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1988, Banlieue, immigration, gestion urbaine, Institut de Géographie Alpine, Université Joseph Fourier, May 1988, Grenoble, France
A partir de ses travaux sur l'habitat économique au Maroc (Casablanca, Khouribgha) et sur les HLM de la ZUP de Nantes-Saint-Herblain (dite de Bellevue), occupés par des familles immigrées récemment "regroupées", l'auteur analyse les formes mentales et physiques de l'appropriation de l'espace domestique dans chacune de ces situations.
2002
Ces trente dernières années marquent une étape importante dans l'évolution des sciences humaines et sociales. En effet, depuis la fin des années soixante se dessine un paysage intellectuel original qui tend à redéfinir les termes de la démarche sociologique. On pourrait dire, de façon très lapidaire, qu'il s'agit d'un retour radical au « terrain ». Les faits observés ne sont plus réduits à la fonction de validation d'une théorie donnée a priori. Ainsi, on demande plutôt au terrain de parler d'abord par luimême, l'analyse se coulant dans l'ordre selon lequel se présente et se livre l'observable. Il ne s'agit pourtant pas d'un réalisme naïf. Une idée étonnante court tout
Journées doctorales du Groupe de Recherches en Etudes de Genre (UCL), 2018
Menant une enquête sur l’évolution des rapports de genre dans l’Algérie contemporaine, j’adopte une démarche inductive qui s’ancre dans un point de vue « situé ». Mon propre statut de femme influence mon intérêt en tant que sociologue à travailler sur la question de la mobilité spatiale des femmes à la lumière des enjeux normatifs qu’elle soulève au sein des familles et de la société en général. Démarrant mon ethnographie dans les espaces domestiques de ma famille étendue, je souhaiterais partager certains défis émotionnels soulevés par un terrain si «proche» qu’il en devient suffocant.
Maître de conférence, Département d'architecture, Université des sciences et de la technologie d'Oran RESUME "La connaissance des origines ne pourrait-elle éclairer les tâches du présent?"(12). C'est dans cette réflexion formulée par Lewis MUMFORD, que s'inscrit cet article, en se proposant d'éclairer l'une des plus anciennes manifestations de la civilisation de l'homme, qu'est "l'habitat", à travers ses références et ses formes. 1. L'HABITAT COMME CONCEPT L'habitat, le concept le plus ancien de l'histoire de l'humanité, a accompagné cette dernière à travers les lieux et les temps, en occupant des espaces et prenant des formes, aussi variées, que la variété des repères qu'il se définit sous l'influence de facteurs naturels, sociaux ou culturels. Depuis son plus lointain passé, l'homme a toujours éprouvé un besoin de retrouver, à la fin de son labeur, un lieu de repos, lui procurant un peu de confort,...
Atlas Archéologique de Touraine (dir. E. Zadora-Rio), Supplément à la Revue Archéologique du Centre de la France, FERACF, Tours, 53, 2014
Francophonies d'Amérique, 2005
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : [email protected] Article « Conscientisation ethnolangagière et comportement engagé en milieu minoritaire » Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
D'un point de vue méthodologique, pour rendre compte de l'activité des professionnelles et des enfants, nous avons également procédé en conjuguant des chronogrammes et des vignettes : les premiers permettent de saisir des durées globales au fil des journées, voire de moments spécifiques, et d'objectiver les relations que les uns et les autres tissent (ou non) avec les professionnelles et les autres enfants; les secondes permettent d'entrer dans le détail des expériences par un regard rapproché. Nous présentons cette approche et ses limites au fil du rapport. De ce fait l'objectivation des emplois du temps, des professionnels et des enfants ne peut être signifiante sans la prise en compte de données moins comptables, comme les conceptions éducatives implicites, la fatigue, des données contextuelles, le bruit, l'architecture, les effectifs... qui participent à l'organisation des temps au sein d'un EAJE. Contrairement au temps du travail industriel qui se compte en unité d'oeuvre et détermine d'une certaine manière des attributions de missions, de moyens…, le temps de la dynamique servicielle, qui est celle d'un EAJE, est autre. Son comptage ne fait pas sens s'il n'est pas associé à la complexité et à l'imprévisibilité des questions à traiter et qui émanent des destinataires du service, ici, les enfants, leurs parents, et plus largement l'institution. Comme le souligne l'ergonome C. Gaudard, à partir des travaux de Grossin « le temps n'est pas seulement quantitatif, il est aussi qualitatif et indissociable de son contenu. Les temps sont ainsi pluriels et peuvent entrer en conflit selon les objectifs qu'ils soutiennent ». Objectiver un temps standard, préétabli, relève donc d'une démarche rationnelle