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2020, Musique en acte
This article discusses several meanings of the idea of music as act. It argues that there is a certain way of viewing it that can highlight the social nature of performances and works. It also suggests that this idea should be used as a basis for the interdisciplinary study of the phenomena, relationships and entities that exist in the contemporary musical world. L'article discute quelques significations de la notion d’acte en musique. Il défend une certaine manière de la concevoir, susceptible de faire ressortir la nature sociale des exécutions et des œuvres. Il propose d’utiliser cette notion dans la perspective d’une étude interdisciplinaire des phénomènes, des relations et des entités qui peuplent le monde musical contemporain.
International Review of Aesthetics and Sociology of Music 50, 1-2, 2019
En musique, comme dans d'autres arts performatifs, la performance s'avère partagée entre l'idée d'un acte qui a une valeur intrinsèque et l'idée d'un acte qui vaut en tant qu'instance d'une trace préexistante. Dans le premier cas, l'attention se concentre sur le résultat de l'action produite ; dans le second, sur un événement qui tire une certaine partie de sa valeur de sa conformité à une trace ré-identifiable. Une réflexion sur cette polarité nous incite à recentrer les objectifs de l'analyse de la performance en tenant compte du statut qu'elle assume dans les différentes pratiques musicales orales, écrites et phonographiques.
In: Esclapez, C. (dir.): Ontologies de la création en musique, vol.3 : Des actes en musique, 2012
"Dans sa concrétisation, la réalité musicale suppose la rencontre du phénomène sonore et des individus qu’elle implique. Cette confrontation de l’objet et du sujet manifeste la nécessaire interaction de l’espace musical et de l’espace de l’homme en action, essentielle pour l’accomplissement de la musique. Envisager la réalité musicale sous l’angle de l’interpénétration des espaces individuels et musicaux qu’elle engage suggère nécessairement de concevoir la musique comme fondamentalement inscrite dans l’expérience humaine. Le présent article tente de questionner la place du corps au cœur des actes musicaux. Se positionnant à la fois comme fondement de l’individu et comme point d’ancrage de sa réalité, « le corps propre se révèle être le médiateur entre l’intimité du moi et l’extériorité du monde » (Ricoeur, P.) . Penser l’espace de l’homme suppose de l’inscrire dans le monde qu’il occupe, non pas en tant que simple sujet raisonnant, mais également en tant que corps percevant. "
Nous sommes une organisation politique ; nous ne sommes pas qu'une simple fanfare… Je conçois le Brass Liberation Orchestra comme un
L’objectif de cette journée d’étude est de mieux appréhender les synergies existant entre les différents travaux de recherche du GREAM (Groupe de Recherches Expérimentales sur l’Acte Musical). La première partie en sera occupée par de brèves présentations des activités et des réalisations des groupes de travail ; elle sera suivie par des communications qui nous feront aborder la multiplicité des actes - notationnels, performatifs, mais aussi technologiques - qui accompagnent la création, l’exécution et la réception des différents oeuvres, genres et répertoires musicaux d’hier et d’aujourd’hui.
Recherche en Éducation Musicale (REEM), 2020
Cet article aborde une approche de l’œuvre musicale fondée sur l’étude des représentations de son public. Cette réception n’est pas envisagée comme l’appréciation variable d’une œuvre dont la physionomie serait immuable, mais comme une interprétation collective qui participe à la construction de l’œuvre en tant qu’objet culturel. Bien qu’une telle approche ait été peu développée dans un contexte musical, ses fondements ont déjà été largement établis, au sein des cultural studies et de la sociologie de l’art. Y fait défaut, en revanche, une réelle prise en compte des caractéristiques de l’œuvre, une dimension qui peut être utilement éclairée avec le concours de compétences musicologiques. Après un bref état de la recherche, sont esquissés les fondements d’une sociologie des représentations appliquée à l’œuvre, directement inspirés des travaux de Jean- Pierre Esquenazi. Enfin, le propos est illustré par une étude de cas menée selon cette perspective. This article discusses an approach of the musical work based on the study of its audience’s representations. This reception is not considered as the variable evaluation of a work whose features would remain unchanged, but as a collective interpretation which takes part in the construction of the work as a cultural object. Although such an approach has been little developed in a musical context, its foundations have already been widely established, within the fields of cultural studies and sociology of art. However, what is lacking is a real awareness of the tangible features of the work, an aspect that can be worthily enlightened with the help of musicological expertise. After a brief state of research, the basis of a sociology of representations applied to the work are outlined, which are directly inspired from Jean-Pierre Esquenazi’s research works. The point is finally illustrated by a case study consistent with this perspective.
