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Un regard critique sur l'évolution du monde, depuis l'époque contemporaine, laisse transparaître une pluralité de crises de différents caractères, dans pratiquement tous les Etats en général, et dans ceux de l'Afrique subsaharienne en particulier. D'abord dans les campagnes subsahariennes, l'agriculture est à un carrefour. Alors que les impacts du changement climatique sur la production alimentaire sont de loin négatifs, selon les scientifiques et les observateurs avisés, la demande agricole ne fait qu'augmentée avec la population. Ne pas la satisfaire, à la mesure de sa demande, renforcerait l'insécurité alimentaire, tandis que poursuivre sur le même rythme d'une agriculture itinérante sur brûlis associant l'utilisation mal contrôlée de pesticides accélérerait le réchauffement du climat. Les populations courent le risque de se retrouver dans une spirale de pauvretéfaim -dégradation de l'environnement -conflits, etc. Dès lors, la question de la sécurisation de l'agriculture subsaharienne se révèle être d'actualité.
Influence des variabilités pluviométriques sur la variation des prix des produits agricoles dans le Mayo-Kebbi
Amélioration de la qualité hygiénique et évaluation des caractéristiques physicochimique, biochimique et nutritionnelle dřun produit local: cas de la production du jus à partir des fruits de sclerocarya birrea subsp du groupement Benkadi produit et vendu à Dédougou (Burkina Faso)
Le terme po-ti-ni-ja apparaît à de nombreuses reprises dans les textes mycéniens, soit seul, soit accompagné de précisions de natures diverses : épiclèses cultuelles ou adjectifs toponymiques, et ses différentes attestations dans les archives de Pylos, Knossos, Mycènes et Thèbes semblent indiquer qu'il s'agit d'un titre qui suffit à désigner une ou plusieurs déesses. Sur ce point fondamental, cependant, on a parfois avancé l'hypothèse que, dans certains textes de la série Fr de Pylos, où l'on trouve des mentions de Po-ti-ni-ja en compagnie du wa-na-ka (le roi), ce mot, qui équivaut incontestablement au grec alphabétique PÒtnia "la Souveraine", désignerait une reine plutôt qu'une déesse, comme c'est le cas dans tous les autres textes où le terme apparaît associé à des théonymes 1. On aurait alors deux personnalités différentes désignées de la même façon : d'une part une souveraine humaine dans certains textes précis, d'autre part une souveraine divine dans tous les autres. Cependant, il me semble que les scribes qui ont, entre autres, pour fonction de rédiger des textes immédiatement compréhensibles pour leurs collègues auraient dû, s'il s'agissait réellement de deux "personnes" différentes, utiliser des précisions qui permettraient justement de les distinguer... A moins que le contexte ne rende cette différence explicite, ce qui n'est absolument pas le cas des textes de la série Fr où il est essentiellement question d'offrandes d'huile et d'onguents à des divinités. Il faut en outre souligner que le mot apparaît toujours dans des contextes religieux, ce qui semble être en faveur d'une interprétation univoque du terme comme désignant une divinité ; ses associations ponctuelles avec le wa-na-ka s'expliquant vraisemblablement par les liens particuliers qui devaient unir le roi et celle qui apparaît, par le nombre de ses attestations, comme la plus importante des déesses. Concernant l'ensemble des mentions de Potnia, rappelons-le, un problème essentiel se pose : toutes les mentions de po-ti-ni-ja, sous différentes formes, désignent-elles la même déesse, ou, au contraire, chaque mention spécifique s'applique-t-elle à une divinité précise ? A priori, trois hypothèses sont envisageables : 1. Chaque mention s'applique à une divinité précise : à côté d'une déesse nommée simplement Potnia, on trouverait donc un certain nombre de divinités rattachées à un lieu de culte ou à une fonction particulière, qui n'auraient en commun que le titre de Potnia. 2. Toutes les mentions, quelles qu'elles soient, font référence à une seule et même déesse 3. Il existe enfin une solution intermédiaire, qui consiste à considérer que l'on a une grande déesse Potnia, aux côtés de laquelle se trouvent un certain nombre de divinités secondaires, caractérisées par une fonction ou une localisation particulière, dont on peut supposer qu'elles partagent le nom de Potnia parce qu'elles sont les différents aspects d'une grande déesse en voie d'individualisation, ou au contraire parce qu'elles sont en voie d'assimilation avec cette déesse. Le terme Po-ti-ni-ja sans autre précision apparaît dans quatre textes pyliens : la grande tablette Tn 316, qui mentionne des offrandes de vaisselle d'or et d'êtres humains à différentes divinités ; deux textes de la série Fr qui font état d'offrandes d'huile, et la tablette Un 219, qui 1 1 C'est la thèse défendue par S.Hiller, « Mykenische Heiligtümer, das Zeugniss der Linear B Texte », in R.Hagg – N.Marinatos (ed.) Sanctuaries and Cults in the Aegean Bronze Age, Stockholm, 1981, pp.95-125. Et il est vrai que, si l'équivalent alphabétique ne pose guère de problème, en revanche, l'interprétation que l'on peut en donner est plus ambiguë, puisque le mot Potnia, qui est utilisé comme épithète de presque toutes les déesses classiques (W.Roscher, dans son Ausfürliches Lexikon des griechischen und römischen Mythologie, recense une quarantaine de déesses désignées ainsi), tout comme l'est Anax pour les divinités masculines, s'utilise également parfois pour désigner des mortelles.
