aurait payé le prix fort-, n'est pas, avouons-le, pour nous déplaire. Quitte à risquer le blâme des thuriféraires poussifs de la « brigade légère » qui eussent sans doute préféré qu'elles fussent brûlées par l'intéressé lui-même, un soir de beuverie sublime, dans sa rustique forteresse de Champot. Il est probable que, dans la même veine de l'excès facile, ce Lire Debord subisse à son tour le reproche de n'être qu'une tentative supplémentaire de fétichisation normative d'un ancien maître en intransigeance. Pour qui n'a été, en revanche, qu'un lecteur sim-plement attentif, curieux, amusé ou passionné de Debord, il a tous les contours d'un événement. Un événement qui tient surtout, précisons-le tout de suite, à la publication, en première partie de ce lourd volume, de « notes inédites » de Debord-quelque 250 pages tout de même !-puisées dans le fameux fonds BNF et intelligemment présentées
Cet article part du constat que, célébrée par plusieurs disciplines voisines, sociologie, philosophie et histoire de l'art en particulier, la pensée de Guy Debord (qui met au centre de sa réflexion l’image et la représentation) est peu citée en Sciences de l’Information et de la Communication. Pour tenter de lui redonner toute sa place, nous chercherons, dans un premier temps, à présenter les principaux éléments de sa théorie, ses limites et ses critiques. Nous essaierons ensuite de montrer la contemporanéité de sa pensée critique au regard des média numériques et enfin de redéfinir sa place dans le champ des Sciences de l’Information et de la Communication.
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