qui « ordonne, hiérarchise et mesure les tâches (...) réduisant le temps à un « temps linéaire, homogène, continu et computable » (W. Grossin, 1996, p. 29). Cette seule dimension comptable n'est cependant pas celle qui permet d'accéder à la compréhension du déroulement des journées du point de vue des professionnels et des enfants. Cette difficulté à objectiver, pour les comprendre, les emplois du temps de la journée, suppose de porter l'attention aux manières dont se déroulent les journées du point de vue des acteurs qui les vivent. De ce point de vue la perception du temps ne peut être similaire pour les professionnelles et pour les enfants. Les premières peuvent explicitement faire référence à différents temps qui s'imbriquent dans le cours même de leurs activités (Piette, 2013, Hachet et Ruiz, 2019) et donner plus aisément à comprendre leurs différents modes d'engagement dans l'activité. Le rapport au temps des enfants implique des approches indirectes, qui se fondent sur la perception des professionnelles que l'on peut croiser avec le comportement des enfants. Il n'est pas rare par exemple d'entendre des professionnelles souligner que les enfants « trouvent le temps long » quand les parents les laissent sur des amplitudes horaires importantes, voire qu'ils « ont fait le tour de la crèche » quand il leur semble que l'enfant s'ennuie ou aurait besoin d'autres modes de prise en charge, notamment l'école. On constate dans ces cas que la perception par les professionnelles du temps de la crèche pour les enfants s'imbrique dans des temporalités plus larges qui signalent la manière dont les enfants s'approprient le « social-setting » et se conforment progressivement aux attendus de l'EAJE. Cette appropriation nous a conduit, comme nous le verrons dans la dernière partie de ce rapport, à envisager le temps des enfants à la crèche comme une « carrière » (Darmon, 2008). Cette approche sera celle que nous développerons pour appréhender ce rapport à un temps long en fondant nos observations sur des enfants d'âge mais aussi d'ancienneté différents au sein de l'EAJE. Outillée par ce que Darmon nomme « un mode interactionniste d'objectivation », la notion de « carrière », particulièrement peu mobilisée concernant les enfants, autorise à envisager la dimension subjective de ce temps pour les enfants. Si la notion de carrière au sein d'un EAJE comme dans le cours de l'exercice du métier constitue une donnée importante du rapport au temps, cette approche, pour les professionnelles comporte un double inconvénient : d'une part, elle induit des ambiguïtés liées à l'usage, ici inapproprié, du terme, envisagé plutôt comme synonyme de promotion ou de développement de carrière ; d'autre part, il nous paraît trop général pour saisir « les modes de présence » (Piette) que les professionnelles développent dans leur activité. Ces modes de présence, que Piette qualifie également « de modes mineurs », nécessitent « une observation rapprochée selon un découpage entre pertinence et non pertinence, de l'être ici maintenant capable de faire ce qu'il faut faire et en même temps, tout en continuant à faire ce qu'il faut, d'être distrait, de penser à autre chose, en même temps que cette activité principale se déroule avec ses enjeux » (p. 131). Saisir ces multi-activités, permet de saisir des temps subjectifs, qui ne se réduisent pas à ce qui est produit, mais qui, bien que peu visibles, engagent fortement la subjectivité des professionnelles et peuvent éclairer les mobiles de leurs satisfactions et de leur fatigue au travail. De ce fait, nous n'avons pas appréhendé de la même manière la compréhension des perceptions des temps pour les professionnelles, et pour les enfants. Nous avons, pour les ponctuellement avant la sieste (sport, démarche administratives à caractère personnel, etc.) Un seul moment de regroupement est observable, avant le déjeuner, il aussi en parallèle avec une action de logistique pour l'aménagement des salles pour le repas. Chronogramme 1: Journée type à la crèche municipale Nord Ce chronogramme illustre une journée type à la CMN. Chaque couleur représente les actions de chaque professionnelle, différenciées selon l'heure d'arrivée à la section : rouge pour la première arrivée à 8h, vert celle de 8h30, violet pour la troisième arrivée à 9h et la quatrième (Jaune) arrivée entre 9h30 / 9h48. Le chronogramme permet de voir un rythme entre les actions faites, et l'heure d'arrivée: 2e et 3e professionnelle vont se retrouver à faire les repas, et la pause au même temps, tandis que la dernière arrivée (jaune) se retrouve seule au sommeil pendant la pause des autres. Chronogramme 2 : Journée type à la crèche municipale Sud Ce chronogramme illustre une journée type à la CMS. Chaque couleur représente les actions de chaque professionnelle, différenciées selon l'heure d'arrivée : rouge pour la première arrivée à 7h30, vert