A plus d'un titre, les fructueuses réunions de travail avec Marc nous ont facilité la compréhension nuancée des problèmes d'interface qui retiennent l'attention du linguiste lorsqu'il se propose de revisiter le domaine de la poétique sans idées préconçues, tout en préservant les acquis d'une méthode rigoureuse. Pour les pistes de recherche qui seront présentées ci-dessous, j'ai tiré profit à maintes reprises des idées mises en application par Dominicy dans sa réflexion sur la typologie métrique des modèles gréco-latins 1 , le phénomène de l'évocation et la « fabrique textuelle du poème ». Il me semble opportun de revenir à cet égard sur les multiples rapports qui relient l'agencement rythmique des textes à la figure d'ensemble d'une oeuvre, envisagée sous l'angle de sa texture et des thèmes, développés dans une progression de la mimésis, elle-même conditionnée ou « disciplinée » par les contraintes d'un genre littéraire.
Dossier : LES YEZIDIS, 2001
Le 5 juillet 2001, le salon d'honneur de la rue de Lille accueillait la visite de deux hauts responsables d'un culte bien mal connu, le yézidisme. Cheikh Dâsin Farouq 'Alî Beg et Pîr Khidr Sulaymân Khalîl étaient venus spécialement d'Allemagne pour présenter leur religion, devant un parterre choisi et très attentif. Les puissances invitantes, l'Association des anciens de l'INALCO, la Société Asiatique et l'ERISME étaient représentées par Jean-Louis Bacqué-Grammont qui présidait cette séance avec son panache habituel. L'exposé fut essentiellement le fait de Pîr Khidr Sulaymân qui brossa, en arabe (traduit par Edmond Hermez et l'auteur de cet article), un panorama de sa religion. Nous en publierons ultérieurement la traduction. La projection de diapositives récentes d'Erick Bonnier et les commentaires qui les accompagnaient illustrèrent parfaitement les propos du Pîr. La séance s'acheva après un long débat animé.
ADLFI. Archéologie de la France - Informations, 2007
De nombreux sites archéologiques sont recensés sur les communes de Varces-Allières et Risset et Vif. Pour la seule période antique, la carte archéologique des secteurs des plaines de Reymure et du Lavanchon recense neuf sites. Un peuplement assez dense existe donc sur ces secteurs, présidé semble-t-il par une voie reliant Cularo (Grenoble) au territoire des Voconces en passant par le Trièves.
Cet article représente pour moi un changement de paradigme. Après avoir, pendant vingt-cinq ans, étudié les rites sous l'angle de celles et ceux qui les organisent, je commence à les approcher du point de vue des participant-e-s, de ce qu'ils/elles y font et ne font pas, de ce qu'ils/elles y prennent et y laissent, du sens qu'ils/elles leur donnent et leur refusent. Pour cet article, j'ai adopté une structure qui pourrait paraître quelque peu compliquée. Mais elle me semble justifiée par mon désir de créer des liens étroits entre la théorie et la pratique, entre l'expérience et l'interprétation, et par ma volonté de d'inscrire mon propos dans une approche interdisciplinaire. Après être brièvement revenu sur mon cadre conceptuel, je construis un cas particulier de rite, le mariage de Pierre-Antoine A. et Kevin S., pour illustrer diverses réflexions théoriques, d'abord celles du religiologue allemand Axel Michaels (1949-), puis celles de la sociologue française Danièle Hervieu-Léger (1947-), de la religiologue états-unienne Catherine Bell (1952 ou 53 [sic]-2008) et de la Constitution sur la Divine Liturgie de Vatican II (1962). Avec ma première référence, je souligne l'insignifiance du rite. Avec les trois autres, je mets en évidence les trois pouvoirs qui reviennent à celles et ceux qui participent aux rites. Enfin, sur la base d'une échelle mise au point par l'historien canadien Cornelius J. Jaenen (1927-), j'indique une typologie de huit manières de participer ou de ne pas participer aux rites.
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ADLFI. Archéologie de la France - Informations, 2009
Adlfi Archeologie De La France Informations Une Revue Gallia, 2009