2008
Les pratiques musicales, image de l'histoire, reflet d'un contexte". Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Jean-Luc Bonniol, Historial antillais. Tome I. Guadeloupe et Martinique. Des îles aux hommes, pp. 491-500. Pointe-à-Pitre : Dajani Éditions, 1981, 591 pp.
Methodos, 2014
Quelle est l'essence, la base, le sine qua non de la musique ? Est-ce le son ? Le temps ? L'émotion ? La forme ? Toutes ces réponses sont bonnes. Mais il existe une autre manière d'y répondre, qui est peut-être plus fondamentale : la vibration. Considérons à cet égard la définition du son donnée par Roberto Casati et Jérôme Dokic dans leur livre La philosophie du son 1 : « Les sons sont des événements vibratoires intéressant un objet ». Les sons sont alors une espèce de vibration-une vibration qu'on peut entendre, mais aussi, éventuellement, sentir par le biais du corps. Tout cela est encore plus vrai pour les sons qui constituent la musique : on les entend et on les sent à la fois. Ce n'est pas un hasard si « sentir » et « entendre » sont synonymes dans bon nombre de langues, par exemple en français, en espagnol, en italien (mais non pas en anglais). Que la vibration-ou, autrement dit, une motion répétitive perceptible-est au coeur de la musique est bien évident pour la plupart des instruments musicaux : piano, clavecin, orgue, guitare, violon, violoncelle ; cor, trombone, trompette ; hautbois, basson, clarinette ; et bien sûr, les percussions. C'est moins évident pour la flûte, surtout la flûte à bec, qui ne hurle pas, mais même dans son cas la vibration n'est pas pour autant imperceptible. Et cela n'est pas dû simplement au fait que, du point de vue physique, le son n'est autre que l'air vibrant. Le son musical est vibration : c'est perceptuellement manifeste, indépendamment de toute connaissance scientifique concernant la base physique des L'instrument de musique : réflexions sur le geste, l'écoute et la création Methodos, 11 | 2011 « Les descriptions des passages musicaux en termes d'actions sont incontournables. Un passage peut être décrit comme susurrant,
Tracés. Revue de Sciences humaines, 18, 2010
Where is the Architecture and the Meaning of musical work?
Travail de master 1 pour le séminaire "Musique et Politique au XXème siècle" conduit par Esteban Buch, EHESS Paris. Introduction à l'étude des textures politiques des situations sociales et mondes humains. Nous aborderons ensuite les enjeux théoriques et épistémologiques qui traversent l'étude de la communication anthropologique et de notre rapports aux art(s). Nous développons ici les premières fondations d'une pensée de l'humanité en terme de captivité intersubjective et d'intrigue sociale, socles de toute activité significative (douée de sens) et moteur dynamique, génétique, de la constitution des réalités sociales et individuelles (sic).
Literatura: teoría, historia, crítica, 2011
En cherchant à ne plus soumettre le son à l’action dramatique, le statut de la dramaturgie théâtrale (textuelle et scénique) se met à dériver. Un glissement de la pensée comme de la pratique qui appelle une écoute à d’autres références théoriques et méthodologiques. Cet article s’appuie sur une recherche création en dramaturgie sonore qui explore la notion d’intermédialité et la création performative au théâtre. Un vécu expérientiel de la matérialité sonore (texte, objet, espace) qui développe un concept que nous nommons « dramaturgie informe » car le théâtre contemporain devenu matière vive et complexe s’avère difficile à isoler pour être défini.
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - SHS, 2009
Du fait gestuel à l'empreinte sonore : pour un geste musical par Apollinaire ANAKESA KULULUKA 1 S'il est un concept étrange, de plus en plus employé en musique, même pour décrire des figures de l'écriture la plus abstraite-je pense par exemple à un compositeur contemporain comme Ferneyhough-, aussi pertinent en anthropologie qu'en analyse musicale, s'il est un concept par essence transdisciplinaire... c'est bien celui de "geste". Le geste musical est l'un des phénomènes complexes de l'expression humaine et animalière, qui relève de réactions synchrones diverses et variées. Chez l'homme, différents gestes contribuent ainsi à l'éclosion de toutes sortes de sons vivants qui nous entourent ou agissent en nous, bien que chacun d'eux ne revête pas la même importance. C'est le travail de la perception et de l'organisation du matériau sonore capté ou imaginé par chacun-l'art de sons-qui permet d'explorer leurs différentes possibilités et de leur donner un sens musical. Ces gestes deviennent ainsi musicaux, et la musique vivante, par le truchement de leurs énergies sonores fluctuantes et agencées, qui sont exprimées en matières et mouvements ¬et mis en jeu dans le temps et dans l'espace, dans le « paysage sonore ». Dans le cadre de cet article, rechercher la racine et l'acte créateur d'un geste musical d'une part, comprendre son mécanisme ou sa fonctionnalité