celle de 8h, violet pour celle arrivée à 9h30. Le chronogramme permet de voir la juxtaposition entre les actions (accueil et temps d'activité) mais aussi le temps de détachement (pause et administratif pour les EJE). Chronogramme 3: Journée type à la crèche privée Ce chronogramme illustre une journée type à la CP. Chaque couleur représente les actions de chaque professionnelle, différenciées selon l'heure d'arrivée: rouge pour la première arrivée à 7h45, Vert celle de 8h, violet pour la troisième arrivée à 9h30Le chronogramme permet de voir le moment de juxtaposition ou d'activité collective (goûter et activité du matin) ainsi comme la distribution des tâches à des moments ponctuels comme le temps de la sieste, où une professionnelle range , un autre s'occupe des changes et une 3e accompagne à la sieste. Chronogramme 4: Journée type à la crèche associative Ce chronogramme illustre une journée type à la CA. Chaque couleur représente les actions de chaque professionnelle, différenciées selon l'heure d'arrivée : vert pour la première arrivée à 8h, rouge celle de 8h30, violet pour la troisième arrivée à 9h et la quatrième (Jaune) arrivée à 9h30 et bleu à 10h. Le chronogramme permet de voir une rythme très marqué par des actions juxtaposées (activités du matin, repas, sommeil et soins), le manque de temps de pause et un pourcentage élevé du temps de logistique (rangement, nettoyage, etc.) Comme pour la crèche municipale sud, l'accueil à la crèche privée est plus long qu'à la crèche associative (7h30-18h30). Du côté de la crèche privée nous retrouvons un temps de regroupement après l'accueil, avec les mêmes principes que pour la crèche municipale sud. Les moments de logistiques semblent plus ponctuels et en dehors du temps de présence des Infographie 2 : Logiques de travail : entre l'espace (Y) et l'organisation (X)
Au cours des années 1970, un architecte italien nommé Giancarlo de Carlo a travaillé sur un projet de Cité Ouvrière (la cité Matteoti, à Terni en Italie). Cet architecte s’est attaché à faire participer activement les acteurs du projet tels que les usagers et les habitants en leur accordant un droit de regard et de contrôle, tout en les amenant à questionner le processus architectural traditionnel. Il en est résulté un ensemble de 250 logements représentatifs de ses habitants, répondant à leurs attentes et leurs besoins réels. Soulignons quand même qu’il s’agit ici d’une construction de logements et non d’un projet global d’habitat incluant le travail et l’ensemble des équipements nécessaires....
Loger l’Europe. Le logement social dans tous ses États (sous la direction de Noémie Houard), 2011
Le logement social n'est pas seulement un instrument de l'État-providence. Il peut s'analyser aussi comme un mode de gestion territoriale de la diversité ethnique. Cela vaut particulièrement en France où les « HLM » sont associées, dans l'imaginaire collectif, aux lieux de concentration de minorités ethniques que sont les quartiers de la politique de la ville. Avec des images dépréciatives sur la concentration des minorités pour toile de fond, les politiques du logement social sont exemplaires des contradictions d'un « modèle républicain français » qui se voudrait indifférent aux différences ethniques alors qu'il est loin de les ignorer en pratique.
Sociétés contemporaines, 1999
La place des immigrés dans le logement illustre la distance qui peut séparer un discours normatif construit par les autorités nationales et sa traduction locale. Du tabou entourant l’usage de la thématique « ethnique » ou « communautaire » dans les discours officiels, découle un paradoxe quand il s’agit de rendre effectives les orientations nationales sur un territoire donné : les politiques locales sont condamnées à taire ce qui est peut-être leur principal objet celui d’une régulation de la présence immigrée dans la ville. L’article rend compte d’une enquête réalisée auprès des acteurs en charge des politiques de l’habitat sur trois sites : Évry (Essonne), Mantes-la-Jolie (Yvelines) et Sainte-Eulalie (Gironde). Il montre que les immigrés constituent un enjeu central des politiques locales de l’habitat. Pourtant, les acteurs ne parviennent pas à définir des critères objectifs pour appréhender cette question. La territorialisation des politiques de l’habitat a conduit l’État à entrer dans une logique de coproduction avec d’autres partenaires (gestionnaires du parc HLM et municipalités), mais il évite d’entrer en conflit avec eux. Un classement des discours tenus localement permet de positionner les différents types d’acteurs selon leur niveau d’adhésion au modèle national de la « diversité ». Aucune institution ne se trouve pleinement en phase avec les préceptes nationaux, ceci quel que soit le site étudié. Les représentants locaux de l’État, en particulier, se démarquent des tendances les plus radicales du modèle français d’assimilation.
