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2011, Archives de philosophie
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Le présent ensemble n’entend pas se limiter à présenter les divers traits de cette théorie bien qu’il existe encore très peu d’articles et d’ouvrages philosophiques en français. Il entend contribuer aux débats les plus récents pour discuter et élaborer cette théorie de façon plus ferme. En outre, son originalité réside dans la confrontation, rare, de certains points de cette théorie à des travaux empiriques. De plus, il porte le souci de comparer, voire d’articuler délibération politique et délibération éthique. En effet, la première ignore et étouffe souvent la délibération éthique, qui pourrait sembler sans fin. Or, les débats réels, pas plus que leur analyse, ne peuvent s’en tenir à cette fiction. Contributions de : Charles Girard, Alice Le Goff, Emmanuel Picavet, Jürg Steiner
Résumé: La délibération publique entre citoyens doit-elle être le fondement de la légitimité proprement démocratique des décisions politiques? Cet article analyse les arguments avancés en ce sens par les premiers écrits sur la démocratie délibérative. Si la délibération individuelle est requise par la recherche de l’autonomie personnelle et de la satisfaction de l’intérêt particulier, la délibération collective n’est quant à elle une condition ni nécessaire ni suffisante pour atteindre l’autonomie politique et le bien commun. Elle seule permet toutefois de poursuivre ces fins en égaux. Abstract: Should the democratic legitimacy of political decisions be grounded on public deliberation among citizens? This article puts to the test the main arguments offered by the first writings on deliberative democracy. While individual deliberation is required by the search for personal autonomy and the satisfaction of self-interest, group deliberation is neither sufficient nor necessary to reach political autonomy and the common good. However, only group deliberation makes it possible to pursue these ends as equals.
Raisons politiques, 2011
Jürgen HABERMAS, Droit et démocratie. Entre faits et normes, trad. R. Rochlitz et Ch. Bouchindhomme, Paris, Gallimard, 1997 Commentaire du Chapitre VII La politique délibérative -Un concept procédural de la démocratie 1 HABERMAS Jürgen, Droit et Démocratie : entre faits et normes, Gallimard, 1992, p12 2 BOUCHINDHOMME Christian, Le vocabulaire de Habermas, Ellipses, 2002, p51 Le chapitre VII qui nous intéresse ici, « La politique délibérativeun concept procédural de démocratie » s'intéresse particulièrement aux processus de formation et d'expression de cette raison communicationnelle. Habermas développe sa théorie de la démocratie sur fond d'une reconstruction normative. Or, la normativité semble toujours, et notamment par rapport aux structures juridiques et politiques, confrontée aux faits, qui la contredisent, ou qui, même, l'obscurcissent. Donc le droit démocratique procède de cette tension entre les faits et la validité des normes. Tension finalement entre la conception normative que l'Etat de droit a de lui-même -telle qu'elle est ici explicitée par la théorie de la discussionet la factualité sociale des processus politiques qui se développent dans le cadre de schémas plus ou moins conformes à l'Etat de droit. Alors dans quelles mesures cette théorie procédurale de la démocratie, cette politique délibérative, dans la formation d'un nouveau système de droit, va-t-elle pouvoir permettre de réconcilier normes et réalité ? Tout d'abord, nous verrons comment Habermas élabore sa théorie de la discussion, puis nous étudierons les moyens de la mise en place de telles procédures, et enfin nous questionnerons, avec l'auteur lui-même, l'opérationnalité de son modèle.
2004
Le debat public est a la fois necessaire pour la democratie et souvent inefficace dans ses mises en œuvre. Les debats politiques televises sont frequemment detournes en operations de communication, et les NTIC proposent des forums se contentant de juxtaposer des opinions. L'efficacite du debat public residerait plutot dans la legitimite conferee au citoyen et dans son impact sur les processus decisionnels. Se pose ainsi le besoin d'une reflexion sur la situation deliberative dans le debat public.
Les Ateliers De L Ethique the Ethics Forum, 2012
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : [email protected] Article « Politique délibérative, démocratie représentative et action violente » Alban Bouvier Les ateliers de l'éthique / The Ethics Forum, vol. 7, n° 1, 2012, p. 88-102. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/1009413ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
Pour débuter, j'aimerais préciser le contexte théorique de cette présentation : celui de la réflexion sur les pratiques politiques alternatives au gouvernement représentatif, qui ont le souci d'une discussion civique accrue au sein de la sphère publique. C'est ce qu'on désigne habituellement par démocratie délibérative. J'aspire aujourd'hui non pas à formuler une critique de ce « tournant délibératif » de la théorie politique, mais plutôt à penser les possibilités et les limites d'une pratique démocratique de la délibération au sein de notre régime politique moderne. Plus précisément, je souhaite présenter un problème qui me semble essentiel, qui se situerait en-deçà des problématiques pratiques couramment soulevées par rapport à la démocratie délibérative, comme l'inclusion des groupes, les arguments religieux ou les rapports de pouvoir.
2010
Titre : Jean-Jacques Rousseau et la démocratie délibérative : Bien commun, droits individuels et unanimité Jean-Jacques Rousseau tient une place équivoque dans les théories contemporaines de la démocratie délibérative. La conception épistémique, radicale et unanimiste de la démocratie développée dans le Contrat social exerce une influence essentielle sur des auteurs tels que J. Habermas, S. Benhabib, J. Cohen, D. Estlund ou B. Manin. Toutefois, alors que la délibération publique paraît absente de l'Assemblée des citoyens, ces philosophes en font le fondement premier de la légitimité politique. Cet article montre comment ces théories doivent être comprises comme autant de tentatives d'atteindre les fins politiques de Rousseau par des voies non rousseauistes. Elles font du vote l'instrument d'une découverte collective du bien commun, affirment la co-originarité de la souveraineté et des droits individuels, et fondent en dernière instance la légitimité sur l'unanimité.
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Participations, 2012
Philosophiques, 2022
Les Enjeux de l'information et de la communication, 2016
Revue Europeenne Des Sciences Sociales European Journal of Social Sciences, 2007
Participations, 2016
Raisons politiques, 2009
Philosophiques, 2002
Princípios: Revista de Filosofia (UFRN)
Revue européenne des sciences sociales, 2007
Éthique publique, 2006
A la recherche de la représentation perdue, 2017