d'autre part, forme la problématique que je tente de traiter. Le geste musical est l'un des phénomènes complexes de l'expression humaine et animalière, qui relève de réactions synchrones diverses et variées. En effet, mille observations et expériences me font croire que, dans l'univers, d'infinis processus d'injonction et de réaction réciproques jouent entre différentes choses existantes. A travers cette opération, les êtres vivants-en particulier l'homme et l'animal-reçoivent, enregistrent et, dans la mesure du possible, rejouent le réel ambiant. Ainsi se font-ils miroir d'interactions d'une réalité donnée ou simplement leur font-ils écho. Chez l'homme, cette saisie du réel-dans chacune de ses "phases" interactionnelles : « agent, action, agi », pour reprendre l'expression de Marcel Jousse (1974 :411 p.) 2-est une prise de conscience permettant l'analyse globale des choses. Il peut alors les exprimer normalement, soit par un langage gestuel phonatoire ou oral, soit par un langage gestuel manuel spontané. Cela peut l'être également par un geste expressif ou par un graphisme, à travers un mimogramme ou un idéogramme. Dans le cadre de cet article, rechercher la racine et l'acte créateur d'un geste musical d'une part, comprendre son mécanisme ou sa fonctionnalité d'autre part, forment la problématique que je tente de traiter. Pour ce faire, je me suis composé la mélodie qui suit, laquelle j'ai d'abord chantée, puis jouée au piano et au violon, le but étant d'expérimenter consciencieusement les sons et les gestes mis en oeuvre pour le jeu des sons musicaux. l'Asie. Auteur de quelques articles et de l'ouvrage Florentz… sur la marche du soleil, il s'intéresse aux diverses traditions musicales de ces trois continents et de la place qu'elles occupent dans la société occidentale contemporaine. 2 Selon JOUSSE, « L'agent-agissant-l'Agi » constituent un mécanisme qui gouverne des gestes et des balancements corporels humains. L'Agent c'est « le peloton d'énergies, un être-action » qui va perpétuellement propulser telle action caractéristique. L'Agi forme « l'agissement d'un peloton d'énergies d'une action », tandis que agissant c'est l'acte ou le geste essentiel de l'expression humaine.
Revue de musicologie, 1998
Simha AROM et Jean KHALFA Une raison en acte Pensée formelle et systématique musicale dans les sociétés de tradition orale* Pour qui veut étudier les structures cognitives par lesquelles les commu-nautés humaines organisent leur univers, l'étude des musiques tradition- ...
Cahiers D Ethnomusicologie Anciennement Cahiers De Musiques Traditionnelles, 2010
L’esthétique envisagée dans les textes de Deleuze et Guattari tend vers une esthétique de la sensation et la perception au lieu de se débattre autour des récents sujets ontologiques de l’esthétique et la philosophie de l’art. Par contre, ce que l’on trouve chez Deleuze et Guattari est une ontologie des effets et non une ontologie des causes. C’est pour cela que nous voudrions revenir sur le problème de l’esthétique musicale des auteurs à la lumière de l’idée d’un partage du temps1. Nous proposons de tracer ici un parallèle entre une interprétation relevant d’un discours très courant concernant la peinture, celui du délaissement de l’imitation depuis Manet, et le parcours d’une esthétique musicale qui, in fine rejoindra la pensée deleuzienne. Pour dissemblables que soient ces deux discours, il semble possible de relever des questions communes. Si avec Deleuze et Guattari on pose le problème de l’esthétique en termes de devenir et que devenir n’est pas un cas d’imitation, nous nous proposons de suivre les questions suivantes. D’une part on développera le rapport entre musique et peinture à propos de la question de l’imitation : de quoi la musique se libère-t-elle pendant cette même période au cours de laquelle la peinture se libère de l’imitation ? Et, d’autre part : peut-on poser, avec Deleuze et Guattari, une esthétique musicale en termes de partage du temps ?
Dans un article récent j'ai essayer de faire une approximation entre les catégories sémiotiques de Charles Sanders Peirce, l'idée de Texture-Figure-Geste proposée par le compositeur Brian Ferneyhough, et les concepts d'objet-sonore et d'écoute réduite proposés par Pierre Schaeffer. Le résultat de cette approximation a été résumé dans une catégorisation de l'écoute musicale où les catégories proposées par Ferneyhough sont comparées aux catégories de la sémiotique de Charles Peirce (primeité, secondité, terceité). Dans le présent article j'essaie donc, une aplication de cette catégorisation au champ de la forme musicale. Non de la forme vue comme une découpage d'un discours, mais la forme vue d'après des stratégies d'écoute musicale et de conception d'un temps d'écoute. geste, figure et texture L'idée de geste, figure et texture est à la base de la pensée compositionnelle de
Research into practice, Ministère de l’Éducation de l’Ontario, 2009
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