Revue française de sociologie, 2009
Ségrégation ethnique et ségrégation sociale en quartiers sensibles. L'apport des mobilités résidentielles Jean-Louis Pan Ké Shon Ined Résumé A partir de données longitudinales et de l'observation des mobilités résidentielles des résidents des « quartiers sensibles », la ségrégation sociale et ethnique entre 1990 à 1999 est évaluée empiriquement. Non seulement leur mobilité est importante mais les sortants des quartiers sensibles effectuent majoritairement une mobilité ascendante. Même en contrôlant des variables sociales, les Africains en sortent plus difficilement, s'installent généralement dans des quartiers plus modestes. Ils ont aussi trois plus de risques de s'installer dans les quartiers les plus précarisés par rapport aux Français, suggérant ainsi une discrimination ethnique.
2022
Ce paper discute le concept d'espace impliqué dans la pratique ethnographique en ville. À partir d'enquêtes sur l'autoconstruction dans les favelas et les lotissements défectueux à Rio de Janeiro, il propose de rompre avec celui de l'espace comme habitat, qui a longtemps informé la pratique ethnographique. Il montre deux concepts différents d'espace à l'oeuvre dans la fabrique de la ville : l'espace comme "milieu" et l'espace comme "monde", l'espace comme problème de gouvernement, l'espace comme lieu de l'affairement quotidien. Ces deux concepts d'espace suggèrent le déploiement de nouvelles stratégies ethnographiques, passant par l'analyse des documents d'urbanisme et par celle de l'architecture vernaculaire.
Civilisations, 1997
Ce document est un fac-similé de l'édition imprimée.
2011
Les commerces de kebabs, analyseurs d'un régime ambivalent de citoyenneté ? Alain Battegay Centre d'Information et d'Etudes sur les Migrations Internationales | « Migrations Société » 2011/4 N° 136 | pages 137 à 152
Geld, 2001
La situation inégalitaire des populations immigrées vis-à-vis du logement est aggravée par les discriminations (population tenue à l'écart du logement ordinaire pendant la période des 30 glorieuses; peu de dispositifs spécifiques d'accès au logement, accès au parc hlm, recension des pratiques discriminatoires). Le système local d'attributions des logements sociaux est caractérisé par une dilution des responsabilités en matière de discrimination (difficile prise en charge par les institutions des groupes discriminés, opacité des attributions, garanties et voies de recours en cas de discrimination). La discrimination dans ce secteur est un effet paradoxal du principe de mixité.
2010
L'individu se définit dans l'espace en affirmant sa place, en s'appropriant un lieu à soi, un espace personnel. L'appropriation, loin d'être réductible à la seule possession juridique d'un espace, renvoie aux différents processus employés pour signifier notre rapport aux lieux, à des interventions plus concrètes sur l'espace, mais également à un processus psychique . L'espace habité est une toile de fond sur laquelle vient s'inscrire l'expérience c'est un objet d'investissement physique, émotionnel, symbolique, jouant un rôle actif dans les processus identitaires individuels et collectifs. Nous proposons de présenter les liens entre identité et espace habité à partir d'une situation particulière : l'inondation du lieu de vie. En effet, nous verrons dans quelle mesure vivre une inondation, épreuve traumatique et effraction brutale dans la vie quotidienne, vient affecter les dimensions psychiques et sociales des sinistrés. Nous illustrerons nos propos à partir d'entretiens effectués auprès de populations sinistrées.
Arquitectonics: : mind, land & society, 10, 57-63, 2004
Il faut se demander, quel est le sujet de cette anthropologie urbaine de la quelle on répéte la possibilité et la pertinence? Peut o doit être l’anthropologie urbaine une anthropologie de o dans la ville, en la concevant comme une realité découpable composée de structures et institutiones sociales presque inaltérables, un continente singulier dans la quel est possible se recontrer avec cultures exemptes, qui gestionent leur copresence de la manière dont quelque chose similaire à un mosaïque? Ou plus tôt on devrais établir que l’anthropologie urbaine devrait être davant tout une anthropologie de l’urbaine, en entenant, maintenant oui, le sien com un sujet singulier, retrouvable uniquement parfois ou tour à tour dans d’autres sociétés, dans d’autres moments historiques, ce qui obligerait au scientifique social à travailler avec des outiles, des strategies et des prédispositions specifiques, valides uniquement d’une façon relative pour avant et pour d’autres lieux?
Social Compass, 2018
By observing the presence of what we consider a ‘religious tool’ – a set of expressions convened to stimulate a territorialization of religious practices – we present religious practices identified as a base of spatial production in public space, in migratory contexts. By comparing the Mexico–United States migratory field (with Catholic migrants in Los Angeles) and that of Senegal–France (with Muslim migrants of Soninké origin in Paris), we show the similarities and differences that religious practice produce in terms of spatial anchoring in the public space. We conclude that dissimilarities are mainly a consequence of a differential management of religion – in its relation to ethnicity – in the public space within host societies, and are scarcely related to the specificities of Catholicism and Islam.
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